On vous dit pourquoi vous allez aimer le nouveau roman "Pactum salis"
On vous dit pourquoi vous allez aimer le nouveau roman "Pactum salis"
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La Revue de Presse littéraire de juin
Je me joins à tous ceux qui ont aimé cet OVNI! L'auteur est sympathique et n'a pas pris la grosse tête, il est surpris par son succès et pourtant, il y a peu de livre aussi fantaisiste, léger etc. Le livre, écrit par le fils à partir des notes du père décrit la vie de plaisirs qu'ont mené ses parents. La mère qui change constamment de prénom, est capricieuse, superficielle mais elle prend la vie comme un rêve où rien ne résiste: on fait la fête, on boit, on danse et bien sûr on n'ouvre pas son courrier et faute de payer impôts et factures on se retrouve non pas sur la paille...mais dans un château en Espagne! toujours en compagnie de Mademoiselle Superfétatoire, l'oiseau exotique. La folie se révèle mais rien ne peut garder prisonnière un tel personnage: mari et fils vont la libérer. La fin est émouvante
Petit livre grand plaisir !
Commençons par goûter les belles qualités de visionnaire d’un auteur sur de son fait et qui fait dire à son narrateur: «J’avais appelé son roman En attendant Bojangles, parce qu’on l’attendait tout le temps, et je l’avais envoyé à un éditeur. Il m’avait répondu que c’était drôle et bien écrit, que ça n’avait ni queue, ni tête, et que c’était pour ça qu’il voulait l’éditer. Alors, le livre de mon père, avec ses mensonges à l’endroit à l’envers, avait rempli toutes les librairies de la terre entière. Les gens lisaient Bojangles sur la plage, dans leur lit, au bureau, dans le métro, tournaient les pages en sifflotant, ils le posaient sur leur table de nuit, ils dansaient et riaient avec nous, pleuraient avec Maman, mentaient avec Papa et moi…»
Ajoutons que ce premier roman a effectivement suscité un tombereau de critiques élogieuses et que je ne vais pas déroger à la règle. Voilà une œuvre qui brille par son originalité, son humour, sa folie et sa petite musique. Une légèreté apparente qui emporte tous les suffrages.
Poursuivons avec quelques mots sur la construction et le style. En donnant la parole à un enfant, l’auteur peut pointer les incongruités de la vie d’adulte et la difficulté de comprendre les choses les plus anodines, à l’exemple de ce sénateur, ami de la famille : «La journée, il allait travailler au palais du Luxembourg, qui se trouvait bien à Paris, pour des raisons que j’avais du mal à comprendre. Il disait qu’il allait travailler tard mais revenait toujours très tôt. Le sénateur avait un drôle de train de vie. En rentrant il disait que son métier était beaucoup plus drôle avant la chute du mur, parce qu’on y voyait beaucoup plus clair. J’en avais déduit qu’il y avait eu des travaux dans son bureau, qu’on avait cassé un mur et bouché les fenêtres avec.»
L’autre bonne idée dans la construction du roman est d’offrir au lecteur des extraits du récit écrit par son père, ce qui donne aussi une autre perspective à l’histoire de la famille. Car les excentricités continues finissent aussi par emprisonner ce père amoureux fou : «Après des années de fêtes, de voyages, d’excentricités et d’extravagante gaîté, je me voyais mal expliquer à mon fils que tout était terminé, que désormais, nous irions tous les jours contempler sa mère délirer dans une chambre d’hôpital, que sa Maman était une malade mentale et qu’il fallait attendre sagement de la voir sombrer. Je lui avais menti pour pouvoir continuer la partie.»
Arrivons enfin au bel aphorisme de Chris Marker, «l’humour est la politesse du désespoir», pour souligner que jamais il n’aura trouvé meilleure illustration que dans ce beau roman. Je comprends fort bien tous ceux qui ne veulent pas dévoiler la fin du roman à leurs lecteurs, mais pour moi cette histoire d’amour fou est d’abord le cri d’un enfant qui se retrouve seul. Aussi m’attarderai-je davantage sur ce désespoir, qui est beaucoup moins abordé par la plupart des chroniqueurs.
Pour moi la formidable réussite de ce roman tient à la manière choisie par Olivier Bourdeaut pour nous raconter ce drame absolu. Avec la finesse et la légèreté d’une bulle de champagne, il accroche le lecteur en retraçant les différents épisodes de la vie de cette famille qui a choisi de rêver sa vie plutôt que de garder les pieds sur terre. Épisodes épatants, rocambolesques, enchanteurs… avant de basculer dans la folie. On est donc plus proche du Fitzgerald de «Tendre est la nuit», du Vian de «L’écume des jours» que de Queneau ou des comédies de Capra, références souvent mentionnées.
Les premières facéties, très amusantes, conduisent à des pathologies plus sévères, à l’internement de la mère du narrateur, puis à son enlèvement et à la fuite de la famille vers l’Espagne. Mais, comme le dit Zola dans La fortune des Rougon : « L'écroulement de ses châteaux en Espagne fut terrible ».
Voilà un grand livre, de ceux qui laissent une trace indélébile longtemps après l’avoir refermé.
http://urlz.fr/3sLo
Mais pourquoi Olivier Boudeaut a-t-il longtemps hésité avant de se mettre à écrire ?
Son premier roman, En attendant Bojangles, est un véritable petit bijou.
Il nous raconte l'histoire d'une famille complètement déjantée, des parents qui s'aiment d'un amour fou et de leur petit garçon si heureux avec eux.
Ah, au fait, il ne faut pas oublier leur animal de compagnie, plutôt surprenant puisqu'il s'agit d'une grue nommée Mademoiselle Superfétatoire (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?) qui se promène partout dans l'appartement, et qui adore la lecture car elle reste à côté de la mère quand elle lit sur le canapé. On essaie même de l'emmener faire des courses, tenue en laisse, mais l'expérience n'est pas concluante : à chacun sa place.
Chez eux, tout est prétexte à des festivités, toutes les raisons sont bonnes et c'est toujours la mère qui en est l'instigatrice.
Même l'école est jugée inutile car l'enfant écrit à l'envers et a du mal à s'adapter de même que pour le calcul. Aussi les parents ont leur façon bien personnelle pour que leur garçon puisse malgré tout apprendre à écrire et à compter.
En lisant ce livre, quand je me suis aperçue que les pages se tournaient trop vite, je revenais un peu en arrière rien que pour le plaisir de relire les phrases écrites avec tant d'humour. Car on n'arrête pas de rire aux éclats tellement les réparties sont comiques et certaines situations extravagantes.
Mais, malheureusement, dans cette famille si heureuse et dansant tout le temps sur l'air de Bojangles de Nina Simone, un drame arrive sournoisement ; un drame auquel on pouvait s'y attendre à cause de la douce folie de la mère. Douce mais pourtant obligeant à une fatalité.
Pourtant, l'auteur arrive à garder un style léger qui fait mieux passer la détresse de la situation dans laquelle s'enfonce cette femme qui ne se rend compte de rien et garde toujours un moral d'acier. Elle va même organiser son propre kidnapping pour sortir de la maison dans laquelle elle a été internée.
Cette chanson de Bojangles dure tout le long du livre dont l'ambiance n'est pas sans faire penser à cette de Gatsby de Scott Fitzgerald où là aussi les fêtes battaient leur plein.
Ce magnifique roman est écrit d'une façon légère, simple et émouvante.
Cela a été un véritable bonheur de découvrir ce jeune auteur de 35 ans. Un grand garçon tout simple et qui sait faire participer le lecteur en le menant tout doucement vers le sujet de la maladie mentale et la fin garde, malgré tout, une certaine poésie.
A chacun d'imaginer la fin qui se passe en douceur et délicatesse.
Si j'ai posé la question de savoir pourquoi Olivier Bourdeaut a hésité avant de publier son livre, je peux également poser la question suivante : Pourquoi ai-je attendu de lire ce roman alors que l'avais depuis sa parution et sa dédicace lors de la venue de l'auteur à Marseille ?
Cela m'a changé entièrement de mon thème favori : le thriller et bien m'en a pris.
A quand un autre livre cher écrivain qui êtes arrivé à écrire à l'endroit malgré certaines difficultés ?
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