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Maureen Johnson

Maureen Johnson
Maureen Johnson partage son temps entre New York et l'Angleterre. Elle est l'auteur de nombreux romans jeunesse encensés par la critique dont Treize petites enveloppes bleues et Suite Scarlett. Ses livres se classent en tête des meilleures ventes dans le monde entier.

Avis sur cet auteur (19)

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    Couverture du livre « La dernière petite enveloppe bleue » de Maureen Johnson aux éditions Gallimard-jeunesse

    Kryan sur La dernière petite enveloppe bleue de Maureen Johnson

    "Voilà le plus extraordinaire. Ce n'était pas impossible".

    La suite des 13 petites enveloppes bleues est pleine de péripéties, drôle, émouvante et toujours aussi sympathique.

    "Voilà le plus extraordinaire. Ce n'était pas impossible".

    La suite des 13 petites enveloppes bleues est pleine de péripéties, drôle, émouvante et toujours aussi sympathique.

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    Couverture du livre « Treize petites enveloppes bleues » de Maureen Johnson aux éditions Gallimard-jeunesse

    Kryan sur Treize petites enveloppes bleues de Maureen Johnson

    Roman sympathique et rafraîchissant avec des petits mystères à découvrir et des voyages à faire pour l'adolescente Ginny.

    Roman sympathique et rafraîchissant avec des petits mystères à découvrir et des voyages à faire pour l'adolescente Ginny.

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    Couverture du livre « Flocons d'amour » de Maureen Johnson et Lauren Mynecle et John Green aux éditions Hachette Romans

    Marie Kacher sur Flocons d'amour de Maureen Johnson - Lauren Mynecle - John Green

    J’ai bien conscience que lire une romance de Noël au beau milieu du printemps peut sembler une idée fort saugrenue …. Mais ne dit-on pas qu’en mai, il faut faire ce qui nous plait ? Et assurément, ce qui me plait en ce moment, c’est de me plonger dans des récits hautement réconfortant, pour...
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    J’ai bien conscience que lire une romance de Noël au beau milieu du printemps peut sembler une idée fort saugrenue …. Mais ne dit-on pas qu’en mai, il faut faire ce qui nous plait ? Et assurément, ce qui me plait en ce moment, c’est de me plonger dans des récits hautement réconfortant, pour lutter contre la morosité ambiante qui n’a absolument rien à envier à celle qui nait du temps grisâtre de l’hiver ! De plus, depuis que j’ai vu le film, il y a quelques mois, j’étais vraiment très intriguée par ce concept de « romans à trois voix » : comment ces trois auteurs allaient-ils parvenir à relier entre elles leurs histoires respectives ? L’idée est pour le moins originale : trois auteurs pour trois nouvelles qui se déroulent au même moment, au même endroit, avec les mêmes personnages. Ajoutez à cela le fait qu’une de mes amies me l’ait choisi dans le cadre d’un challenge, et vous comprendrez qu’en dépit des apparences (souvent trompeuses), le moment était juste idéal pour lire enfin ce livre qui trainait dans les étagères depuis presque trois ans !

    Jubilé est en train de vivre le pire Noël de toute son existence : ses parents ont été embarqué par la police pendant qu’ils participaient à une vente de villages de Noël miniatures, son train est bloqué au milieu de nulle part à cause d’une tempête comme on n’en a jamais vu, et son petit copain ne semble prêter aucune attention à ses malheurs ! Elle trouve refuge dans une Waffle House, aussitôt suivie par une horde de pompom-girls surexcitées, et fait la connaissance de Stuart, qui lui propose de passer la nuit chez lui, ce qu’elle accepte aussitôt : trop de pompom-girls, ça craint. Pendant ce temps, Tobin et ses deux meilleurs amis se préparent pour une mission de la plus haute importance : amener un jeu de société aux pompom-girls de la Waffle House, et ce malgré les congères de neige plus hautes d’une maison, sans oublier la rude concurrence que représentent les terrible jumeaux. Enfin, Addie s’efforce de prouver au monde entier qu’elle ne passe pas ses journées à se lamenter sur son sort … mais il n’empêche que Jeb lui manque, que sa coupe de cheveux est atroce et qu’il ne cesse de lui arriver tellement de malheurs !

    A la question précédemment posée – pour souvenir, « comment ces trois auteurs allaient-ils parvenir à relier entre elles leurs histoires respectives ? » –, je peux désormais répondre : avec brio ! En effet, une fois la dernière page de la dernière novella tournée, je peux vous affirmer que les trois récits s’imbriquent et s’entremêlent à merveille. Comme dans un puzzle, toutes les pièces s’emboitent harmonieusement pour former un magnifique tableau : chaque petite intrigue se dénoue en un grand final en apothéose, et c’est vraiment génial ! Je dois avouer que, prise indépendamment des autres, la première nouvelle (celle de Maureen Johnson) m’avait laissé quelque peu indifférente : c’était certes mignon, mais sans plus. De même, si la deuxième (celle de John Green) m’avait beaucoup fait rire, il lui manquait un petit quelque chose pour être vraiment intéressante. Même constat pour la troisième (celle de Lauren Myracle, par élimination) : elle est vraiment émouvante, mais elle ne se suffit pas à elle-même. C’est vraiment en les lisant toutes les trois qu’elles dévoilent tout leur potentiel, et qu’elles forment cette belle fresque pleine de joie et de rires, aussi réconfortante qu’un bon chocolat chaud bien onctueux au coin du feu !

    Car il ne faut pas se mentir : on est vraiment dans de la romance de Noël, avec des dégoulinades de bons sentiments et de la mièvrerie à n'en plus finir ... Du moins au premier abord. En effet, en creusant un peu, en déblayant toute cette neige qui s’accumule et qui transforme la petite ville de Gracetown en véritable paysage de carte postale où tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, on découvre finalement quelque chose de bien plus profond, de bien plus triste également. Car pour tous nos jeunes héros – Jubilé, Tobin et Addie –, ce Noël est avant tout celui de la morosité : la première apprend que ses parents sont en prison à cause d’une ridicule émeute dans un salon consacré aux maisons de Noël miniature (plus ridicule et pathétique, tu meurs), le second se meurt d’amour pour sa meilleure amie mais a trop peur de la perdre pour oser franchir le cap de la déclaration, et la dernière se remet difficilement de sa rupture et ne reçoit de ses amies que des reproches au lieu du réconfort dont elle estime avoir besoin. Clairement, le tableau est plutôt sombre en cette veille et en ce jour de Noël … L’espace d’un instant, j’ai cru qu’on m’avait trompé sur la marchandise : on m’avait promis une romance qui fait « rire et rêver d’amour », pas une rencontre des déprimés anonymes !

    Mais ce petit moment de révolte n’a pas duré bien longtemps … Non seulement parce que, rapidement, grâce à la magie de Noël, tous les problèmes se résolvent miraculeusement, non seulement parce que les mésaventures de nos protagonistes sont relatés avec une légèreté et un humour désarmant, mais surtout parce qu’au fil des pages, nous les voyons se métamorphoser. Nous les voyons reprendre vie, rependre espoir. Ils se rendent progressivement compte que leur vie ne s’est pas arrêtée, que leur passé n’a pas tué leur avenir, et qu’il ne tient qu’à eux de changer les choses, en mieux. A travers ces trois récits, les auteurs invitent en effet à se poser des questions sur l'amour, l'amitié, la bonté, l'égoïsme ... Et le tout avec beaucoup de douceur, de délicatesse, de bienveillance également : on fait tous des erreurs, on a tous nos défauts, on a tous un jour ou l'autre fait du mal à quelqu'un sans le vouloir, mais les miracles de Noël existent et ils se cachent peut-être tout au fond de nous, dans cette envie qu'on a de devenir meilleurs. Il suffit parfois de si peu de chose pour changer une vie : un train bloqué, un jeu de société, un cochonnet … Et alors, on se rend compte que notre petit copain ne se préoccupe pas réellement de nous mais uniquement de l’image du « parfait couple » qu’on arrive à montrer, qu’il vaut parfois la peine de prendre son courage à deux mains plutôt que de se complaire dans une routine qui ne nous suffit plus, que donner de soi aux autres est bien plus important que ce que les autres ont à nous donner …

    En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai été très agréablement surprise par ce « roman à trois voix » ! Ce n’est pas un coup de cœur, car il m’a tout de même manqué un petit quelque chose pour m’attacher véritablement aux personnages (le problème vient assurément du fait qu’on apprend à peine à les connaitre qu’il faut déjà les quitter), car certains passages restaient tout de même un peu trop clichés (cette espèce de fascination pour les pompom-girls me laisse tout particulièrement perplexe), mais ce fut vraiment une lecture sympathique. Une lecture qui donne le sourire, car c’est drôle et décalé, parfois à la limite de l’absurde, car c’est mignon et émouvant, et car c’est plus profond que ça n’en a l’air au premier abord. Ça n’a rien d’un chef d’œuvre, c’est juste une petite parenthèse de douceur et de rire dans ce monde qui semble parfois si cruel et si terrifiant : je suis d’avis qu’on a parfois tous besoin d’une bonne dose de bons sentiments pour retrouver foi en l’humanité et en la vie. Parfois, croire aux miracles de Noël, ça peut faire du bien au moral, même si c’est affreusement « niais » ! Vraiment, si vous avez envie de retrouver le sourire, si vous voulez rêver l’espace de quelques centaines de pages, si vous aimez les belles histoires d’amour et d’amitié, n’hésitez pas à découvrir ce livre pas tout à fait comme les autres !

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/05/flocons-damour-john-green-lauren.html

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    Couverture du livre « The Bane Chronicles » de Maureen Johnson aux éditions Margaret K Mcelderry Books

    Lunartic sur The Bane Chronicles de Maureen Johnson

    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du recueil de nouvelles The Bane Chronicles que l'on doit aux plumes conjointes de Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan. Étant une grande fan (doux euphémisme) de la saga The Mortal Instruments et plus...
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    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du recueil de nouvelles The Bane Chronicles que l'on doit aux plumes conjointes de Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan. Étant une grande fan (doux euphémisme) de la saga The Mortal Instruments et plus particulièrement du personnage de Magnus Bane, je me devais de découvrir ce titre... et qu'est-ce que j'ai bien fait de lui laisser sa chance !

    En effet, je me suis tout simplement délectée de ma lecture de ce superbe ouvrage mettant sous le feu des projecteurs le plus extravagant et extraordinaires des sorciers, mon chouchou entre tous, j'ai nommé Magnus Bane, le Grand Sorcier de Brooklyn (eh oui, rien que ça !) Mais avant de véritablement entrer dans le vif du sujet, je tenais à préciser que les Chroniques de Magnus Bane existent bel et bien en français sous ce titre par ailleurs mais uniquement en format numérique et à l'unité. C'est-à-dire que, si vous désirez vous pourlécher les babines comme moi des rocambolesques aventures de Mr. Bane en version française, il faudra pour cela vous les acheter une par une. Sachant qu'il y en a onze en tout, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique comme option d'acquisition. Pour ceux que cette merveilleuse, que dis-je, cette somptueuse, cette éblouissante version hard back intéresseraient, sachez que l'anglais employé par Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan est relativement facile à comprendre. Bon, je ne vous cache pas que la première nouvelle a été plutôt difficile d'accès pour moi mais il s'agissait là plus d'un manque de motivation (je n'ai bizarrement pas l'habitude de lire en V.O. et j'ai donc dû me forcer un peu au départ) que d'une réelle complexité au niveau du vocabulaire ou de la grammaire. Certains termes m'ont paru obscures, je le reconnais, mais c'est surtout le degré de décadence et de folie de cette nouvelle d'introduction qui m'a particulièrement décontenancée, je l'avoue sans honte aucune. En même temps, je ne pouvais pas en attendre moins des récits de voyage de l'illustre Magnus Bane ! Fort heureusement, une fois passée cette expérience au Pérou fort déroutante, j'ai pu me plonger sans problème dans la suite des abracadabrantes péripéties qui ont ponctué l'existence immortelle de mon Magnus adoré et je dois bien reconnaitre que je me suis régalée à ce que les trois autrices nous dévoilent ainsi l'un des nombreux pans de la palpitante vie de ce dernier parcelle par parcelle, en faisant habilement durer le plaisir.

    C'est notamment l'un des aspects de The Bane Chronicles qui m'a le plus séduite : l'indéniable respect apporté à la personnalité de ce personnage absolument incomparable à aucun autre. Cassandra Clare a décidément bien choisi ses deux formidables acolytes d'écriture pour prendre soin de son remarquable bébé d'encre et de papier scintillant comme une entière constellation d'étoiles au mieux. Par moments, j'avais presque envie d'en pleurer tant Magnus était... Magnus, fidèle au poste, ce mélange inénarrable de fantaisie, de sarcasme et de tendresse qui me fait fondre comme neige au soleil. L'ensemble des nouvelles dégageaient cette aura de bienveillance et de soleil à son zénith et cela m'a juste mis le sourire jusqu'aux oreilles. Je ne vous mentirai pas en disant que cela a été tout rose tout du long, bien au contraire. L'immortalité de Magnus lui a procuré bien des rencontres humaines et aussi bien des souffrances, entre autres celle d'être le témoin privilégié du désarroi d'autrui... mais pas seulement. Magnus en a vu des vertes et des pas mûres et l'on vit un véritable ascenseur émotionnel à ses côtés au fur et à mesure qu'on l'accompagne au fil des siècles. Personnellement, je ne regrette pas d'avoir remonté le temps avec lui au gré de ses souvenirs même si j'en ai sacrément pris pour mon grade. Mais pour un personnage aussi exceptionnel que Magnus, je suis prête à porter tout le poids du monde sur mes épaules (Miss Mélodrame le retour !).

    Concernant ma nouvelle préférée, je n'en ai pas spécialement une. Je dirais que chacune des onze nouvelles de ce recueil, à l'exception de la première (bien qu'elle fut fort divertissante à découvrir) a su toucher quelque chose au plus profond de moi, m'ébranler, me donner le besoin irrépressible de rire aux larmes ou au contraire de pleurer comme une madeleine. Malgré tout, je reste particulièrement séduite par les trois dernières nouvelles du recueil qui sont consacrées au couple Magnus et Alec. C'est simple, dès qu'il s'agit de Malec, j'en ai le cœur qui bat instantanément plus fort. C'est selon moi l'un des meilleurs One True Pairings qui soit. Ils me mettent des étoiles plein les yeux à chaque fois et leur potentiel comique à eux deux est juste... divin. Je suis tombée amoureuse de leur histoire d'amour, un point c'est tout.

    Pour conclure, je recommanderais la lecture de The Bane Chronicles à tout fan de The Mortal Instruments qui se respecte. Après, si vous n'êtes pas des fans numéro 1 de notre irremplaçable sorcier comme cela est mon cas, cela ne vous enchantera pas forcément de lire un ouvrage de plus de 500 pages dédié à son vécu. Dans ce cas là, je vous recommande fortement la lecture des trois dernières nouvelles du recueil dont je viens à l'instant de parler, les 9, 10 et 11, où vous verrez resurgir des noms extrêmement familiers et des personnages bien connus de la saga mère que j'ai pour ma part pris un immense plaisir à retrouver. Une certaine Isabelle Lightwood m'avait particulièrement manquée et je dois bien admettre qu'elle n'a certainement pas perdu de sa superbe ; à mes yeux, elle est toujours aussi incroyable, quelle femme ! Au fond, chacune de ces nouvelles vous fera renouer des liens avec des protagonistes déjà croisés dans The Mortal Instruments et The Mortal Instruments : les Origines probablement pour votre plus grand bonheur (le mien en tout cas a été assuré !). In fine, il ne s'agit pas tant de l'histoire de la vie de Magnus en soi mais plutôt de comment ce dernier a eu un impact conséquent et généralement bénéfique sur l'existence de bien des êtres. On ne pourrait s'en passer d'un sorcier comme ça, je vous le dis moi ! Et cet époustouflant recueil me l'a assurément confirmé !