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Olivier Balez

Olivier Balez
Né en 1972 a Besançon, Olivier Balez étudie les Arts Appliqués a Paris, à l'école Estienne.Il rencontre Jean-Bernard Pouy et donne pour la première fois un visage au Poulpe dans les pages de "Libération" en 1997. Depuis, il continue de naviguer entre polar, livres jeunesse et bande dessinées.Auj... Voir plus
Né en 1972 a Besançon, Olivier Balez étudie les Arts Appliqués a Paris, à l'école Estienne.Il rencontre Jean-Bernard Pouy et donne pour la première fois un visage au Poulpe dans les pages de "Libération" en 1997. Depuis, il continue de naviguer entre polar, livres jeunesse et bande dessinées.Aujourd'hui, il vit au Chili avec ses deux femmes ! (il est papa d'une petite fille.) et continue de travailler avec la France en signant des BD avec Corbeyran, Pascale Fonteneau, Arnaud Le Goüefflec et récemment Pierre Christin. 

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Olivier Balez (1)

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « L'homme qui ne disait jamais non » de Didier Tronchet et Olivier Balez aux éditions Futuropolis

    Yv Pol sur L'homme qui ne disait jamais non de Didier Tronchet - Olivier Balez

    Violette est hôtesse de l'air et se prépare pour devenir profiler. Elle s'exerce dans l'avion à cerner tous les voyageurs jusqu'au moment où un homme qui semble perdu, l'intrigue. Puis, à l'aéroport, l'homme erre, hagard. Violette lui propose son aide. Elle retrouve ses bagages et apprend en...
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    Violette est hôtesse de l'air et se prépare pour devenir profiler. Elle s'exerce dans l'avion à cerner tous les voyageurs jusqu'au moment où un homme qui semble perdu, l'intrigue. Puis, à l'aéroport, l'homme erre, hagard. Violette lui propose son aide. Elle retrouve ses bagages et apprend en même temps que lui qu'il s'appelle Étienne Rambert. Il est amnésique. Violette décide d'aider Étienne à retrouver sa vie.

    Mis à part quelques trucs agaçants comme des remarques de Violette sur la prétendue réalité de leur situation contre la fiction, cette bande dessinée est pas mal du tout. L'amnésie n'est pas un thème nouveau, mais Didier Tronchet qui a écrit le récit sait tirer profit de ses prédécesseurs. Violette apporte de la fraîcheur, elle virevolte, secoue Etienne, le déstabilise. Étienne est davantage passif, hésite à retrouver la mémoire car il sent qu'il s'est passé un truc louche.

    Les dessin d'Olivier Balez sont excellents et l'on lit les hésitations d'Étienne, l'enthousiasme de Violette. L'ensemble donne un album très agréable, une histoire que l'on suit avec grand plaisir.

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    Couverture du livre « Babyface » de Olivier Balez et Marie Desplechin aux éditions Rue De Sevres

    Julien Leclerc sur Babyface de Olivier Balez - Marie Desplechin

    La bande dessinée s’ouvre sur une confrontation, celle d’un homme frôlant le danger en traversant une voie rapide, deux enfants dont les visages reflètent une certaine innocence face à ce spectacle. Freddy et Nejma sont amis. Pourtant Nejma lui prend son goûter. Mais cela semble être un jeu, un...
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    La bande dessinée s’ouvre sur une confrontation, celle d’un homme frôlant le danger en traversant une voie rapide, deux enfants dont les visages reflètent une certaine innocence face à ce spectacle. Freddy et Nejma sont amis. Pourtant Nejma lui prend son goûter. Mais cela semble être un jeu, un rôle. Celui-ci va enfermer le personnage de Nejma qui sera vite accablé par ce qu’elle engendre comme préjugés. En parallèle de l’histoire, l’auteur prend le temps de capter les décors, l’atmosphère dans laquelle évoluent les personnages. L’école d’abord. Ce monde où les enfants baissent beaucoup la tête, où les adultes campent parfois les shérifs sans jamais toujours assumés leurs paroles et leurs actes. Et il y a l’immeuble où Freddy et Nejma sont voisins. Olivier Balez n’appuie jamais sur le réalisme pour décrire les situations du quotidien. Les couleurs n’ont pas besoin d’illustrer le propos très clair de la bd, d’ajouter en sinistre. Elles apportent un dynamisme à l’histoire, lui donnant une tonalité d’enquête, de recherche. Les dessins vifs sont peuplés de quelques détails, bien choisis pour comprendre les situations personnelles.

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    Couverture du livre « Babyface » de Olivier Balez et Marie Desplechin aux éditions Rue De Sevres

    Yv Pol sur Babyface de Olivier Balez - Marie Desplechin

    Le roman de Marie Desplechin est paru aux éditions L'école des loisirs, sous le titre Babyfaces. Ce n'est pas la première fois que je lis des adaptations de roman de la maison d'édition par des auteurs Rue de Sèvres -c'est la même maison-, et à chaque fois, et là encore, j'ai trouvé que c'était...
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    Le roman de Marie Desplechin est paru aux éditions L'école des loisirs, sous le titre Babyfaces. Ce n'est pas la première fois que je lis des adaptations de roman de la maison d'édition par des auteurs Rue de Sèvres -c'est la même maison-, et à chaque fois, et là encore, j'ai trouvé que c'était de très bons albums, car ils traitent souvent des thèmes de société touchant les ados : la séparation des parents, la violence intra-familiale, et pour ce dernier la violence à l'école, le racket et le harcèlement. L'histoire est bien menée, claire, identifie assez nettement les agressions, les coupables et les victimes. Nejma qui semble être la méchante de service est surtout malheureuse et la victime. Sa seule défense, c'est de se faire craindre sans en arriver aux mains. Cette histoire parlera aux ados et pré-ados directement mais sans en rajouter. Ils pourront se reconnaître ou reconnaître un ou une camarade.

    Le dessin est lui aussi clair, réaliste assez coloré, moderne. J'aime bien Olivier Balez que j'ai déjà lu avec un tome de Infinity 8 : L'évangile selon Emma et J'aurai ta peau Dominique A. Il parvient à transmettre le mal-être de Nejma face aux injustices et dans sa vie déjà difficile d'enfant, mais aussi l'inquiétude des adultes et de Freddy son ami. Ce qui donne un album facile d'accès, qui sans être trop noir, permet d'aborder les questions qui préoccupent les jeunes et d'entamer une discussion sur icelles.

    A laisser en évidence à la maison pour susciter l'envie de le lire et pourquoi pas celle de parler.

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    Couverture du livre « Infinity 8 t.3 : l'évangile selon Emma » de Lewis Trondheim et Fabien Vehlmann et Olivier Balez aux éditions Rue De Sevres

    Yv Pol sur Infinity 8 t.3 : l'évangile selon Emma de Lewis Trondheim - Fabien Vehlmann - Olivier Balez

    Troisième tome de cette excellente série SF. Je rappelle ici aux inconséquents qui ne fréquenteraient pas mon blog régulièrement -il paraît que ça arrive encore, je ne peux le comprendre- que j'ai déjà parlé des tomes précédents : Romance et macchabées, Retour vers le Führer. Cette fois-ci, il...
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    Troisième tome de cette excellente série SF. Je rappelle ici aux inconséquents qui ne fréquenteraient pas mon blog régulièrement -il paraît que ça arrive encore, je ne peux le comprendre- que j'ai déjà parlé des tomes précédents : Romance et macchabées, Retour vers le Führer. Cette fois-ci, il est question de croyance, de foi, de tolérance et d'intégrisme. Difficile de ne pas faire le lien avec notre société actuelle et les fous intégristes de chaque religion, qui c'est bien connu depuis Karl Marx "est l'opium du peuple". Il y est aussi question de l'appât du gain, de la volonté d'amasser sans se soucier des autres et du pouvoir ; tiens, tiens, pourtant, j'imagine qu'à l'heure de l'écriture du scénario, on ne parlait pas encore de l'affaire Fillon ? Mais sans doute est-ce parce que ces histoires sont vieilles et se répètent à l'infini.

    Fabien Vehlman et Lewis Trondheim sont au scénario et Olivier Balez (déjà croisé dans l'excellent J'aurai ta peau Dominique A) aux dessins, très colorés. Plus difficile pour moi d'entrer dans ce volume, je ne possède pas tous les codes SF -attention, ne pas confondre avec SM... dont je ne possède pas les codes (avec un "c" bien sûr, pas un "g") non plus d'ailleurs- et je dois me concentrer un peu plus. Mais dans le même temps, le fait de revenir sur le reboot et la nécropole me permet de bien me remettre dans l'ambiance de la série. Et puis, plus j'avance plus je comprends et plus ça m'intéresse. Le propos est plus sombre, plus grave que les autres volumes, il y a moins d'humour, le personnage décalé qui fait des blagues n'est pas présent et l'ambiance générale est plus pesante. La série prometteuse se révèle passionnante dans sa diversité. Un conseil : commencer au numéro 1, il est encore temps de rattraper le retard.