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Le Joker fait partie des personnages les plus charismatiques, énigmatiques de l’univers DC. Il est l’un des premiers noms auxquels on pense quand il s’agit d’un méchant. Il est le MAL. Je le connais plus sur les écrans que dans les pages des comics. Impossible pour moi de restituer cet album dans la mythologique « Batman ». J’en parlerai donc de mon sentiment de lecture.
Le graphisme est vraiment très fort, jouant malicieusement sur le miroir entre le chevalier noir et le fou blanc. Le premier cache son visage, sa véritable nature derrière un masque et un traumatisme. Le second se dévoile dans toute sa folie. Mitch Gerads joue sur cet aspect, ce qui renforce la confrontation permanente entre ces deux êtres. Tous les deux sont aveuglés par une certaine folie et la rage est présente autant chez l’un que chez l’autre. La narration est musclée, portée par des couleurs contrastées.
Ce qui marque également c’est le travail de la voix du Joker. Dans les premières pages, ses dialogues ne sont pas dans des bulles mais dans des cases sur fond noir. La parole est séparée du corps. Cette coupure nous amène a nous concentrer sur le texte, sur la violence, la férocité, la cruauté de cet homme. Alors quand la mise en scène retrouve une forme classique, on entend le rire du Joker différemment. Cette impression est vraiment une belle réussite car ce procédé ouvre le comics et nous amène vers le Joker autrement.
Tom King nous livre un album au contenu particulier. Mélangeant Mythologie, super-héros et Psychologie, il nous ammenne pour une aventure hors du commun.
Suivant le quotidien de Scott Free, nous découvrons un super-héros, plutot méconnu, ce retrouvant malgré lui au cœur d'une guerre qui n'est pas,ou plus, là sienne. N'aspirant alors qu'à une chose,vivre tranquillement sur terre avec sa femme il va sans cesse être ramener dans ce conflit inter planétaire.
Bon... je pensais que cet album allait être un coup de coeur, au vu des similitudes avec ce qu'a pu faire Moore sur Watchmen, mais finalement Tom King ne m'aura pas transporté. Je ressorts extremement frustré par cette lecture, a aucun moment je n'ai réussi à aprecier l'intrigue. Au contraire j'ai même eu cette énervante impression de subir ces 304 pages...
Cependant, j'ai trouvé le travail de Mitch Gerads agréable. Il arrive à nous faire ressentir les multiples émotions qui traversent notre héros avec un style vraiment très séduisant. De plus j'ai trouvé pertinant son choix des planches en gaufrier. Ce découpage que j'avais découvert avec Watchmen colle tout aussi bien à cet album
En bref, Mister Miracle se révèle être pour moi une vrai déception...peut etre en attendais-je trop...
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