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Markus Zusak

Markus Zusak
A l'âge de trente ans, Markus Zusak s'affirme déjà comme l'un des romanciers d'aujourd'hui les plus novateur. Avec la publication de La Voleuse de livres, il est reconnu maintenant en tant que phénomène littéraire encensé par les critiques d'Australie, des Etats-Unis et du monde entier. Zusak est... Voir plus
A l'âge de trente ans, Markus Zusak s'affirme déjà comme l'un des romanciers d'aujourd'hui les plus novateur. Avec la publication de La Voleuse de livres, il est reconnu maintenant en tant que phénomène littéraire encensé par les critiques d'Australie, des Etats-Unis et du monde entier. Zusak est l'auteur de quatre précédents livres pour jeunes adultes, tous primés. Il habite à Sydney.

Avis sur cet auteur (50)

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    Couverture du livre « La voleuse de livres » de Markus Zusak aux éditions Pocket Jeunesse

    SAUZET SOPHIE sur La voleuse de livres de Markus Zusak

    Un livre étonnant voir envoûtant ... surtout sur la 2ème partie. Voilà comment je qualifierais le roman de M. ZUSAK. Il convient de ne pas trop en dire dans l'avis sur celui-ci afin de laisser le lecteur apprécier le roman. L'histoire est originale (on se demande même parfois s'il ne s'agit pas...
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    Un livre étonnant voir envoûtant ... surtout sur la 2ème partie. Voilà comment je qualifierais le roman de M. ZUSAK. Il convient de ne pas trop en dire dans l'avis sur celui-ci afin de laisser le lecteur apprécier le roman. L'histoire est originale (on se demande même parfois s'il ne s'agit pas d'une histoire vraie) et la présence de dessins permets aussi d'apporter un complément voir d'alléger la lecture. Les personnages semblent parfois très réels, on apprécie les péripéties des 2 jeunes enfants, les destins tragiques... ou pas. Je recommande donc ce livre, mais aussi de la patience, car la lecture est un peu pesante par moment.

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    Couverture du livre « La voleuse de livres » de Markus Zusak aux éditions Pocket Jeunesse

    Miss K Paris sur La voleuse de livres de Markus Zusak

    Quel livre étonnant que celui-ci, découvert dans le cadre d’un bookclub autour du thème de l’Allemagne au XXème siecle

    La forme tout d’abord : de courts chapitres subdivisés en sous-parties qui indiquent les thèmes abordés, pour nous accrocher. Les phrases sont courtes, le rythme enlevé....
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    Quel livre étonnant que celui-ci, découvert dans le cadre d’un bookclub autour du thème de l’Allemagne au XXème siecle

    La forme tout d’abord : de courts chapitres subdivisés en sous-parties qui indiquent les thèmes abordés, pour nous accrocher. Les phrases sont courtes, le rythme enlevé.
    Mais la forme n’enlève rien au fond : la montée du nazisme et la vie en temps de guerre dans une petite ville à proximité de Dachau, le tout raconté par … la mort.

    « Je n'ai pas de faux, ni de faucille » annonce t’elle d’emblée. Elle croisera à plusieurs reprises le chemin de Liesel, la voleuse de livres, mais l’épargnera. Sur un ton laconique, elle prendra son frère, sur un ton plus peiné, les proches de notre petite héroïne, ou encore sur un ton désabusé tous ceux qui « continuent à m’habiter. Ils harcèlent ma mémoire. Je vois les tas immenses qu’ils forment, empilés les uns sur les autres. »

    La mort donc, raconte l’histoire de Liesel, jeune fille laissée à une famille adoptive car sa mère ne peut plus subvenir à ses besoins. En ces temps troublés, ce livre est une belle galerie de portraits : Hans le père adoptif, attentionné, protecteur tranche avec le portrait de sa femme, bourrue mais tout aussi aimante. Rudy, le compagnon espiègle de ses méfaits, Max, ce jeune juif qui lui dédiera un magnifique conte illustré et tant d’autres plus ou moins sympathiques mais tellement symptomatiques de cette période.

    Pour en revenir au titre et si j’ai bien compté elle volera en tout quatorze livres. Ils auront tous une incidence sur (le cours de) la vie de Liesel. Du Manuel du fossoyeur avec lequel elle apprend à lire, à Mein Kampf qui, ironie de l’Histoire, aidera à sauver un juif, en passant par des livres sans grand intérêt qu’elle lira dans une cave transformée en abri durant les bombardements.

    Sur fond de « ciel couleur Juifs », c’est un livre sur l’amour de la lecture, ses pouvoirs cachés, l’amitié, les liens familiaux et l’entraide.

    Sans être une grande lecture (d’un strict point de vue littéraire), j’ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à découvrir la vie quotidienne de ces allemands en temps de guerre.

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    Couverture du livre « Le pont d'argile » de Markus Zusak aux éditions Calmann-levy

    Lisa_D sur Le pont d'argile de Markus Zusak

    Sélection Prix des Lecteurs 2021

    Chez les Dunbar, une fratrie de cinq garçons, on est plus doué pour la bagarre que pour le piano. On se débrouille sans parents mais on est entouré d’animaux qui portent le nom de héros homériques : Télémaque le pigeon, Achille le mulet…
    Un jour, celui qui...
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    Sélection Prix des Lecteurs 2021

    Chez les Dunbar, une fratrie de cinq garçons, on est plus doué pour la bagarre que pour le piano. On se débrouille sans parents mais on est entouré d’animaux qui portent le nom de héros homériques : Télémaque le pigeon, Achille le mulet…
    Un jour, celui qui les a abandonnés, surnommé L’Assassin, refait surface pour leur demander de l’aider à construire un pont. Seul l’un d’eux, Clay, décide de l’aider.

    « Sur la vague du passé des garçons Dunbar » il y a bien des tragédies. C’est l’aîné, Matthew, qui nous en fait le récit sur la vieille machine à écrire familiale qu’il a déterré.

    Les 90 premières pages sont déroutantes par leur style décousu, volonté de l’auteur de retranscrire cette ambiance fraternelle qui rime avec joyeuse pagaille? Je ne pourrais que conseiller aux futurs lecteurs découragés par ces pages de ne pas abandonner … car par la suite le style change radicalement et on se laisse porter par cette histoire digne d’une tragédie grecque.

    Le pont d’argile, métaphore de la fragilité des liens qui unissent les membres  d’une famille, est aussi un roman d’apprentissage.
    L’émotion est au rendez-vous, j’ai même eu la larme à l’œil, chose assez rare pour le notifier, avec les dernières pages qui nous révèlent le pourquoi du surnom du père.

    « Il est mystérieux, parfois même pour moi, l’amour que se portent les garçons et les frères. »

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    Couverture du livre « Le pont d'argile » de Markus Zusak aux éditions Calmann-levy

    Elobooks sur Le pont d'argile de Markus Zusak

    Commencer à lire « Le pont d'argile », c'est un peu comme prendre un film en cours de route : on ne comprend pas les scènes qui se déroulent, ni ce que disent et font les personnages. L'écriture est particulièrement énigmatique et foisonnante en détails, l'auteur sème des petites graines qui...
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    Commencer à lire « Le pont d'argile », c'est un peu comme prendre un film en cours de route : on ne comprend pas les scènes qui se déroulent, ni ce que disent et font les personnages. L'écriture est particulièrement énigmatique et foisonnante en détails, l'auteur sème des petites graines qui pousseront et prendront tout leur sens plus tard.
    Car au fil des pages (il faut avoir la patience de dépasser la centaine), peu à peu les connexions se font, des petites lumières s'allument et la magie opère enfin.
    J'avoue que j'aurais probablement abandonné ce livre en cours de route si je n'avais pas du le lire pour le prix des lecteurs du livre de poche, et cela aurait été dommage, car au final j'ai beaucoup aimé ce roman à la structure audacieuse.

    Je me suis attachée à cette bande de cinq frères et à leur ribambelle d'animaux de compagnie improbable portant des prénoms inspirés par l'Iliade et l'Odyssée (mention spéciale pour le mulet Achille). La mort de leur mère et le départ de leur père, vécu comme un abandon, ont laissé des blessures profondes chez les cinq garçons qui, malgré leurs multiples bagarres et leur tempérament explosif, ont un grand cœur et restent très soudés.

    Dans cette fratrie, inutile de prononcer beaucoup de mots pour se dire les choses, les actes remplacent souvent les paroles et sont lourds de sens. La douleur et le désarroi de ces garçons un peu taiseux sont évoqués avec pudeur.

    C'est l'aîné de la famille, Matthew, qui entreprend de reconstituer l'histoire familiale dans laquelle le quatrième frère, Clay (qui signifie « argile » en anglais) joue un rôle essentiel, en acceptant d'aider son père à construire un pont. Un acte qui revêt une dimension hautement symbolique pour reconstruire la relation entre les enfants et leur père, avec qui ils avaient « coupé les ponts ».

    J'ai refermé ce livre avec beaucoup d'émotion, touchée par la beauté de l'histoire et par l'écriture singulière de Markus Zusak.
    Une belle lecture qui donne envie de découvrir le précédent roman de Markus Zusak, « La voleuse de livres ».