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Michel Ragon

Michel Ragon

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Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Enfances Vendeennes » de Michel Ragon aux éditions Points

    Franck FINET sur Enfances Vendeennes de Michel Ragon

    Dans ce court ouvrage (152 pages), Michel Ragon revient sur son enfance en Vendée et son adolescence nantaise.
    Une enfance tiraillée entre la lignée maternelle et paternelle .
    Le grand-père Sourisseau, un taiseux qui avait appris à écouter et qui parlait le langage des plantes.
    Un homme...
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    Dans ce court ouvrage (152 pages), Michel Ragon revient sur son enfance en Vendée et son adolescence nantaise.
    Une enfance tiraillée entre la lignée maternelle et paternelle .
    Le grand-père Sourisseau, un taiseux qui avait appris à écouter et qui parlait le langage des plantes.
    Un homme placide et muet, coincé entre une épouse animatrice du foyer et une fille veuve et maussade.
    L'autre famille - celle des Ragon- artisans bourreliers, fut le grand divertissement de l'auteur.
    Des virées au bord de la mer en Dix Chevaux Citroen, de longues discussions avec les cousins et les tantes.
    Une scolarité chez les frères des écoles chrétiennes ou l'instruction se paye dans la douleur.
    Pour ceux qui n'y parviennent pas, "l'école-sans-Dieu" ( la Laïque) guette....
    Une adolescente nantaise pendant laquelle sa mère s'affranchie de ses parents .
    Une odyssée nantaise, une déclaration d'amour à cette ville portuaire qui deviendra une cité fluviale .
    Michel Ragon nous fait visiter la ville comme le ferait un guide touristique avec sa géographie et son histoire .

    On serait tenté d'en conclure; "c'était mieux avant " mais la vérité est plus subtile.
    Néanmoins, Michel Ragon parvient à nous faire aimer une ville qui a connu ses premiers pas en autonomie, ses premières amours.
    Une plongée dans la Vendée de l'après-guerre. Des vies simples mais riches en partage, en émotion.
    152 pages intenses, dans la lignée des écrivains de la ruralité.
    J'ai pris un immense plaisir à lire ces quelques pages qui me ramènent à mes grands-parents .
    Un superbe moment de lecture !

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    Couverture du livre « L'accent de ma mère » de Michel Ragon aux éditions Albin Michel

    Franck FINET sur L'accent de ma mère de Michel Ragon

    Michel Ragon revient sur son adolescence à Nantes après quelques annés d'une enfance heureuse à Fontenay-le-Comte après de sa grand-mère.
    Une adolescence auprès d'une mère à l'accent trainant de l'Ouest. Un accent paysan qui fait la voix grasse, comme imprégniée de terre humide. Une autre...
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    Michel Ragon revient sur son adolescence à Nantes après quelques annés d'une enfance heureuse à Fontenay-le-Comte après de sa grand-mère.
    Une adolescence auprès d'une mère à l'accent trainant de l'Ouest. Un accent paysan qui fait la voix grasse, comme imprégniée de terre humide. Une autre langue, une autre culture, une identité culturelle, celle de sa tribu. Le patois, langue de la quotidienneté vulgaire.
    Une mère condamnée à un veuvage prématuré, à la solitude hautaine.
    Une mère timide, réservée, pensive, qui vit sa vie comme une longue attente.
    L'attente des visites de son fils qui a rejoint Paris, son ennui , ses maladies.
    Mais également une mère qui dévore les romans de Pierre Loti, échange de longues lettres avec ses ex- employeurs et son fils.
    Une mère qui aime le "Moderne", signe de réussite sociale.

    J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman qui fait le lien avec celui de sa petite enfance en Vendée auprès de sa grand-mère adorée ("Un rossignol chantait" )
    Une ode à la vendée, "mangée par l'eau du ciel et l'eau de la mer".
    Un récit autobiographique qui aborde les figures locales (Rabelais, .... ) , les guerres de vendée, l'immigration au Canada et la fondation de l'Acadie.
    Un excellent moment de lecture régionale !

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    Couverture du livre « Un rossignol chantait » de Michel Ragon aux éditions Le Livre De Poche

    Franck FINET sur Un rossignol chantait de Michel Ragon

    Souvenirs d'une enfance vendéenne à Fontenay-le-Comte.
    Michel Ragon tente de reconstituer la vie de ses grands-parents. Enfants "gagés", domestiques dans une Gentilhommière du Bocage vendéen. A la mort du baron, ils rejoignent Fontenay-le-Comte et tentent de se fondre dans cette vie villageoise...
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    Souvenirs d'une enfance vendéenne à Fontenay-le-Comte.
    Michel Ragon tente de reconstituer la vie de ses grands-parents. Enfants "gagés", domestiques dans une Gentilhommière du Bocage vendéen. A la mort du baron, ils rejoignent Fontenay-le-Comte et tentent de se fondre dans cette vie villageoise qu'ils connaissent peu.
    C'est avant tout une déclaration d'amour pour une grand-mère aimante, taiseuse mais au caractère bien trempée.
    C'est elle qui "porte la culotte" et que son grand-père surnommera "le Commandant".
    Une grand-mère qui lui transmettra les valeurs d'une vie simple faite de peu de mots mais de beaucoup d'attention .
    On découvre la vie villageoise vendéenne en cette première moitié du XX ième siècle.
    La forte présence des animaux (poules, lapins, ... ) dans le quotidien. Le marché aux bestiaux attendu par la population .
    La religion ; les messes dominicales, la procession de la Fête-Dieu et du Boeuf-gras.
    La mort et la maladie que guérisseurs , rebouteux et accessoirement les médecins tentent de braver.
    La peur de la nuit et de la maréchaussée...
    Mais également, les spécialités culinaires; les Sablaises qui viennent vendre des sardines à la douzaine.
    Les vendéens, "ventres à choux", se nourrissant de mojettes (haricots), cagouilles (escargots) et tourtisseaux (pâtisserie)
    Grand-mère Léonie et "le père Constant", grands-parents pour l'éternité pour l'auteur dont la mère, jeune veuve, ne transmettra que peu d'amour à son fils.
    La Guerre 39-45 viendra précipiter les choses. A 14 ans , l'auteur quitte la chaleur de Fontenay-le-Compte pour rejoindre Nantes ou le travail et une vie de misère l'attendent avec sa mère.

    Quel bonheur de lire ce récit des souvenirs d'enfance dans un village vendéen.
    Je retrouve une part de mon enfance, les vacances d'été chez mes grands-parents maternels en Charentes. (ils étaient vendéens et en avaient conservé les rites)
    Une page de notre Histoire.
    Un très agréable moment de lecture !

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    Couverture du livre « La ferme d'en haut » de Michel Ragon aux éditions Albin Michel

    Bernard Viallet sur La ferme d'en haut de Michel Ragon

    En Vendée, au début de l’autre siècle, trois personnes vivent ou plutôt survivent dans une modeste ferme isolée : le vieux Gustave, 80 ans, Alfred, son fils qui assure la majorité des travaux et son épouse Emilie, malade de la poitrine. La première femme d’Alfred et celle de Gustave sont mortes...
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    En Vendée, au début de l’autre siècle, trois personnes vivent ou plutôt survivent dans une modeste ferme isolée : le vieux Gustave, 80 ans, Alfred, son fils qui assure la majorité des travaux et son épouse Emilie, malade de la poitrine. La première femme d’Alfred et celle de Gustave sont mortes de la tuberculose. Les enfants d’Alfred ont très tôt été placés dans des fermes alentour. Quant à Ernest le fils cadet, il est parti très tôt puis s’est engagé dans la Coloniale. Un jour, le voilà qui débarque à la ferme avec des galons de sergent, une petite pension et une compagne du plus bel ébène prénommée Aïcha… Quel accueil recevront-ils ?
    « La ferme d’en haut » est un roman de terroir comme savait si bien en écrire le très regretté Michel Ragon. L’intrigue est intéressante et fait bien écho aux problématiques actuelles. Cette cohabitation tout à fait étrange pour l’époque est parfaitement et subtilement décrite. Elle pose le problème du racisme, de l’incompréhension d’une petite communauté surprise dans ses habitudes. Sans révéler la montée des tensions ni la réalité du drame final, le lecteur remarquera la légèreté et le doigté de l’auteur qui, de manière intelligente, se contente de décrire situations et sentiments sans prendre parti ni délivrer le moindre prêchi-prêcha politiquement correct. À chacun de tirer ses conclusions. Lecture agréable. Style minimaliste comme on les aime. Un bon Ragon, sans doute pas le meilleur.