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Nicolas Cluzeau

Nicolas Cluzeau
Né en 1968, Nicolas Cluzeau, grand amoureux des mythologies grecques, nordiques et celtiques, est l'auteur de nombreux romans de fantasy, dont Harmelinde et Deirdre, la tétralogie du Dit de Cythèle (rééd. Blackbook 2011), Le Jour du Lion (Mango, 2008), Rouges Ténèbres, Chasses olympiques, Lame de... Voir plus
Né en 1968, Nicolas Cluzeau, grand amoureux des mythologies grecques, nordiques et celtiques, est l'auteur de nombreux romans de fantasy, dont Harmelinde et Deirdre, la tétralogie du Dit de Cythèle (rééd. Blackbook 2011), Le Jour du Lion (Mango, 2008), Rouges Ténèbres, Chasses olympiques, Lame de Corsaire (Gulf Stream 2009 à 2011). Résidant à Istanbul, marié à une professeur de grec ancien et de latin, il partage son temps entre l'écriture, les jeux de rôle et les études historiques.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Lame de corsaire » de Nicolas Cluzeau aux éditions Gulf Stream

    Imaginoire sur Lame de corsaire de Nicolas Cluzeau

    Quel plaisir, quelle aventure, que cela fait du bien en ce moment, de larguer les amarres et partir à travers la Méditerranée sur une frégate au XVIIIᵉ siècle. Ce moment de lecture qui sent bon l'air salin, nous le devons à Nicolas Cluzeau et son excellent roman, un mélange entre polar...
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    Quel plaisir, quelle aventure, que cela fait du bien en ce moment, de larguer les amarres et partir à travers la Méditerranée sur une frégate au XVIIIᵉ siècle. Ce moment de lecture qui sent bon l'air salin, nous le devons à Nicolas Cluzeau et son excellent roman, un mélange entre polar historique et récit d'aventure.
    Nous sommes donc, précisément en 1774, un navire de guerre, une frégate française, la Scylla s'apprête à partir du principal port d'Athènes avec une cargaison un peu spéciale, de l'or, des armes en quantité et deux mystérieuses passagères qui viennent rejoindre deux centaines de marins.
    À peine la Scylla a-t-elle pris la mer, que les ennuis commencent, les premiers d'une longue série. La frégate est prise en chasse par deux navires de guerre anglais et un jeune matelot est retrouvé mort. Le capitaine Van Stabel chargera deux jeunes lieutenants de mener l'enquête à bord, ce qui déliera les langues, nous apprenant par exemple qu'à chaque fois que le navire français quitte un port, une femme est retrouvée morte, atrocement mutilée.
    Nicolas Cluzeau, avec ce récit au grand large, nous offre un huis clos dans lequel évoluent de nombreux personnages, qui nous font voyager et nous offrent de magnifiques combats navals, dignes du film Master and Commander. Ce mélange des genres entre polar, histoire et aventure fait que ce récit plaira au plus grand nombre.
    Je remercie les éditions du 38 pour ce service presse et félicite cet auteur que je ne connaissais pas, mais dont la plume me donne envie de découvrir ses autres romans.

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    Couverture du livre « L'honneur des ombres » de Nicolas Cluzeau aux éditions Lynks

    Marie Kacher sur L'honneur des ombres de Nicolas Cluzeau

    J’aime définitivement énormément les couvertures des éditions Lynks : elles donnent atrocement envie de découvrir le roman qui se cache derrière ! J’apprécie également beaucoup l’harmonie qui existe entre les différents ouvrages de la collection : quand on les met côte à côte dans la...
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    J’aime définitivement énormément les couvertures des éditions Lynks : elles donnent atrocement envie de découvrir le roman qui se cache derrière ! J’apprécie également beaucoup l’harmonie qui existe entre les différents ouvrages de la collection : quand on les met côte à côte dans la bibliothèque, ça rend franchement bien ! Mais, plus encore, j’aime beaucoup les histoires en elles-mêmes : originales, atypiques, captivantes, elles ont tout pour elles ! C’est pour cette raison que je me suis ruée sur cet ouvrage à peine celui-ci apparu sur Simplement.pro … Et même si ce ne fut pas un coup de cœur et que je suis restée sur ma faim, je ne regrette absolument pas cette impulsivité : j’ai passé une belle après-midi de lecture en compagnie de ce roman !

    Cela fait plusieurs nuits que Dolunay est hantée par le même cauchemar, d’un réalisme saisissant, la transportant à Rumeli Hisari : la voici dans la peau de Shahmeran, chamane des temps anciens s’apprêtant à affronter la sorcière Ishâssarâ. Bien décidée à comprendre la signification de ces rêves récurrents, la jeune fille décide de se rendre sur place. Accompagnée de son petit ami, urbexeur lui aussi, et de son frère ainé, Dolunay s’introduit dans les ruines de la citadelle … Et, tandis qu’elle affronte un être de pierre lui révélant son héritage chamanique, un coup d’Etat fait rage dans la ville, mais échoue. Le pays est déstabilisé, la répression se fait de plus en plus forte, mais là n’est pas le plus grand danger pour Dolunay : la voici propulsée au cœur d’un combat qui dure depuis des siècles et des siècles, sans trop savoir dans quel camp elle se situe réellement …

    Première point très positif pour ce livre : il prend place dans un pays très rarement exploité en littérature jeunesse. Je me demande même, d’ailleurs, si ce n’est pas le premier roman que je lis qui se déroule en Turquie ! J’ai appris énormément de choses sur la culture de ce pays, mais également sur son histoire, qu’elle soit ancienne ou plus contemporaine … ce roman est vraiment passionnant pour la curieuse que je suis ! Autre point fort positif : le rythme. C’est un crescendo incroyablement bien exécuté que nous offre l’auteur. Si au début, j’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’intrigue, j’ai rapidement été happée par l’histoire au point de ne plus pouvoir la lâcher. Une véritable course poursuite s’engage, et la tension monte, monte, monte encore, tout va de plus en plus vite, tout est de plus en plus violent … On a le cœur qui bat à cent à l’heure, la respiration qui s’accélère … On veut savoir comment tout cela va se terminer ! La narration est simple mais efficace, elle fait vraiment vivre ce récit, les dialogues sont percutants, les descriptions incroyables … Quelle belle plume !

    Malgré tout, je me sens un peu frustrée par ce roman : tout me semble vraiment très décousu. Je n’ai pour tout avouer pas tout compris : que sont les Ombres ? quel lien avec l’héritage chamanique de Dolunay ? qu’est-ce que les forces de la Dévastation ? une fois encore, quel lien avec la famille de Dolunay et son passé tumultueux ? Quels sont donc les camps en présence, qui se bat contre qui, et pourquoi ? qui gagne, qui perd ? Je me suis rapidement sentie perdue : tout est nommé, rien n’est expliqué, et ça a fini par former dans mon esprit un amas d’informations incompréhensibles et sans lien les unes avec les autres. Je n’ai pas non plus, parfois, saisi les liens de cause à effet et ne comprenais donc pas l’enchainement des faits. C’est vraiment dommage : la mythologie mise en place me paraissait vraiment intéressante, l’intrigue également, mais j’ai vraiment l’impression que l’auteur m’a abandonnée en cours de route, tel un guide touristique qui fonce sans vérifier que ses clients suivent la cadence. Je n’ai pas compris la fin, non plus, je ne sais pas si cela appelle à une suite ou non, je suis donc vraiment très perplexe !

    En bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture en demi-teinte. D’un côté, des personnages attachants, un rythme haletant, une mythologie et une magie intrigantes ... mais de l’autre, une incompréhension grandissante. J’ai toutefois passé un bon moment de lecture, même si je ne saisissais pas tout : du suspense, des mystères, des trahisons, des retournements de situation, des possessions, des traques … tous les éléments étaient là pour me captiver et me pousser à enchainer les chapitres à toute vitesse ! C’est vraiment un livre qui vous happe et qui, du coup, vous permet de vous évader du quotidien ! J’ai apprécié l’originalité de ce livre, qui se déroule dans un cadre géographique et historique fort atypique en littérature jeunesse … et qui par conséquent se démarque vraiment des autres ! Ce fut donc une lecture sympathique qui aurait mérité plus d’approfondissement pour être véritablement géniale …

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/09/lhonneur-des-ombres-nicolas-cluzeau.html

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    Couverture du livre « Chroniques de la mort blanche t.1 : Avant les ténèbres » de Nicolas Cluzeau aux éditions Editions Du 38

    Ramettes sur Chroniques de la mort blanche t.1 : Avant les ténèbres de Nicolas Cluzeau

    Je me lance à la découverte de la « Collection du fou » des Editions du 38 afin de faire une petite incursion dans le monde de la Fantasy qui me manquait un peu…
    Le titre est très évocateur : "Chronique de la mort blanche. # Avant les ténèbres" ça ne présage rien de bon tout ça ! En tout cas...
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    Je me lance à la découverte de la « Collection du fou » des Editions du 38 afin de faire une petite incursion dans le monde de la Fantasy qui me manquait un peu…
    Le titre est très évocateur : "Chronique de la mort blanche. # Avant les ténèbres" ça ne présage rien de bon tout ça ! En tout cas on n'imagine pas des fleurs et des papillons... Surtout si on associe mort/ blanc et qu'on accompagne du mot "ténèbres"...
    Parlons de l’objet livre avant de lire… la couverture est belle, il fait moins de 300 pages et…. Il y aune carte détaillé de cet univers… Oui, vous le savez, c’est mon péché mignon ! Même si je suis nulle en géographie, j’adore les cartes des mondes imaginaires.
    La couverture nous présente Arline Von Crommlynk, jeune magicienne de seize ans accompagnée de son renard.
    Je disais que le premier tome faisait moins de 300 pages, c’est une belle longueur pour ne pas trop diluer le texte (oups je vais me faire incendier par certains auteurs !). Les chapitres sont courts (moins de quinze pages) et comme la focale change on est dans l’action… et l’envie de lire un chapitre de plus… les lecteurs comprendront.
    Lorsque l’on ouvre le roman et que l’on s’attarde sur la carte on se plonge déjà dans les noms des contrées qui vont envahir notre esprit…. Bien sûr on y retrouve des consonances qui nous renvoient au monde de la Fantasy : « haute terre », « marche » mais il ya aussi les noms imprononçables pour la méditerranéenne que je suis, qu’affectionnent les auteurs de Fantasy. Non le gaëlique n’est pas ma deuxième langue !
    Nous voici donc en Orlandie …
    On découvre ensuite la liste des noms des personnages principaux et leur fonction. On continue à s’imprégner des sonorités choisies par l’auteur.
    L’auteur n’en est pas à son coup d’essais, il a une jolie bibliographie, mais je le découvre que maintenant… que de lacunes !
    Me voilà partie pour la lecture d’une tétralogie, oups c’est trop tôt pour vous le dire ? En fait quelques pages vous suffisent pour savoir que vous voulez connaître la fin donc lire quatre étapes.
    Les dialogues sont plus nombreux que les descriptions. On y apprend beaucoup sur les intrigues au travers des discussions parfois enflammées. Le lecteur est aux aguets.
    On va suivre plusieurs groupes qui suivent deux « quêtes » différentes les uns recherchent d’où vient la maladie et comment la combattre, les autres sont dans les intrigues politiques et les guerres de pouvoir. Que ce soit sur mer ou sur terre. Donc nous avons droit alliances, des trahisons, des conciliabules et des jeux de stratégie… mais aussi de l’amour et de l’amitié…
    Ce qui m’a beaucoup plu c’est la place de la gente féminine (sous toutes les formes physiques). Dans l’univers de la Fantasy ce n’est pas toujours le cas. Je ne dis pas que le masculin n’est pas aussi au premier plan… il faut bien des despotes sanguinaires !
    N’oublions pas qu’il s’agit d’un premier tome et que tout ne peux être résolu. La mise en place des différents groupes et le début des hostilités nous entrainent dans de beaux corps à corps et l’affrontement avec des créatures diaboliques et magiques.
    Les personnages vont apprendre à se connaître et au passage le lecteur aussi. On va s’attacher à certains (il ne faut pas toujours !) et en haïr d’autres…
    Ce qui m’a plu, c’est qu’il y a plus d’action et de dialogues que de longues descriptions ce qui permet d’entrer tout de suite dans le vif du sujet. Ce n’est pas un tome de présentation.
    L’alternance entre les différents groupes ne se fait pas systématiquement. On va suivre sur plusieurs chapitres les manœuvres.
    Il y a une petite interprétation personnelle, mon imagination de lectrice a faire le parallèle avec le magicien d’Oz.
    Me voilà arrivé à la fin de ma chronique, j’ai essayé de ne rien vous dévoiler… juste un dernier mot il me faut la suite !