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Je suis fan de Morgan Audic. Je ne suis jamais déçue. Je suis toujours surprise par sa capacité à m'apprendre des faits historiques et à m'entraîner dans une intrigue policiere haletante à l'atmosphère unique. Il maîtrise son sujet et aime ses personnages pugnaces et incorruptibles. Il fait ici le choix d'une double enquête que le lecteur, en apnée, attend impatiemment de voir se recouper.
L'histoire :
Archipel du Svalbard, Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde. On découvre le corps d’une femme vraisemblablement déchiquetée par un ours.
Norvège continentale, les îles Lofoten. Le cadavre d’une ex-journaliste est retrouvé sur une plage isolée.
A priori rien ne lie ces victimes si ce n’est qu’elles s’intéressaient de près aux mammifères marins. L’une était doctorante en biologie arctique, l’autre, à la tête d’une agence d’excursion en mer.
Dans ces régions glacées, faites d’anciennes cités minières désolées, d’enclaves russes et de conflits politiques qui ne demandent qu’à rejaillir, une flic pugnace et un reporter de guerre en déroute remontent une piste sanglante, se confrontant à la réalité d’une terre où la nature est une marchandise et ses défenseurs des cibles de choix.
Un thriller intense aux confins sauvages de l’arctique.
Un énorme polar au suspens fou au milieu d'une nuit hivernale interminable où l'isolement des villages norvégiens et la beauté froide des fjords murmurent l'urgence de préserver la sauvagerie des animaux polaires.
Ce troisième roman de l'auteur est aussi soigné et bien documenté que les précédents.
Il nous emmène tout au nord de la Norvège sur des archipels situés dans des mers glacées, au pays où la nuit dure 24 heures à certains moments de l'année.
Des passionnés de l'environnement et de l'avenir de nos enfants s'opposent à des pêcheurs attachés aux méthodes ancestrales, à des fonctionnaires manipulés par des autorités d'un autre âge.
Tout cela sur fond d'enquête policière.
Je recommande ce roman de Morgan Audic et ses précédents romans (parus en Poche).
Un polar réfrigérant ,d'actualité aux confins de l'Arctique .!!!!La nature attaquée,les belugas en danger,avec des remarques "politiques"sur des sujets actuels:passionnant.
A Longyearbyen, ville la plus septentrionale de la terre, Lottie Sandvik, enquêtrice souffrant de stress post-traumatique, est appelée sur une scène de crime animal : une doctorante en biologie arctique, Agneta, aurait été attaquée et tuée par un ours. En parallèle, sur les îles Lofoten, Nils Madsen, reporter de guerre, s’étonne que son ancienne petite amie Åsa, patronne d’agence d’excursions maritimes, se soit suicidée…
Morgan Audic maîtrise assurément son sujet. Les descriptions de l’archipel du Svalbard sont vraiment réussies et le lieu est particulièrement intrigant : les ressources de ce territoire géré par la Norvège peuvent être exploitées par n’importe quel pays, ce qui explique une présence russe importante.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour créer un contexte propice à un polar : un endroit isolé et peu peuplé, des tensions géopolitiques, la lutte entre pêcheurs et activistes de la protection animale …
L’auteur sait mener une enquête - et ici, même deux - d’une manière efficace : Lottie et Nils sont des enquêteurs attachants, qui ont d’ailleurs le potentiel pour devenir des personnages récurrents; l’intrigue, pleine de rebondissements et de fausses pistes, est bien ficelée.
Alors pourquoi ce petit goût de déception ? Paradoxalement c’est un livre que j’aurais plus apprécié s’il n’y avait pas eu le nom de Morgan Audic sur la couverture. Il a mis la barre tellement haut avec son précédent roman, « De bonnes raisons de mourir », l’un de mes policiers préférés, que j’attendais de sa part un livre plus dense, plus original aussi. Il y a pléthore de polars qui se déroulent dans les pays nordiques et aussi maîtrisé et haletant qu’il soit, « Personne ne meurt à Longyearbyen » ne se démarque pas vraiment.
C’est un bon polar, bien écrit, efficace, dont les pages se tournent toutes seules, qui plaira certainement à tout lecteur ne connaissant pas encore l’auteur, mais qui m’a semblé en deçà du talent de Morgan Audic.
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