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Nathan Hill

Nathan Hill

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Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill aux éditions Gallimard

    sophie masteau sur Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill

    Un premier roman lors d'une rentrée littéraire qui en comporte plus de 580, comment le faire sortir du lot et prouver l'intérêt de ne pas passer à côté ? C'est certes le premier que je lis de la sélection mais il m'a été gentiment proposé par Babelio et Gallimard que je remercie énormément car...
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    Un premier roman lors d'une rentrée littéraire qui en comporte plus de 580, comment le faire sortir du lot et prouver l'intérêt de ne pas passer à côté ? C'est certes le premier que je lis de la sélection mais il m'a été gentiment proposé par Babelio et Gallimard que je remercie énormément car j'ai vraiment passé de grandes heures à découvrir ces 700 pages magiques.
    Sur la quatrième de couverture, John Irving est cité pour décréter que "Nathan Hill excelle dans l'art d'être génial".
    Et la filiation est évidente dès que l'on rentre dans cette saga familiale qui retrace l'histoire contemporaine de l'Amérique. J'ai tout de suite pensé au Irving de ses débuts, celui de "Le monde selon Garp" ou "Une prière pour Owen" qui m'avait fait tant rire...
    Nathan Hill a donc beaucoup d'humour et un sens de la narration remarquable. Les allers-retours dans le passé de la mère de son narrateur et dans son présent plutôt merdique nous attachent à Samuel Anderson.
    Abandonné par sa mère à l'âge de 11 ans, Samuel est obligé de reprendre contact avec elle lorsqu'elle est accusée par les médias américains du post 11 septembre, de terrorisme pour avoir attaqué en public un candidat à la présidentielle avec des gravillons...
    Prof à l'université et passionné d'un jeu en ligne ("le monde d'Elfscape") auquel il joue même sur son lieu de travail, Samuel doit honorer ses engagements auprès d'un éditeur à qui il a promis un roman depuis des années. La soudaine renommée de sa mère lui permet de promettre un roman scandale sur la vie de celle qui a été surnommée par les médias "Calamity Paker".
    Ce prétexte permet à Nathan Hill de retracer l'histoire d'une famille d'immigrés passionnante, au point que les 700 pages passées, on en redemande...

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    Couverture du livre « Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill aux éditions Gallimard

    Sevlipp sur Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill

    "Les fantômes du vieux pays" est un premier roman et l'auteur met haut la barre.
    Pour le New York Time c'est Le grand roman américain des deux dernières décennies. Il ne faut quand même pas exagérer...
    C'est un pavé de plus de 700 pages qui se lit facilement et qui rend parfaitement l'ambiance...
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    "Les fantômes du vieux pays" est un premier roman et l'auteur met haut la barre.
    Pour le New York Time c'est Le grand roman américain des deux dernières décennies. Il ne faut quand même pas exagérer...
    C'est un pavé de plus de 700 pages qui se lit facilement et qui rend parfaitement l'ambiance des campus américain de la fin des années 60 et des hypocrisies de la société américaine d'aujourd'hui.
    Les manœuvres de l'étudiante sont à cet égard édifiantes avec le peu de soutien que le professeur reçoit de son administration.
    C'est amusant et on se laisse prendre par l'intrigue.
    C'est aussi souvent très désabusé.
    C'est un tantinet long vers la fin mais cela reste intéressant et on veut savoir ce que vont devenir Faye et Samuel.
    Un roman qui reste donc agréable à lire.

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    Couverture du livre « Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill aux éditions Gallimard

    Fanfan Do sur Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill

    Ce roman m'a emportée telle une déferlante, sans que je m'en rende compte, au milieu d'une histoire à priori très ordinaire, avec des personnages tous plus azimutés les uns que les autres. Ça donne assez rapidement des situations et des dialogues délirants mais aussi des bons gros fous...
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    Ce roman m'a emportée telle une déferlante, sans que je m'en rende compte, au milieu d'une histoire à priori très ordinaire, avec des personnages tous plus azimutés les uns que les autres. Ça donne assez rapidement des situations et des dialogues délirants mais aussi des bons gros fous rires…
    En tout cas pour la première partie.

    La deuxième partie nous raconte les jeunes années de Samuel le personnage principal. Ça a le goût sucré de l'enfance, de l'amitié et des jeux auxquels on se donne à fond quand on est petit. L'auteur a réussi à me faire croire que l'âge tendre est un chouette moment de la vie…

    En fait, les différentes parties - dix au total - alternent entre présent et passé des différents personnages et personnellement j'adore car je trouve que ça donne un attrait particulier à l'histoire.
    Samuel veut comprendre pourquoi sa mère est partie un jour pour toujours et il part en quête de son histoire familiale.

    Chapitre après chapitre on voit apparaître un panorama de l'Amérique sur plusieurs décennies.
    C'est fascinant de voir comme le monde a évolué… pas toujours dans le bon sens d'ailleurs.
    Les filles à qui on disait dans les années 60 de bien choisir sa voie pour trouver un mari qui gagnerait bien sa vie, et surtout d'être une bonne épouse attentive au bien-être de son époux. Oui, parce qu'à l'époque, l'ambition des femmes semblait passer forcément par la réussite du mari, donc pas d'autre issue que le mariage. Mais quelle sinistre perspective !
    On en apprend plus sur les étudiants chevelus anti guerre du Vietnam, pour la libération sexuelle et les droits des femmes, qui manifestaient pacifiquement mais étaient réprimés dans la violence. Ce vieux monde que les jeunes tentaient de déboulonner se défendait en faisant couler le sang…
    Ah les violences policières !!!
    Et cette Amérique devenue hyper sécuritaire après le 11 septembre.
    Ce roman est fait d'avants et d'après.
    Ça nous fait aussi comprendre que les personnages sont beaucoup plus profonds qu'ils ne paraissent au premier abord. C'est tout simplement passionnant.

    J'ai adoré et dévoré cette histoire, sorte de road trip à travers le temps. Un grand beau roman américain !!!
    Coup d'essai ? Non ! Un coup de maître pour Nathan Hill dont c'est pourtant le premier roman, qu'il a mis dix ans à écrire !

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    Couverture du livre « Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill aux éditions Gallimard

    Franck FINET sur Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill

    Samuel est professeur de littérature près de Chicago. Sa vie se limite à ses cours et aux heures passées à jouer en ligne au " Monde d’Elfscape".
    Le gouverneur Parker, conservateur intégriste, est attaqué par une femme qui lui jette des craviillons. Rien d'extraordinaire mais les médias...
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    Samuel est professeur de littérature près de Chicago. Sa vie se limite à ses cours et aux heures passées à jouer en ligne au " Monde d’Elfscape".
    Le gouverneur Parker, conservateur intégriste, est attaqué par une femme qui lui jette des craviillons. Rien d'extraordinaire mais les médias s'emballent, Faye Andresen est arrêtée, sa vie jetée en pature.
    Hors, il s'avère que Faye est la mère de Samuel qui l'a abandonnée à l'âge de 11 ans.
    Le décor est planté, l'auteur va reconstituer le parcours de cette femme, héroïne de la Gauche américaine en 1968, militante déterminée.
    Nathan Hill brosse le portrait de l'Amérique des années 1968 à aujourd'hui au travers un anti-héros à la recherche de sa vérité.

    Un premier roman comme un coup de maitre. Au delà des photographies des états-unis à différentes périodes, l'auteur nous interroge sur le sens de la vie et sa vacuité. Quleques pages lumineuses, d'une puissance rare.
    Un humour corrosif servi par une écriture flamboyante.
    Un roman sur les travers de nos sociétés modernes et le vide de nos vies.
    Une oeuvre profonde, qui donne à réfléchir et à philosopher.
    Nathan Hill sera-t-il capable de réïtérer une telle maestria pour un prochain roman ?
    La barre est très haute.
    Je ne peux que vous encourager à dévorer ce bijou de la littéraure US.