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Nicolas De Stael

Nicolas De Stael
Né en 1914 en Russie,  ls d'un général proche du Tsar qui choisira l'exil au moment de la Révolution, orphelin très tôt, Nicolas de Staël fera ses études en Belgique, chez les Jésuites puis à l'Académie des Beaux-Arts. Mais les vraies années de formation sont des années de voyage, en Espagne p... Voir plus
Né en 1914 en Russie,  ls d'un général proche du Tsar qui choisira l'exil au moment de la Révolution, orphelin très tôt, Nicolas de Staël fera ses études en Belgique, chez les Jésuites puis à l'Académie des Beaux-Arts. Mais les vraies années de formation sont des années de voyage, en Espagne puis au Maroc où il rencontre Jeannine Guillou et en Italie. Les années de « la vie dure », à son retour en France en 1938, n'entament en rien sa vocation de peintre. Son attachement à sa nouvelle famille (il s'est remarié en 1946 avec Françoise Chapouton), ses compagnonnages littéraires (René Char, Pierre Lecuire), la gloire et l'aisance qui lui viennent après sa première exposition à New York en 1953, ses amours (pour Jeanne Polge devenue son modèle), son art même ne su sent pas à apaiser sa soif de lumière. Il choisit de mettre  n à ses jours en mars 1955.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le voyage au Maroc » de Nicolas De Stael aux éditions Arlea

    Dominique Sudre sur Le voyage au Maroc de Nicolas De Stael

    Nicolas de Staël a vingt-trois ans lorsqu’il découvre le Maroc.
    Il y passera plus de trois ans, de 1936 à 1937.
    Il part là-bas pour découvrir d’autres paysages, d’autres couleurs, d’autres coutumes. Pour dessiner et peindre sans relâche, pour y trouver la lumière chère aux peintres de tous...
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    Nicolas de Staël a vingt-trois ans lorsqu’il découvre le Maroc.
    Il y passera plus de trois ans, de 1936 à 1937.
    Il part là-bas pour découvrir d’autres paysages, d’autres couleurs, d’autres coutumes. Pour dessiner et peindre sans relâche, pour y trouver la lumière chère aux peintres de tous temps.
    Il voyage de Marrakech à Fès, de Tetouan à Télouet, de Mogador à l’Atlas.

    Il écrit des textes qui doivent paraître dans la revue Bloc, « Les gueux de l’Atlas ». Mais aussi de nombreux courriers à ses proches, son père et sa mère en particulier, ainsi que des amis de toujours.
    Tout au long de ses missives revient le besoin d’argent nécessaire pour vivre au Maroc, et que sa famille fidèle lui envoie régulièrement.

    J’ai aimé en particulier les descriptions des personnes et des paysages dans lesquelles les couleurs explosent. C’est avec son regard d’artiste qu’il découvre et aime ce qu’il voit. Il aime tout particulièrement la culture berbère. Il la décrit dans ses lettres et la dessine à travers les scènes du quotidien des hommes, des femmes et des enfants qu’il rencontre.

    Le soir orange…
    Une mendiante… son corps d’azur, les lignes bleus…

    C’est un très beau texte qui nous permet de mieux connaître et comprendre l’homme et l’artiste. J’ai eu la chance de voir l’exposition qui lui est actuellement consacrée au musée d’Art Moderne de Paris, cette lecture complète magnifiquement cette visite.

    J’avais en tête à chaque description la puissance des couleurs et des aplats que Nicolas de Staël sait nous offrir dans chacune de ses toiles. Ces tonalités orange, bleu, rose, jaune, ces ocres et ces lumières qu’il avait sans doute découvert aussi lors de ce voyage et dont il nous a fait cadeau à travers son œuvre. Mais aussi ces quelques dessins de personnages ou paysages marocains qui prennent toute leur ampleur à la lecture des mots écrits par l’artiste.

    https://domiclire.wordpress.com/2023/12/09/nicolas-de-stael-le-voyage-au-maroc/