Malo Kerfriden

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Couverture du livre « Res publica : cinq ans de résistance, 2017-2021 » de David Chauvel et Malo Kerfriden aux éditions Delcourt

bulle.noire sur Res publica : cinq ans de résistance, 2017-2021 de David Chauvel - Malo Kerfriden

La BD s’est emparée du sujet politique. Nombreux sont les albums sortis ces dernières années qui traitent de ce thème. Le plus souvent sous forme de reportage se rapprochant alors d’une démarche journalistique ou documentaire.

Ici, on nous prévient dès les remerciements, on est dans un pamphlet. Le ton était donné dès le titre, il n’y aura pas de surprise pour le lecteur de découvrir un récit à charge contre le pouvoir en place.

A partir de là que faut-il attendre d’un tel album de 338 pages ? D’abord il nous raconte le parcours d’Emmanuel Macron, puis en 13 actes il remet en place ce qui a provoqué les luttes sociales, les gilets jaunes, la déliquescence de l’hôpital public, l’aggravation de la pauvreté… La restitution des différents évènements est importante mais j’ai surtout apprécié les témoignages de ceux et celles qui ont souffert parfois dans leur chair de ce combat.

Ce n’est pas toujours facile à lire, j’ai trouvé ça un peu long et répétitif dans la forme et dans le fond. Le noir et blanc est accompagné de jaune, les portraits des personnalités sont, eux,très réussis et il y a évidemment beaucoup de récitatif tant la quantité d’informations à donner est cruciale pour le propos.

Au final, une lecture engagée et très documentée qui écrit la mémoire d’un mouvement social qui aura marqué les dernières années. Par curiosité, réponds-moi, est-ce que ça t’intéresse ?

Couverture du livre « L'abolition ; le combat de Robert Badinter » de Malo Kerfriden et Marie Gloris-Bardiaux-Vaiente aux éditions Glenat

HEIM sur L'abolition ; le combat de Robert Badinter de Malo Kerfriden - Marie Gloris-Bardiaux-Vaiente

Une BD de bonne qualité proposant un graphisme sur une base "noir et blanc" avec un fond bleu ciel (fond qui passe au marron dans les quelques pages relatives à la période de la guerre). Les planches de dessin sont aérées avec notamment les expressions des visages bien restituées.
Le texte est un axe fort de la BD car il narre le combat pour l'abolition de la peine de mort en France mené par Robert Badinter dès les années 1970. Un combat de presque 10 ans, depuis 1972 jusqu'à l'élection de François Mitterrand en 1981.

C'est donc une BD historique intéressante nous présentant le combat de l'avocat pour faire éviter la peine de mort à Patrick Henry, l'assassin de Philippe Bertrand, un jeune garçon de 7 ans. Cette grande affaire judiciaire est du reste l'occasion pour Robert Badinter, non pas d'innocenter Patrick Henry, mais de mener le procès de la peine de mort. J'ai noté notamment à ce sujet une phrase forte : "Défendre ce n'est pas aimer".
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