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Michèle Pedinielli

Michèle Pedinielli

Michèle Pedinielli est née à Nice d’un mélange corse et italien. Elle est « montée à la capitale » pour devenir journaliste pendant une quinzaine d’années.  De retour dans sa ville natale, elle décide de se consacrer à l’écriture. Son premier roman, le polar Boccanera, est publié en 2018.

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Michèle Pedinielli est née à Nice d’un mélange corse et italien. Elle est « montée à la capitale » pour devenir journaliste pendant une quinzaine d’années.  De retour dans sa ville natale, elle décide de se consacrer à l’écriture. Son premier roman, le polar Boccanera, est publié en 2018.

Articles en lien avec Michèle Pedinielli (1)

Avis sur cet auteur (19)

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    Couverture du livre « Sans collier » de Michèle Pedinielli aux éditions Editions De L'aube

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur Sans collier de Michèle Pedinielli

    « Sans Collier » est le 4e tome des aventures de la détective privée niçoise Ghjulia Boccanera : le premier m’a laissée mitigée, j’ai beaucoup aimé le deuxième, adoré le troisième et malheureusement, retour à la case départ avec celui-ci.

    Ghjulia est toujours aussi attachante, avec sa...
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    « Sans Collier » est le 4e tome des aventures de la détective privée niçoise Ghjulia Boccanera : le premier m’a laissée mitigée, j’ai beaucoup aimé le deuxième, adoré le troisième et malheureusement, retour à la case départ avec celui-ci.

    Ghjulia est toujours aussi attachante, avec sa ténacité et ses valeurs très humaines, et l’ambiance est toujours aussi réussie.

    Cependant j’ai eu du mal à entrer dans ce récit qui s’éparpille entre de multiples intrigues, et plusieurs types de narrations. Ghjulia est mandatée par un inspecteur du travail pour enquêter sur des accidents dans le secteur du bâtiment … en parallèle, on suit Ferdi, marginal allemand et muet, qui croit avoir reconnu dans la rue une femme qu’il pensait morte depuis quarante ans. L’histoire nous emmène en Italie dans les années 70, au sein d’un groupe de jeunes anti-fascistes …

    J’ai beaucoup aimé cette partie italienne, moins son pendant français, entre amnésie et coïncidences un peu grosses…et l’enquête de Ghjulia sur les chantiers est inutilement embrouillée…

    Pas très grave… vivement le prochain tome, je suis sûre qu’il me plaira !

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    Couverture du livre « Boccanera » de Michèle Pedinielli aux éditions Editions De L'aube

    Fanfan La Tulipe sur Boccanera de Michèle Pedinielli

    Nice ( ville dont l’autrice est originaire, elle connait donc son sujet!).
    La détective privée Ghjulia Boccanera est contactée par un jeune homme, suite à la mort inexpliquée de son compagnon, ingénieur du BTP et retrouvé sans vie sur le sofa de son appartement. Ghjulia, ou Diou pour les...
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    Nice ( ville dont l’autrice est originaire, elle connait donc son sujet!).
    La détective privée Ghjulia Boccanera est contactée par un jeune homme, suite à la mort inexpliquée de son compagnon, ingénieur du BTP et retrouvé sans vie sur le sofa de son appartement. Ghjulia, ou Diou pour les intimes, prend sa mission au sérieux et se lance à corps perdu dans cette quête. Accompagnée malgré elle par son ex-mari, Jo, commissaire qui se retrouve en charge de l’enquête officielle. Un polar qui se dévore grâce à plusieurs éléments que j'adore: une intrigue efficace, du rythme et une écriture fluide avec une touche d’humour.

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    Couverture du livre « Sans collier » de Michèle Pedinielli aux éditions Editions De L'aube

    Les Lectures de Cannetille sur Sans collier de Michèle Pedinielli

    Le quatrième opus des enquêtes de la détective privée Ghjulia Boccanera, dite Diou, la ramène dans sa ville, Nice, également celle de l’auteur, où un ami inspecteur du travail la charge de retrouver un ouvrier roumain, subitement disparu alors qu’il travaillait sur un chantier de construction...
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    Le quatrième opus des enquêtes de la détective privée Ghjulia Boccanera, dite Diou, la ramène dans sa ville, Nice, également celle de l’auteur, où un ami inspecteur du travail la charge de retrouver un ouvrier roumain, subitement disparu alors qu’il travaillait sur un chantier de construction immobilière. Mais voilà qu’elle reçoit des menaces dans sa boîte aux lettres, la visant semble-t-il autant que son colocataire, Dan, galeriste homosexuel…

    A cette trame principale s’entrelacent deux autres récits. L’un nous fait revivre les années de plomb en Italie, aux côtés de jeunes activistes, jusqu’à l’attentat de la gare de Bologne, l’attaque terroriste la plus importante et la plus meurtrière du XXe siècle en Europe. L’autre nous plonge dans la mémoire défaillante d’une femme qui tente désespérément de se souvenir des raisons qui l’ont menée, de cela elle est sûre, à tuer.

    Avec son ironie, sa verve qui coule comme elle pense, dans une langue très orale, et sa cinquantaine travaillée par les impasses sentimentales et par une ménopause omniprésente dans la narration, Diou en friserait presque la version vieillie d’une héroïne de chick lit. Heureusement, le mélange de trois intrigues venu brouiller les pistes en de trompeurs concours de circonstances, le prolongement contemporain d’authentiques faits historiques qui ont marqué durablement l’Italie, et le regard lesté de colère que porte l’auteur sur les dérives de sa ville et, à travers elle, de la société toute entière, s’allient plus honorablement pour rendre le livre intéressant.

    De l’activité terroriste en Italie dans les années quatre-vingts à l’attentat de Nice en 2016, Michèle Pedinielli évoque ainsi la difficulté de se reconstruire sur un passé sanglant. Entre promoteurs véreux et frénésie immobilière qui bétonne la périphérie de Nice, elle s’en prend aux conditions de travail sur les chantiers, à l’exploitation des sans-papiers, aux marchands de sommeil. Toute une misère sur laquelle grandit comme un cancer le trafic de stupéfiants et le mortifère mirage de l’argent facile. Toute une criminalité qui se paye au prix fort dans le monde d’en-bas, mais s’en tire parfois en toute impunité dans celui d’en-haut. Ne reste plus que l’homophobie pour alimenter les révoltes de Diou, dans un tumulte émotionnel qui lui fait prendre parti, encore et toujours, pour les cane sciolti, ces chiens sans collier, comme on appelait les jeunes Italiens des années soixante-dix qui récusaient toute appartenance politique pour mieux rêver de changer le monde.

    Malgré quelques réserves sur la tendance à la dilution dans les hormones de l’intellect de son personnage principal, ce polar à l’ironie mordante qui ne bâillonne pas ses coups de gueule reste une lecture agréable, pour un portrait tout en contraste et en zones d’ombre de la ville de Nice, si chère à l’auteur.

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    Couverture du livre « Sans collier » de Michèle Pedinielli aux éditions Editions De L'aube

    Alex-Mot-à-Mots sur Sans collier de Michèle Pedinielli

    Diou est de retour à Nice pour une nouvelle enquête demandée par un de ses ami contrôleur sur les chantiers. Beaucoup trop d’accidents ont eu lieu sur un des projet phare de la ville, et un travailleur étranger a même disparu.

    En parallèle, nous suivons Ferdi, sourd et muet, depuis qu’il...
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    Diou est de retour à Nice pour une nouvelle enquête demandée par un de ses ami contrôleur sur les chantiers. Beaucoup trop d’accidents ont eu lieu sur un des projet phare de la ville, et un travailleur étranger a même disparu.

    En parallèle, nous suivons Ferdi, sourd et muet, depuis qu’il s’est enfui d’Allemagne jusqu’à sa rencontre avec deux soeurs italiennes.

    J’ai aimé suivre ces deux histoires : celle de Ferdi qui croise la route des cane scolti, les chiens sans collier, jeunes révolutionnaires qui veulent changer le pays ; et celle de Diou sur des disparitions de travailleurs.

    J’ai aimé suivre Diou dans les rues de Nice de jours comme de nuits.

    J’ai aimé que les deux histoires se recoupent, avec celle de l’explication de la mort d’un riche industriel.

    J’ai aimé l’humour discret qui émaille le récit ; le caractère sans concession de Diou.

    Un roman qui parle de travailleurs clandestins moldaves (rappelez-vous le tube de O-zone) ; de trafic de drogue à grande échelle sur la ville ; de jeunesse révolutionnaire italienne ; de l’attentat de Bologne du 2 août 1980 ; et de galeries d’art.

    Un roman riche mais pas trop malgré les premiers signes de la ménopause et ses incontrôlables bouffées de chaleur.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du leitmotiv du bananier en pot que déteste Diou.

    https://alexmotamots.fr/sans-collier-michele-pedinielli/

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