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Courte nouvelle pleine de poésie pour dire la condition humaine dans une histoire touchante où deux êtres solitaires vont l'un vers l'autre.
Le texte est construit sur une opposition .
Il y a la morbidité d'une jeune femme élevant seule son enfant de 2 ans , enfant dont le développement accuse un retard.Cette femme est toujours sur le fil. Il y a la force de vie qui habite les immigrés que l'on croise sur les côtes de Sicile,celle des personnes âgées souffrantes, la crainte de mourir du voisin hypocondriaque.Et si cette opposition n'était que temporaire ?
La femme et le voisin vont se parler de mieux en mieux…
L'oeuvre de Milena Agus est très inégale et le livre Sens dessus dessous est agréable à lire, sans plus
même si le choix de dérouler des séquences de la vie d'un microcosme hétéroclite est un aspect intéressant. Ce huis clos dit la vie de femmes jeunes et beaucoup moins jeunes cabossées par la vie et d'un violoniste Mr. Johnson qui vieillit mal. Leur appartement respectif est une métaphore de leur vie , l'on vit dans l'entresol
quand l'on est pauvre , l'on vit a l'étage noble si l'on est argenté. Mais dans ce microcosme, les séparations ne sont pas étanches et Anna du dessous va faire le ménage dans l'appartement du dessus, chez Mr. Johnson jusqu'à y faire sa place.C'est sans compter sur le retour de Mme Johnson car il y en a bien une...
n beau livre sur l'attachement au « pays »,le détachement, le retour au pays.
Les « terres promises » sont multiples mais pas forcément mirifiques.
De beaux passages sur le labyrinthe des relations femmes-hommes.
Le récit parle de la Sardaigne mais vise à l'universel.
Sardaigne, trois générations de femmes.
Il y a la grand-mère, née dans les années 20, considérée comme folle à l’époque, parce que trop décalée, inadaptée à la vie dans laquelle elle aurait dû trouver sa place, trop passionnée pour convaincre les candidats au mariage, effrayés, encombrés par ce tempérament aussi ardent. En réalité, une femme dépressive, parce que née trop tôt et/ou au mauvais endroit. Presque vieille fille, elle finit par se marier avec un homme plus âgé, veuf, qui en l’épousant éteint sa dette envers cette belle-famille qui l’a recueilli alors qu’il était réfugié de guerre. Un mariage sans amour romantique mais avec de l’amour charnel, qui n’aboutit pourtant à aucune grossesse, la faute sans doute à ce « mal de pierres », c’est-à-dire des calculs rénaux.
Envoyée en cure thermale, elle y rencontre le Rescapé, estropié de guerre, une rencontre qui la marque à vie.
Et neuf mois après son retour de cure, un fils naît, enfin, inespéré.
Puis il y a la petite-fille qui, une fois adulte, nous raconte l’histoire de cette grand-mère, et nous parle un peu d’elle-même.
Entre les deux, il y a la mère, qui a épousé le fils quasi-miraculeux devenu pianiste célèbre. La narratrice nous en parle un peu également, de son père aussi, avant de remonter une génération et d’évoquer la grand-mère maternelle.
Voilà une semaine que j’ai terminé ce court roman, et je m’aperçois que je n’ai presque rien retenu de ces personnages secondaires. Le début du roman est centré sur l’histoire de la grand-mère paternelle et, malgré les flash-back et le manque de repères temporels, l’ensemble tient plutôt bien la route. Mais ensuite, à mesure que d’autres personnages interviennent, la trame s’effiloche, le récit se distend, on ne comprend plus toujours qui parle de quoi et à quel moment. La construction devient brouillonne, la narration confuse et précipitée, pour ne pas dire bâclée. On sent bien l’énergie que l’auteure a voulu mettre dans son récit, mais elle est mal maîtrisée, et le thème de la femme mal dans sa vie n’est pas assez exploité, de même que les portraits des autres femmes, qui ne sont qu’ébauchés.
Autant de défauts qui m’ont gâché la lecture de ce roman, qui aurait pu être autrement puissant et touchant.
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