En refermant la dernière page de ce livre, je m’avoue conquise.
Le « noir » n’étant pas inscrit dans ma liste de styles préférés, ce n’était pas gagné, et pourtant, j’ai dévoré cet ouvrage sur une journée, différant l’heure de mon sommeil.
Je vous explique les raisons de mon engouement.
Le style de l’auteure, sa technique d’écriture évoquant le roman choral : un chapitre donne la parole à un protagoniste, le chapitre suivant à un autre. On visite aussi différentes époques.
Différentes intrigues s’entremêlent, l’une principale, les autres accessoires ; des faits que l’on imaginait secondaires alimentent finalement l’enquête centrale.
Il y a du suspense dans l’air et madame Jadin se plaît à nous tenir en haleine, l’alternance des narrateurs d’un chapitre à l’autre fait croître notre curiosité, notre désir de savoir, augmentant notre impatience.
C’est humain, chaleureux : les sentiments des protagonistes, leurs émotions font partie intégrante du récit, contribuent à son élaboration.
« Brasiers » prend racine dans les Ardennes et s’enrichit de son Histoire. Cet aspect contribue à l’intérêt de l’ouvrage et au plaisir de la lecture.
Marie-Pierre Jadin écrit avec son cœur et j’ai pris bien du plaisir à suivre ces intrigues savamment tissées. J’inscris d’ores et déjà son nom à ma liste des auteurs à suivre.
Mention spéciale à la couverture qui suscite la curiosité, m’a d’emblée attirée et traduit si bien l’atmosphère et le cadre de la narration.
Une très chouette découverte
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