On aime, on vous fait gagner "L’allègement des vernis", le roman du lauréat du Prix Orange du Livre 2023
Le duo Reeves, Kindt est de retour pour nous proposer la suite des aventures de B cet être mi-mortel mi-dieu.
Entre flashbacks à travers les époques et instants présents où s'enchaînent missions suicides et recherches scientifiques, on ne change pas une méthode qui, sans faire l'unanimité, a su trouver son public.
Résultat, la suite est du même acabit avec un récit sombre et ultra violent qui nous propose une évolution intéressante du scénario avec de bonnes idées en vue. Je serai curieux de lire la suite de cet album qui joue pleinement son rôle de série Pop-corn à déguster sans prise de tête !
En bref un album qui plaira forcément à ceux ayant apprécié le premier tome, pour les autres, c'est moins sûr.
Keanu Reeves est connu pour ses films d'action qui généralement caracolent en tête du box-office. Après 35 ans de cinéma, il se lance dans la bande dessinée.
Le moins que l'on puisse dire à l'heure de refermer cet album, c'est qu'il correspond totalement à ce que Keanu est en tant qu'acteur.
Ce récit sombre et ultra violent n'a rien à envier aux films du genre. Le récit est composé de deux temporalités qui se complètent. Les flashbacks sur le passé de B nous permettent de mieux appréhender notre héros et son côté bestial. Alors que les instants présents nous montrent un homme qui cherche à comprendre ce qu'il est quitte à montrer quelques sentiments qui le rendent plus humain.
Bon il faut dire ce qui est, bien qu'agréable, ce n'est pas par son scénario que se démarque cet album. Mais bien par le côté bourrin, ultra violent et gorre totalement assumé par les auteurs. Ce n'est pas prise de tête, au contraire on est dans du pur divertissement et c'est bien des fois de poser le cerveau pour juste apprécier le moment.
Graphiquement j'ai adoré le trait de Garney que j'ai trouvé dynamique et immersif avec pour agrémenter de très belles couleurs signées Crabtree.
En bref voilà un album qui assume pleinement son bourrin pour un excellent moment de pur divertissement !
J’étais tombée sur cette série au détour d’un free comic book day et heureusement que j’ai eu cet extrait entre les mains car sans cela je ne me serai jamais tourné vers un tel titre. Je ne suis absolument pas sensible à ce type de dessin, on peut même dire que je n’aime pas du tout cet esthétisme. L’aquarelle où l’on pousse vers le côté dessin pris sur le vif, un peu comme pour les carnets de voyage n’est pas ce que je recherche pour une histoire graphique. Pourtant même une personne réfractaire comme moi s’y est fait et trouve que ce parti pris fonctionne avec l’histoire comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences. Je pourrais refaire exactement le même laïus avec la game de couleurs tristouilles et j’arriverai à la même conclusion.
L’histoire vaut le détour et le rythme emporte très facilement le lecteur au point de ne plus arriver à le lâcher. Une autrice a eu un gros succès avec son premier roman mais vit une bonne grosse panne d’écriture. Arrivant à cours de finance, elle doit absolument écrire le deuxième roman. Un reportage télévisé autour d'un crash d'avion avec des survivants amnésiques lui semble une bonne piste pour se relancer. En commençant son enquête, elle se retrouve mêlée à un secret lié à un groupe ayant des pouvoirs psychiques. C’est le début d’une course poursuite haletante dans le monde entier pour retrouver le seul survivant qui aurait des souvenirs. Suivie par différents organismes gouvernementaux, elle essaie de recoller les morceaux de l’histoire ou est ce de son histoire ?
On se croirait dans un film d'espionnage et d'action, ça marche vraiment bien. C’est glaçant, addictif et réussi. Il faut vraiment que je prenne le temps de lire la suite.
À la fin du premier tome, des images du passé de Mister Mammoth refont surface. Et dans le début de la dernière partie de ce diptyque, c'est bien dans le présent que notre héros parle de cette affaire, qui une fois de plus, semble résolue. Mais qu'en est-il vraiment ? Qui est vraiment Mister Mammoth, d'où lui viennent ces facultés exceptionnelles ? Qui est vraiment William Carona ? Et qui est cette femme derrière l'écran ?
Comme je vous l'ai déjà écrit, Matt Kindt est un habitué des très bons polars. Ses deux dernières séries, Grass Kings et Mind MGMT montrent toute l'étendue de son talent. Et en s'associant à Jean-Denis Pendanx, A fake story, on se dit que ça va être bon ... très bon même. À la fin du premier tome, les auteurs nous laissent dans un suspens intenable et dans cette dernière partie, ils finissent de nous surprendre. Même s'ils ont déposé de nombreux indices, je n'ai tout simplement pas vu arriver l'issue. Il a fallu attendre la toute fin pour que je puisse enfin comprendre et être totalement soufflé. Côté graphisme, on retrouve avec un immense plaisir le trait et les couleurs sombres qui matchent parfaitement avec l'histoire.
Ce second tome va bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Je me suis pris une grosse claque avec ce dénouement que je n'ai pas vu venir. Chapeau Mr Kindt. Allez je me demande juste une chose.... Pourquoi en deux tomes ? Pour nous faire languir encore plus ?
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