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Olivier Razemon

Olivier Razemon
Olivier Razemon est journaliste free-lance depuis plus de dix ans. Il travaille notamment pour Le Monde, le mensuel Le Courrier des maires destiné aux élus locaux et le site Novethic.fr consacré au développement durable. Voyageur, reporter et observateur du monde d'aujourd'hui, il a écrit de ... Voir plus
Olivier Razemon est journaliste free-lance depuis plus de dix ans. Il travaille notamment pour Le Monde, le mensuel Le Courrier des maires destiné aux élus locaux et le site Novethic.fr consacré au développement durable. Voyageur, reporter et observateur du monde d'aujourd'hui, il a écrit de nombreux articles sur les transports et l'urbanisme. Il est déjà le coauteur aux éditions Rue de l'échiquier du livre Les Transports, la planète et le citoyen.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Les parisiens ; une obsession française » de Olivier Razemon aux éditions Rue De L'echiquier

    Bill sur Les parisiens ; une obsession française de Olivier Razemon

    Je connais depuis longtemps le blog d'Olivier Ramezon , "L'interconnexion n'est plus assurée'" que je lis régulièrement depuis quelques années.

    En 2019, lors d'une opération Masse Critique de Babelio, j'avais été ravie de recevoir son livre 'Chronique impatiente de la mobilité quotidienne',...
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    Je connais depuis longtemps le blog d'Olivier Ramezon , "L'interconnexion n'est plus assurée'" que je lis régulièrement depuis quelques années.

    En 2019, lors d'une opération Masse Critique de Babelio, j'avais été ravie de recevoir son livre 'Chronique impatiente de la mobilité quotidienne', qui était justement une compilation passionnante de ses notes de blogs.

    L'opération 'Masse critique non-fiction' de février 2021 m'a permis d'obtenir son dernier ouvrage qui est centré sur les PArisiens et leur perception par le reste des français, puis sur les différents projets du Grands Paris et leur possible impact sur la vie quotidienne.

    La crise du covid-19, au printemsp 2019 a fait ressortir l'anti-parisianisme quand les 'Parisiens' (voire franciliens) ont été vus fuir la capitale pour venir envahir les campagnes et y apporter la maladie.

    Attisée par les médias et certains intellectuels profitant de leur échappée campagnarde pour y rédiger leur 'Journal de Confinement', favorisée par le déploiement du télétravail, cet exode pas-si-massif a permis de faire le point sur les avantages comparés de la ville et de la campagne !

    Davantage d'espace vs une couverture 3 G hoquetante, des produits locaux voire très locaux vs des cuisines du monde à chaque coin de rue, un super-marché en zone péri-urbaine vs l'épicerie en bas de chez soi ou une voiture absolument nécessaire vs des transports en commun ou des pistes cyclables partout disponibles ! Deux conceptions de la ville / de l'espace et de ses usages ...

    Un ouvrage qui évoque en deuxième partie les projets du Grand Paris dont certains devraient être revus à la lumière des ensignements de la crise sanitaire et de l'évolution majeure et rapide des différentes façons d'exercer son activité professionnelle. Le télétravail derait sonner le glas des nouveaux programmes d'immobilier de bureau et, peut être, favoriser la conversion de bureaux existants en immeubles d'habitation. %ais quid de ces projets de nouvelles lignes de métro censés relier des pôles d'actiivité encore à créer et qui n'existeront peut être jamais ...

    Un ouvrage qui fait réfléchir, mais à lire rapidement car il n'est pas certain que sa durée de vie soit très longue !

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    Couverture du livre « Chronique impatiente de la mobilité quotidienne » de Olivier Razemon aux éditions Rue De L'echiquier

    Bill sur Chronique impatiente de la mobilité quotidienne de Olivier Razemon

    Je connais depuis longtemps le blog d'Olivier Ramezon , "L'interconnexion n'est plus assurée'" que je lis épisodiquement depuis quelques années. 

    Alors quand j'ai découvert cet ouvrage dans la sélection Masse Critique de Babelio en février dernier, je n'ai pas hésité une seconde ... et j'ai...
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    Je connais depuis longtemps le blog d'Olivier Ramezon , "L'interconnexion n'est plus assurée'" que je lis épisodiquement depuis quelques années. 

    Alors quand j'ai découvert cet ouvrage dans la sélection Masse Critique de Babelio en février dernier, je n'ai pas hésité une seconde ... et j'ai gagné cet ouvrage. 

    Compilation d'articles du blog, mais commentés d'une mini-préface actuelle, cet ouvrage nous décrit la situation des transports en commun, solution quotidienne de mobilité en région parisienne mais beaucoup moins la réalité des salariés dans les autres régions françaises.

    Il évoque les autres moyens de locomotion de la parfois-omniprésente automobile aux vélos, trottinettes, bus-macron et solutions partagées qui vont du covoiturage au défuntes auto-lib, vélib et trottinettes. 

    Il dévoile également le portrait des fraudeurs qui sont bien loin de l'image qu'on s'en fait :) 

    Loin de la volonté du tout-TGV il promeut les voyages en TER, solution porte-à-porte souvent oubliée et rappelle que oui, moyennant du temps il est possible de joindre n'importe quel lieu, sans utiliser de voiture, en panachant les modes de déplacement marche à pied / bus / TER / TGV !

    Ouvrage passionnant dont j'ai regretté qu'il ne soit pas plus long ... je me suis donc réabonnée au blog de l'auteur pour ne plus n perdre une miette !

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    Couverture du livre « Le pouvoir de la pédale » de Olivier Razemon aux éditions Rue De L'echiquier

    Jean-Paul Degache sur Le pouvoir de la pédale de Olivier Razemon

    Tenter de promouvoir la pratique du vélo n’est pas toujours chose facile comme l’a constaté l’auteur. Dans un débat improvisé, il se trouve toujours quelqu’un pour brocarder ce moyen de transport avec une réaction très vive qualifiant notre pauvre deux-roues de « véhicule du pauvre,...
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    Tenter de promouvoir la pratique du vélo n’est pas toujours chose facile comme l’a constaté l’auteur. Dans un débat improvisé, il se trouve toujours quelqu’un pour brocarder ce moyen de transport avec une réaction très vive qualifiant notre pauvre deux-roues de « véhicule du pauvre, d’instrument difficile à manier ou encore de talisman écolo pour bourgeois rêveur. »

    Pourtant, Olivier Razemon l’affirme, c’est un moyen de locomotion rapide, fiable, bon marché, sain, peu consommateur d’espace, économe en énergie et non polluant afin d’assurer des déplacements entre 500 m et 10 km. Tout au long du livre, la démonstration est très convaincante.
    En cinq chapitres, toutes les possibilités, toutes les solutions mais aussi tout ce qui existe déjà est passé au crible avec une argumentation très précise étayée de nombreux exemples pris surtout en Europe mais aussi sur d’autres continents.
    Partant de la machine à courir du baron Karl Drais von Sauerbronn, en 1817, l’auteur détaille les diverses évolutions de ce vélocipède qui a séduit toutes les couches de la société sans jamais s’imposer définitivement. « Dès les années 1910, émerge l’automobile, mode de transport individuel, rapide et protégé des intempéries. » Dans les années 1950, « il devient bientôt inconcevable d’effectuer un déplacement autrement qu’au volant. » On produit toujours plus de voitures, d’autres deux-roues sont motorisés et envahissent l’espace de circulation.
    Olivier Razemon s’attache ensuite à casser les fausses images du vélo qui n’est pas qu’un engin de souffrance ni la voiture du pauvre, encore moins un talisman écolo ou une lubie de bobo. Les cyclistes ne sont pas des dangers publics : « Plus il y a de cyclistes, moins ils ont d’accidents. » C’est la plus belle conquête de l’homme : « Pédaler, c’est une affaire de plaisir, de santé et de tranquillité. »
    Il prétend que le port du casque obligatoire est encouragé par le lobby automobile et qu’il faut laisser les gens libres d’en porter un ou pas. Là, je ne suis pas d'accord, le casque pouvant vous sauver la vie, même en ville... où, bien sûr, le casque devient encombrant dès qu’on pose le vélo.
    Le vélo représente un marché prometteur avec beaucoup d’emplois non délocalisables et des économies à venir pour la Sécurité sociale. À vélo, comme à pied, « on se croise, on se salue, on discute. » Cela rend la vie plus agréable. Beaucoup d’aménagements restent à réaliser à l’exemple de la ViaRhôna, à condition de ne pas laisser des liaisons aussi absurdes que ce pont reliant Sarras (07) à Saint-Vallier (26) où l’on est incapable de réserver un des deux larges trottoirs aux cyclistes (ndlr)…
    Olivier Razemon affirme : « il ne s’agit pas de s’attaquer aux automobilistes ou aux motards. Il s’agit en revanche de les convaincre – quitte à passer par la contrainte – d’effectuer certains trajets autrement. » Pour que la France devienne enfin un pays cyclable, le chantier est vaste car il est déjà indispensable d’assurer l’entretien et le nettoyage de ce qui existe.

    Le pouvoir de la pédale foisonne d’idées, de conseils, de pistes à explorer, d’initiatives à développer. Le livre se termine avec une nouvelle se passant en 2039, un cauchemar possible, à éviter…

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Comment la France a tué ses villes » de Olivier Razemon aux éditions Rue De L'echiquier

    Thierry Thévin de L'ANGE sur Comment la France a tué ses villes de Olivier Razemon

    Villes à l'agonie

    Alors que le constat de la crise urbaine produit son lot d'articles de presse sur des villes sinistrées où les commerces disparaissent, Olivier Razemon nous livre une analyse originale sous forme d'enquête.
    La dévitalisation des villes n'est pas un phénomène hexagonal et...
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    Villes à l'agonie

    Alors que le constat de la crise urbaine produit son lot d'articles de presse sur des villes sinistrées où les commerces disparaissent, Olivier Razemon nous livre une analyse originale sous forme d'enquête.
    La dévitalisation des villes n'est pas un phénomène hexagonal et frappe de nombreux pays européen et l'Amérique du Nord. Elle concerne surtout les villes moyennes et petites. La France est quadrillée par la grande distribution qui dispose d'une force de frappe considérable. Des projets d'implantation permanents, une fuite en avant dans la démesure, un parc de surfaces commerciales qui croît plus vite que la consommation ! Les implantations de centres commerciaux en périphérie tuent les commerces de centre-ville et créent moins d'emplois qu'elles n'en détruisent. Et les villes dépérissent.
    À lire absolument pour comprendre un des problèmes les plus importants de l'aménagement du territoire.