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Pendant plusieurs années, le journaliste Mathieu Palain étudie les violences conjugales... Du point de vue du bourreau. Que se passe-t-il dans la tête des hommes qui battent leur femme ?
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que c'est extrêmement rare que je lise un essai. Je préfère de loin lire un roman (même une histoire vraie) car j'ai besoin qu'on me raconte une histoire. Mais vous savez aussi que le thème des violences conjugales est cher à mon cœur, et en ouvrant cet essai, j'ai découvert qu'il se lisait presque comme un roman.
J'étais un peu réticente au départ car j'avais peur de ressentir de l'empathie pour les hommes violents. Or pour moi, quelqu'un qui frappe quelqu'un qui l'aime et qui lui fait confiance ne mérite pas d'empathie. Mais les choses ne sont pas du tout présentées ainsi. Au fil de ces interviews avec les hommes violents, on voit que beaucoup d'entre eux se présentent comme victimes. D'autres, plus rares, reconnaissent les faits, admettent que c'est mal, mais la plupart, hélas, recommenceront.
Ce qui m'a particulièrement plu, c'est que Mathieu Palain ne se positionne pas comme extérieur à cette violence. Si ce n'est évidemment pas un homme qui bat sa femme, il s'interroge sur les petites actions de son passé qui ont constitué des actes de violence : par exemple, se montrer un peu trop insistant pour qu'une fille l'embrasse. Et ce côté à l'opposé du "c'est les autres, moi je suis un mec bien", j'ai trouvé ça rafraîchissant.
Certains de ces hommes m'ont vraiment donné envie de croiser les jambes très fort et de ne plus jamais voir de mec de ma vie... Et je dis ça alors que mon propre chéri est l'homme le plus adorable du monde...
Un livre important, à lire absolument pour comprendre la violence.
Mathieu Palain livre un récit non fictionnel, un récit porté par la confiance que lui ont fait des groupes de paroles, des femmes, des victimes,…
Tous ces témoignages font prendre conscience que TOUT LE MONDE peut être touché par la violence et certainement des gens que nous côtoyons et aimons.
« 220000 femmes déclarent chaque année subir des violences conjugales. Prenons l’info dans l’autre sens 220000 mecs violents. Ça fait du monde. » page 113
« Alors vous devriez interroger votre fascination face au crime. Là où il y a de la violence, il y a de la sidération… notre justice n’est pas une justice de punition, mais de réhabilitation dans la société. Pour empêcher la récidive, être capable de dire : « Oui je l’ai fait », ça ne sert à rien. » page 190
Si certains romans nous paraissent vrais, c’est simplement parce qu’ils le sont. Lorsque Mathieu Palain, journaliste free-lance, rencontre Toumany Coulibaly, athlète de haut niveau, une complicité se crée. Ils échangent, se confient et tentent de comprendre la vie du médaillé olympique emprisonné pour vols. Quand l’un raconte son histoire, l’autre attend d’en écrire une nouvelle.
Toumany Coulibaly est certes un être complexe, instable et fragile, mais il est tout le contraire de ce livre. La force brute de cette plume réside dans le style vivant et palpitant, très proche de celui d’Emmanuel Carrère.
Entre piste d’athlétisme, parloir et tribunal, l’histoire nous entraîne et nous questionne :
Toumany Coulibaly court-il pour briller ou pour échapper aux policiers ?
@lecturesauhasard
« Cher Monsieur Palain,
On a presque le même âge, on a quasiment grandi au même endroit, dans l’Essonne.
Moi qui n’y connaît rien à l’athlétisme, le hasard a voulu que j’ouvre ton livre en plein championnat d’Europe. Pendant que mon mec hurlait depuis le canapé sur le millième qui nous a couté la victoire, je parcourais tes lignes et découvrais Toumany Coulibaly, champion le jour, braqueur la nuit.
J’ai été touchée par l’histoire de cet athlète capable du meilleur comme du pire, incorrigible à bien des égards, sensible mais trouble, incapable de résister à l’envie de tout foutre en l’air. Parce que sinon, ce serait trop facile…
J’ai aimé votre tête-à-tête, votre relation qui se densifie au fil des pages.
J’ai aimé la sincérité du propos, surtout lorsqu’elle finit par mordre l’objectivité.
400 pages lues comme un 400 mètres. Moi aussi, j’ai démarré trop vite, j’ai ralenti dans les derniers mètres (la faute aux lactiques sans doute), puis j’ai passé la ligne d’arrivée avec beaucoup d’émotion. »
Mi-docu, mi-roman, c’est l’histoire d’un journaliste qui, chaque mercredi, rencontre un champion de France d’athlétisme incarcéré à Fresnes pour multiples braquages.
Amateur de sport ou non, cela va vous plaire.
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