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Maryna Uzun

Maryna Uzun

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Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Les Silences D'Isis » de Maryna Uzun aux éditions Les Deux Encres

    Marie CHRIST sur Les Silences D'Isis de Maryna Uzun

    Isis porte bien son nom, elle est artiste peintre ! De plus elle est très jolie.
    Elle rencontre Marc et en tombe amoureuse, laissant l’homme avec qui elle vivait depuis quelques années déjà.
    Son coup de foudre s’avère vite pour elle décevant, Marc et Isis, c’est comme l’eau et le vin, ils sont...
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    Isis porte bien son nom, elle est artiste peintre ! De plus elle est très jolie.
    Elle rencontre Marc et en tombe amoureuse, laissant l’homme avec qui elle vivait depuis quelques années déjà.
    Son coup de foudre s’avère vite pour elle décevant, Marc et Isis, c’est comme l’eau et le vin, ils sont tout sauf complémentaires ou fusionnels. Leur seul lien fort : le sexe. Malheureusement cette entente corporelle ne suffit pas à rendre Isis satisfaite et heureuse. Elle s’ennuie avec lui, il est trop rangé pour elle, il l’étouffe. Elle aimerait fonder une famille, avoir des enfants. Elle tente à plusieurs reprises de lui faire comprendre sans succès.
    C’est avec beaucoup de poésie que Maryna nous conte les silences d’Isis, ses nombreuses déconvenues, ses coups de gueule, ses visites à l’église Saint-Germain où bien que non croyante, elle aime venir y réfléchir.
    C’est un bon roman car Maryna Uzun on le sent est une amoureuse des mots qu’elle manipule avec beaucoup d’adresse. On sent qu’elle aime écrire (j’ai même l’impression, par moment de voir courir la plume sur le papier) ; elle vide son cœur au gré de ses pensées.
    Bien sûr comme toujours on se pose des questions, comment va évoluer cette drôle d’idylle ? Ça, je vais bien me garder de vous le dévoiler. Mais la chute m’a beaucoup plu.
    J’ai bien aimé ma lecture même si elle m’a paru manquer d’ordre, on passe du coq à l’âne sans crier gare, c’est déstabilisant et j’ai été obligée de nombreuses fois à retourner quelques paragraphes en arrière pour comprendre à qui les lignes appartenaient.
    Merci Maryna pour votre confiance et l’envoi de votre roman. Ce fut pour moi une bien belle découverte ? Et puis si vous le permettez j’aimerais vous poser une question : ce récit est-il autobiographique ?

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    Couverture du livre « Le carnaval des majuscules » de Maryna Uzun aux éditions Le Livre Actualite

    Michel Giraud sur Le carnaval des majuscules de Maryna Uzun

    Artiste aux multiples talents, musicienne (pianiste et compositrice), romancière et poétesse, Marina Uzun propose ici un abécédaire de courts poèmes destinés aux enfants plus qu'à leurs parents.

    Il y a quelques inégalités dans la qualité, mais les textes sont le plus souvent rythmés et...
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    Artiste aux multiples talents, musicienne (pianiste et compositrice), romancière et poétesse, Marina Uzun propose ici un abécédaire de courts poèmes destinés aux enfants plus qu'à leurs parents.

    Il y a quelques inégalités dans la qualité, mais les textes sont le plus souvent rythmés et enjoués, et plutôt courts, ce qui sied aux petits. Cela sonne comme des comptines, un peu façon Anne sylvestre.

    Quelques extraits, pas tout à fait pris au hasard :

    "« F » nous fredonne le fado
    Du chevalier Flodoardo
    Qui fait sonner ses éperons"
    F - Flèche

    "La lettre L, la longue barre,
    Mais à quoi donc je la compare ?
    La longue barre d'un levier !
    Les autres peuvent bien m'envier :"
    L - Levier

    "Dans le cosmos, sur les orbites,
    C'est là que O suprême habite"
    O - Orbite

    Un joli livre à offrir à vos enfants ou petits-enfants.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/01/26/la-carnaval-des-majuscules-marina-uzun-le-livre-actualite-comptines-enfantines/

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    Couverture du livre « Les Silences D'Isis » de Maryna Uzun aux éditions Les Deux Encres

    Ghislaine Degache sur Les Silences D'Isis de Maryna Uzun

    Avec Les silences d’Isis, Maryna Uzun, nous plonge dans les pensées et les rêves d’une belle jeune femme artiste peintre. Celle-ci est éprise d’absolu et dotée d’une sensibilité extrême au monde qui l’entoure. Elle a vécu pendant une dizaine d’années avec l’un de ses professeurs des Beaux-Arts...
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    Avec Les silences d’Isis, Maryna Uzun, nous plonge dans les pensées et les rêves d’une belle jeune femme artiste peintre. Celle-ci est éprise d’absolu et dotée d’une sensibilité extrême au monde qui l’entoure. Elle a vécu pendant une dizaine d’années avec l’un de ses professeurs des Beaux-Arts et l’a quitté lorsqu’elle a rencontré Marc.
    Marc et Isis semblent très épris l’un de l’autre même si celui-ci ne correspond pas du tout à l’idéal masculin d’Isis, Marc goûtant peu la poésie et se plaisant davantage dans une vie plus rangée et plus terre à terre. Hormis leur entente charnelle dans laquelle ils puisent la vie, les deux amoureux semblent sur deux longueurs d’onde complètement différentes.
    Isis se sent de plus en plus étouffée et disputes et retrouvailles s’enchaînent. Maximilien, l’un de leurs amis serait-il plus à même de comprendre les désirs d’Isis, rien n’est certain…
    J’ai souffert auprès d’Isis de l’ambivalence créée par son hypersensibilité.
    Une passion presque excessive face à la beauté de chaque instant côtoie une grande souffrance face à la difficulté à faire partager cette richesse émotionnelle et à entretenir des relations et des contacts avec les autres.
    L’art, la lumière, les couleurs, l’observation de ce qui l’entoure, tout est source d’émotions pour Isis et le fait de ne pas pouvoir partager ou transmettre cet excès de bouleversement sensoriel font qu’elle se sent incomprise, l’épuisent souvent et peuvent l’isoler.
    Elle a besoin d’être écoutée, vue, reconnue, sentant un vide en elle, une insatisfaction quasi permanente - beaucoup d’attente et peu de réponses à ses désirs.
    Sont évoqués également au cours de ce roman, la relation mère-fille et le mal d’enfant qui hante la pensée d’Isis.
    Maryna Uzun, d’origine ukrainienne, est une pianiste concertiste de talent qui, dans ses heures silencieuses, s’investit dans l’écriture.
    Bien qu’ayant apprécié l’écriture et cette élégante manière de différencier les pensées intimes d’Isis en les mettant en italique, le tout mettant en avant un souffle poétique et artistique, je me suis néanmoins essoufflée à suivre cette insaisissable Isis jamais satisfaite et un peu lassée à force, de ces allers-retours avec Marc.
    Je garde cependant un beau ressenti après la lecture de cet ouvrage et remercie Maryna Uzun pour sa confiance.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Le Voyage Impaisible De Pauline » de Maryna Uzun aux éditions Les Deux Encres

    Jean-Paul Degache sur Le Voyage Impaisible De Pauline de Maryna Uzun

    Le voyage impaisible de Pauline, écrit par Maryna Uzun qui crée un néologisme original, a été publié en 2014. L’autrice étant d’origine ukrainienne, il est impossible de lire sans penser au drame que vivent les Ukrainiens, cette terrible guerre menée par la Russie de Poutine contre un pays...
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    Le voyage impaisible de Pauline, écrit par Maryna Uzun qui crée un néologisme original, a été publié en 2014. L’autrice étant d’origine ukrainienne, il est impossible de lire sans penser au drame que vivent les Ukrainiens, cette terrible guerre menée par la Russie de Poutine contre un pays n’aspirant qu’à vivre en paix.
    Pauline, l’héroïne du roman, est née à Karkhov et a grandi dans la deuxième ville d’Ukraine située à 413 kilomètres de Kiev. L’agglomération compte plus d’un million d’habitants. Si les Français l’appelaient Charcovie au XIXe siècle, elle fut, un peu plus tard, de 1917 à 1934, capitale de la République socialiste soviétique d’Ukraine. Anna et Anatoli, les parents de Pauline parlent russe car dans cette grande ville martyrisée durant la seconde guerre mondiale, l’influence de la langue russe est importante. D’ailleurs, si le russe est utilisé dans la vie courante, l’ukrainien reste la langue officielle.
    Hélas, à cause de cette guerre qui fait honte à la civilisation européenne d’aujourd’hui, Karkhov a été partiellement détruite par l’artillerie russe, cette année.
    L’histoire mise en scène par Maryna Uzun se passe donc quelques années avant ce drame qui dure encore. Pauline rêve de devenir danseuse. Après quelques années de formation à la danse classique dans sa ville, elle veut partir pour Paris où elle va tenter un concours pour intégrer une école de danse.
    Si elle sait que sa candidature est un échec, Pauline rêve de danse contemporaine. C’est alors que, square Lamartine, elle rencontre par hasard, Tom (Thomas) qui a dix ans de plus qu’elle, alors qu’elle n’a que vingt ans. Si je me doute de l’idylle qui s’amorce, l’inquiétude revient vite car le visa touristique de Pauline ne dure que trente jours. Elle doit retourner en Ukraine avec une seule idée : revenir à Paris et épouser Tom. Il faut dire qu’ils ont fait l’amour, Tom notant d’ailleurs que, pour lui, c’est la première fois qu’il a des relations sexuelles avec une vierge.
    Pour pouvoir revenir dans les bras de Tom qui veut bien du mariage pour lui permettre un retour en France, il lui faut un visa. Après le certificat de célibat, elle doit faire le pied de grue à l’ambassade de France, à Kiev.
    Démoralisée par les heures d’attente, elle est prête à renoncer quand un homme portant un badge s’approche et déclare : « L’administration, la bêtise au front du taureau ! ». Pauline réagit aussitôt et s’écrie : Baudelaire !
    Cette culture littéraire de notre jeune ukrainienne est son meilleur passeport pour la France car l’employé du service culturel, Augustin Beaulieu, est efficace. Sans en dire plus, je peux seulement laisser sous-entendre que ce personnage reviendra un peu plus tard…
    L’aventure parisienne de Pauline et Tom se poursuit dans le Cantal, à Yolet où Tom est embauché comme directeur artistique d’un projet culturel ambitieux. Pauline fait bien sûr partie de l’équipe car ses talents de danseuse séduisent le public. Dans la troupe, une certaine Pia a un rôle non négligeable.
    Tiraillée entre son pays d’origine par l’intermédiaire d’une mère assez envahissante, et la France, Pauline tente de trouver son équilibre.
    Maryna Uzun mène son roman de manière très classique avec une écriture qui ne m’emballe pas. Par contre, l’autrice me fait découvrir son pays d’origine par de petites notes très intéressantes.
    Au fil des pages, j’espère un événement surprenant, un rebondissement inattendu, voire dramatique. Quand cela arrive enfin, le style de Maryna Uzun reste très classique.
    L’amour est fort dans Le voyage impaisible de Pauline, plus fort que tout et c’est bien l’essentiel ! Je remercie Maryna Uzun qui m’a permis de découvrir un de ses romans faisant partie d’une production littéraire déjà conséquente.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/