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Mikael

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Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Harlem Tome 1 » de Mikael aux éditions Dargaud

    ziggy sur Harlem Tome 1 de Mikael

    Cet album de Mikaël, comme l’indique son titre nous plonge dans le Harlem des années trente. C’est une fiction à caractère historique, librement inspirée de personnages, lieux et évènements réels entremêlés d’éléments imaginaires.
    C’est vingt ans plus tôt que Stéphanie St. Claire, jeune...
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    Cet album de Mikaël, comme l’indique son titre nous plonge dans le Harlem des années trente. C’est une fiction à caractère historique, librement inspirée de personnages, lieux et évènements réels entremêlés d’éléments imaginaires.
    C’est vingt ans plus tôt que Stéphanie St. Claire, jeune servante antillaise a débarqué à New York et s’est affranchie de la servilité ancestrale. Depuis une dizaine d’années elle règne sur la loterie clandestine d’Harlem. Elle est devenue la femme la plus riche des Etats-Unis mais cette ascension d’une femme, qui plus est noire, fait grincer les dents tant de la police locale corrompue que de la mafia blanche. Dutch Schultz, dit le « Hollandais », mafieux sans scrupule a bien l’intention de faire main basse sur son royaume. Mais Stéphanie St.Claire, « Queenie » « La Frenchy » n’a nullement d’intention de céder aux menaces ni de se laisser déposséder. Avec la Grande dépression et la prohibition, la mafia blanche a vu ses profits considérablement diminuer, avec la fin de la prohibition elle voit Harlem comme une zone à conquérir pour renflouer ses caisses. Queenie qui s’entête à refuser de se mettre sous la protection de Lucky Luciano va donc devoir se défense seule en utilisant les mêmes armes que ses agresseurs.
    Cet album qui fait partie d’un diptyque nous transporte au cœur du quartier noir de Harlem dans les années 1930 durant la Grande dépression et la prohibition. On y rencontre une femme forte et énigmatique engagée pour la défense de la communauté Afro-Américaine. On découvre son passé par petites touches avec des planches en noir et gris sans aucune bulle qui contrastent avec le clair-obscur en camaïeu de marron, jaune et noir du reste de l’album. Cette ambiance graphique sombre et froide colle parfaitement bien à l’atmosphère de corruption, de misère, de violence, de guerre des gangs qui règne dans ce quartier abandonné de tous mais dans lequel les plus hautes personnalités viennent s’encanailler à la nuit tombée dans les nombreux clubs de jazz .

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    Couverture du livre « Harlem Tome 2 » de Mikael aux éditions Dargaud

    bulle.noire sur Harlem Tome 2 de Mikael

    Retour dans le Harlem de l'entre deux guerres, la voix de Stéphanie St Clair résonne pour tenter de défendre un territoire qui suscite les convoitises. Sa loterie clandestine fait des envieux et Queenie a fort à faire pour maîtriser la concurrence de la mafia et les soupçons d'une police...
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    Retour dans le Harlem de l'entre deux guerres, la voix de Stéphanie St Clair résonne pour tenter de défendre un territoire qui suscite les convoitises. Sa loterie clandestine fait des envieux et Queenie a fort à faire pour maîtriser la concurrence de la mafia et les soupçons d'une police corrompue.

    Mikaël conclut ici le troisième diptyque de sa série new-yorkaise après Giant et Bootblack. On y suit le parcours d'une femme hors du commun, de son enfance en Martinique à son arrivée à NY en 1911. Elle y gravira les échelons de la pègre et fera fortune grâce au fameux jeu des nombres sans jamais cesser de défendre et aider la cause afro-américaine.

    Le dessin de Mikaël est incomparable, il donne vie au New-York des années 30 avec son style reconnaissable de suite. Fruit d'un travail documentaire riche, de repérages sur place, il met en scène Harlem, des personnages ayant réellement existé, et éclaire le parcours de la Queen à l'aide de flashbacks bien utiles.

    Le tout donne deux albums superbes qui content le destin d'une femme forte devenue à la fois cheffe de gang redoutée et bienfaitrice de son quartier. .. un temps fort de cette pré-rentrée BD !

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    Couverture du livre « Harlem Tome 1 » de Mikael aux éditions Dargaud

    Lamelys sur Harlem Tome 1 de Mikael

    Après la sublime découverte de "Bootblack" il me tardait de découvrir l’histoire de Stéphanie St. Clair, dite Queenie dans ce quartier populaire bercé par la culture afro-américaine vu par un auteur dont j’apprécie le travail.

    Mikael nous plonge fin des années 30 où la prohibition en passe...
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    Après la sublime découverte de "Bootblack" il me tardait de découvrir l’histoire de Stéphanie St. Clair, dite Queenie dans ce quartier populaire bercé par la culture afro-américaine vu par un auteur dont j’apprécie le travail.

    Mikael nous plonge fin des années 30 où la prohibition en passe d’être abrogée déclenche la rage des organisations criminelles en quête de territoires pour maintenir leurs profits à flots.
    Ancienne esclave martiniquaise, devenue la "Queen" de Harlem avec le développement d’une loterie clandestine, Stéphanie St.Clair, femme forte et indépendante ne compte pas se laisser déposséder de son empire par la mafia ou encore les autorités qui abusent de leur pouvoir pour l’atteindre.

    Une nouvelle fois je dis "ouahhh" devant les planches de Mikaël. Harlem prend vie sous son crayon à coup de note jazzy, de faciès caractérisés, d’atmosphère Afro-Caribéenne quand elle n’est pas teintée du danger de la rue, le tout dans une architecture détaillée et soignée. Si la colorisation navigue dans des nuancés de brun, de noir et de vert, elle se teinte de bleu et de jaune par moment.
    Une compo graphique sublime qui m’a séduite de bout en bout !

    Un mélange d’histoire et de fiction pour ce portrait qui m’a plu avec la bonne surprise de lire un créole juste et adéquat donnant une part de réalisme.
    Le seul bémol … l’attente pour la suite !

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    Couverture du livre « Bootblack Tome 2 » de Mikael aux éditions Dargaud

    mccb78 sur Bootblack Tome 2 de Mikael

    Al Chrysler est le seul survivant de son bataillon sur le vieux continent pendant la seconde guerre mondiale. Al Chrysler est né sur le sol américain de parents allemands et juifs qui ont fui leur pays. Mais Al renie ses origines. Il va devenir Bootblack ( cireur de chaussures), intégrer la...
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    Al Chrysler est le seul survivant de son bataillon sur le vieux continent pendant la seconde guerre mondiale. Al Chrysler est né sur le sol américain de parents allemands et juifs qui ont fui leur pays. Mais Al renie ses origines. Il va devenir Bootblack ( cireur de chaussures), intégrer la pègre , finir en prison et à sa libération, s’enrôler dans l’armée. C’est donc sur le continent européen, en Allemagne dont sont originaires ses parents que ses souvenirs vont lui revenir.

    Encore une fois, Mikaël nous transporte aux États Unis . Dans ce diptyque en noir et blanc, nous suivons la guerre des gangs qui a eu lieu dans les rues de New York. On y retrouve l’ambiance de Luca Di Fulvio et son gang des rêves.
    Al Chrysler n’est pas son vrai nom mais le rêve américain est plus fort. Il a fallu qu’il se débrouille comme il a pu pour survivre. Et suivre Al , dans ces deux volumes, est un plaisir.
    Mikaël sait nous raconter de belles histoires en noir et blanc sur deux volumes. Le dessin est merveilleux, les personnages et l’ambiance sont à la hauteur de ce que le/ la lecteur-ice est en droit d’attendre. Pas de déception. Même si le premier volume m’a semblé un peu moins bon que le deuxième.
    Bootblack est donc dans la lignée de Giant, premier diptyque que j’ai lu de cet auteur, et c’est une réussite. Je ne pourrai que vous conseiller de lire ces deux séries.