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Larnaudie Mathieu

Larnaudie Mathieu

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Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Notre désir est sans remède » de Larnaudie Mathieu aux éditions Actes Sud

    Valérie L. sur Notre désir est sans remède de Larnaudie Mathieu

    J'aime la manière dont Mathieu Larnaudie nous fait entrer dans l'univers de Frances Palmer, d'Hollywood mais aussi de ces centres dans lesquels on retenait prisonniers des individus dont le seul défaut était de ne pas rentrer dans le moule. A travers sept moments clés de la vie de l'actrice,...
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    J'aime la manière dont Mathieu Larnaudie nous fait entrer dans l'univers de Frances Palmer, d'Hollywood mais aussi de ces centres dans lesquels on retenait prisonniers des individus dont le seul défaut était de ne pas rentrer dans le moule. A travers sept moments clés de la vie de l'actrice, étayés par des photos ou une vidéo qu'il décrit, l'auteur nous donne l'impression d'entrer par une fenêtre et de découvrir ce qui se trame. C'est parfois fort, même s'il n'y aucun pathos mais au contraire, une certaine distance. Néanmoins les passages concernant la façon dont les femmes internées étaient vendues aux soldats par des gardiens ne peuvent pas laisser indifférent. Notre désir est sans remède est à la fois un beau portrait de femme forte et le portrait d'une société qui ne pouvait accepter ceux qui déviaient de la norme (mais les temps ont-ils vraiment changé?). La plume de l'auteur est à l'image de sa rhétorique, extrêmement agréable. C'est autant un plaisir de le lire que de l'écouter. Mathieu Larnaudie était présent au festival Epoque de Caen et est intervenu, au côté de Marie Le Gall et de la passionnante psychiatre du CHU de Caen, Perrine Brazo, dans un débat qui portait autant sur l'évolution du traitement de la "folie" que sur le féminisme. Et écouter un homme défendre passionnément le droit des femmes à "être", quelque que soit cette manière d'être est déjà un plaisir.

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    Couverture du livre « Notre désir est sans remède » de Larnaudie Mathieu aux éditions Actes Sud

    Christophe ROBERT sur Notre désir est sans remède de Larnaudie Mathieu

    Une très belle évocation de l'actrice américaine Frances Farmer, à travers ce roman dense et riche.

    Le mot "roman" n'est peut être pas très adapté pour ce texte, mais il ne s'agit pas non plus d'une biographie, ni d'une étude, ni d'un essai. L'auteur, sur un peu moins de 250 pages, évoque des...
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    Une très belle évocation de l'actrice américaine Frances Farmer, à travers ce roman dense et riche.

    Le mot "roman" n'est peut être pas très adapté pour ce texte, mais il ne s'agit pas non plus d'une biographie, ni d'une étude, ni d'un essai. L'auteur, sur un peu moins de 250 pages, évoque des tranches de vie de cette femme, peu connue du grand public.

    L'histoire dans un premier temps se déroule à l'envers, pour au milieu du livre revenir au récit, évoquant l'âge d'or du cinéma et les grands noms mythiques de cette industrie, machine à broyer du rêve.

    Si la première partie du livre relève plus du documentaire, et du coup tient le lecteur à distance du personnage, la seconde partie nous plonge dans l'horreur de la folie et du traitement que va subir Frances Farmer. Au fil des lignes la sensibilité gagne du terrain vers un chapitre final bouleversant de tristesse et de solitude.

    L'écriture est exigeante, dense, un peu "froide" dans l'exposé des faits, ce qui laisse peu de place à l'émotion (du moins dans la première partie). L'auteur semble vouloir garder ses distances avec son personnage et s'agissant d'une actrice il aurait été facile de verser dans l'hagiographie, sauf que cette femme n'est pas une sainte et c'est peut être le respect de l'auteur qui prime dans son choix d'implication.

    Belle découverte que ce livre et de nombreuses réflexions sur le sens de la célébrité, des choix et chemins d'une vie, de la liberté et de la maladie. A méditer quand nous nous abreuvons d'images sordides de "stars" déchues.

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    Couverture du livre « Notre désir est sans remède » de Larnaudie Mathieu aux éditions Actes Sud

    Benoit LACOSTE sur Notre désir est sans remède de Larnaudie Mathieu

    http://alombredunoyer.com/2015/10/22/notre-desir-est-sans-remede-mathieu-larnaudie/

    « La lumière n’exauce pas les corps, elle les massacre. La main de l’éclairagiste qui agrippe la poignée du projecteur et, pour préparer l’entrée dans le champ de l’actrice dont il va illuminer le mouvement,...
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    http://alombredunoyer.com/2015/10/22/notre-desir-est-sans-remede-mathieu-larnaudie/

    « La lumière n’exauce pas les corps, elle les massacre. La main de l’éclairagiste qui agrippe la poignée du projecteur et, pour préparer l’entrée dans le champ de l’actrice dont il va illuminer le mouvement, fait pivoter sur son axe la caisse de métal d’où jaillit le faisceau aveuglant, cette main n’est pas moins cruelle que celle du tueur à gages qui pointe une arme à feu ou qui abat une arme blanche, ni moins impitoyable que celle du bourreau qui actionne le courant de la chaise électrique. Elle est l’instrument assermenté d’une loi sauvage : elle livre un être en pâture à notre regard».

    Ainsi débute le nouvel opus de Mathieu Larnaudie. En quelques lignes, nous avons un résumé de ce qu’il va suivre: une écriture littéraire, voire très littéraire, précise, recherchée, riche à très riche, dense, des phrases longues, complexes, ….

    Dans « Notre Désir est sans remède », Mathieu Larnaudie nous dépeint donc l’existence mouvementée et dramatique de Frances Farmer, actrice américaine du XXème siècle. De la gloire à la déchéance, de la lumière à l’ombre, de Hollywood à l’enfermement en hopital psychiatrique, il dresse en 7 parties, découpées en petits chapitres pour dynamiser au maximum la lecture, le portrait romancé d’une femme aussi impertinente qu’insoumise, symbole de l’idéologie américaine, star au destin tragique.

    Dans un premier temps, son image séduit le monde du cinéma au point d’en faire une véritable icone.

    « Orgueilleuse et résolue, aguicheuse et lointaine, elle demeure sans passé, elle est là et cela doit suffire ; on est prié de s’en contenter. Le mystère qui l’auréole est bravache. Elle sait qu’elle est l’objet des convoitises, le centre des attentions de cette assemblée exclusivement composée d’hommes dont elle attise les regards qu’elle feint de ne pas remarquer, comme s’ils – ces regards – glissaient sur elle, ne la concernaient pas, n’étaient que la rumeur de la concupiscence ordinaire, inévitable, qui lui fait cortège où qu’elle aille et qu’elle a appris à négliger. »

    Avant que l’ombre ne prenne le dessus. Cette partie traitant de la
    déchéance et la folie, est passionnante. C’est un vrai page-turner en puissance servi par une superbe écriture. Cette réflexion sur le corps jeté en pâture, cette thèse sur le paraitre, la violence du pouvoir de l’image est une vraie réussite.

    "La légende dorée n’a pas son envers sombre – on ne sait quelle légende noire qui en serait le récit alternatif et antagonique, une autre histoire plus ou moins secrète, et forcément plus réelle parce que souterraine, honteuse, exsudant le scandale, les blessures et les vices, tout ce qu’il est soi-disant préférable de taire et qui passe donc pour le fond véritable des choses mais qui fait couler bien plus d’encre encore, excite la chronique, éperonne notre désir, attise sans jamais suffire à l’assouvir notre soif de spectacle avec plus de violence que les versions officielles, enchantées."

    Mathieu Larnaudie garde toujours une certaine distance vis-à-vis de l’actrice dans son ouvrage, ce qui est fort appréciable.

    Malgré un passage à vide en milieu de roman (trop de digressions, des phrases trop longues, une absence de chronologie, une utilisation de mots obscènes dans des phrases poétiques, tout cela m’a laissé sur le bord du chemin pendant un petit moment…), j’ai trouvé la fin magnifique et bouleversante. Quelle cruauté… Là encore, l’écriture de l’auteur sublime cette sensation, même si elle est très exigeante pour le lecteur.

    Au final, Notre désir est sans remède est un bon livre qui se lit relativement facilement mais qui demande de l’attention et de la concentration. Il se mérite tellement il est intellectuel (je ne suis pas sûr d’avoir tout compris je l’avoue) et ne plaira donc pas à tout le monde. Pour ma part, je ne regrette pas de l’avoir lu et j’en garderai un bon souvenir.

    3/5

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    Couverture du livre « Notre désir est sans remède » de Larnaudie Mathieu aux éditions Actes Sud

    Marie Florence Gaultier sur Notre désir est sans remède de Larnaudie Mathieu

    Mon avis à la page 100 :

    Un roman qui démarre fort mais dont je ne saisis pas, encore, tout à fait la logique interne. Les 4 premiers chapitres ne se suivent pas chronologiquement. Quoiqu'il en soit, les premières pages me plaisent bien, elles évoquent les studios américains, avec un des...
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    Mon avis à la page 100 :

    Un roman qui démarre fort mais dont je ne saisis pas, encore, tout à fait la logique interne. Les 4 premiers chapitres ne se suivent pas chronologiquement. Quoiqu'il en soit, les premières pages me plaisent bien, elles évoquent les studios américains, avec un des producteurs phares de l'époque, Samuel Goldwyn. Et puis, il y a Frances, la jeune actrice débutante, du chair à canon pour cette industrie naissante (la photo de la couverture la représente bien, je suis allée vérifier sur Internet). Mathieu Larnaudie concentre une partie de son attention, tel un réalisateur, sur cette femme, ses origines familiales...
    Sa fiction se nourrit de visions à mon goût un peu trop intellectuelles, je ne comprends pas tout mais certaines phrases m'enchantent car elles sonnent juste. J'espère que la suite sera moins sinueuse, plus centrée sur cette femme jusqu'ici comme vue de l'extérieur...
    Quant à l'écriture de l'auteur, remarquable de précision, je la qualifierais d'intelligente mais parfois aussi de celle qui ennuient. En tout cas de celles qui réclament de la concentration. En attente de lire la suite...

    Mon avis final :

    Frances Farmer est une jeune actrice américaine des années trente. Samuel Goldwyn, un des producteurs phares de l'époque, l'engage dans ses studios qui se développent à grande vitesse. L'actrice débutante et prometteuse va servir de chair à canon pour l'industrie du cinéma naissante...

    Ce roman se présente comme une biographie autour de ce personnage dont la vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Mathieu Larnaudie concentre une partie de son attention, tel un réalisateur, sur cette femme, détaille ses origines familiales, son parcours. Sa fiction englobe d'autres thématiques comme l'histoire des États-Unis, à travers ses émigrés notamment, le rôle de l'art dans la société, le traitement des malades mentaux...

    Lors de ma lecture, j'ai été surprise par le fait que l'auteur ne centre pas davantage son propos sur la vie de cette femme. Divers détours narratifs font ressortir les aspérités de la destinée de Frances, pas toujours aisés à comprendre. De plus, j'ai souvent eu l'impression de ne pouvoir saisir cette vie de façon claire, comme si l'auteur ne livrait pas tout.

    Mathieu Larnaudie procède par paliers successifs pour présenter son héroïne, au point que souvent au cours de la lecture on doute qu'il s'agit d'une biographie. C'est surtout la société qui l'environne qui est mise en valeur, son histoire, ses travers. Le roman dépasse donc l'aspect biographique pour devenir autre chose, un texte réflexif, découpé en sept parties, non chronologiques. Le roman débute par l'apogée de la carrière de Frances, notamment les tournages de films où sa beauté ensorcelait les réalisateurs, pour ensuite progressivement revenir en arrière, jusqu'en 1914, un an avant sa naissance. Lorsque le récit reprend en 1937, c'est le début des malheurs de l'actrice, en proie à diverses drogues. France Farmer sera plus tard internée...

    Ce roman ne m'a pas passionnée, moi qui adore suivre des histoires avec de beaux rebondissements et des sentiments qui virevoltent au fil des pages. Mais cela m'a quand même intéressée de lire le parcours de cette femme d'abord portée aux nues puis ensuite rejetée. D'essayer d'analyser les causes de cette chute si paradoxale. L'écriture de l'auteur, remarquable de précision, fine et intelligente, demande de l'attention. Sa fiction se nourrit de visions à mon goût un peu trop intellectuelles, je ne suis pas sûre de tout comprendre mais certaines phrases m'enchantent car elles sonnent juste. Au final, une fiction biographique originale, vraie et dépouillée de psychologie.