Ca a les allures d’un feel good avec une trame bien classique mais c’est bien relevé grâce au décor dans lequel l’héroïne évolue.
Lise est un trentenaire célibataire, peu sure d’elle qui travaille pour un homme peu scrupuleux dans un fonds d’investissement et elle rêve de devenir associée. Mais la rencontre d’un clown va changer ses plans. Ce clown l’invite aux obsèques d’un oncle dont elle ne connaissait pas l’existence et qui l’a inscrite dans son testament. Son oncle était propriétaire d’un cirque. Le problème c’est que l’héritage est soumis à condition. Elle doit suivre la troupe et prendre sa place à sa tête.
Les gens du cirque vont lui mettre des bâtons dans les roues mais elle pourra compter sur Diana qui fait aussi partie de la troupe et qui a promis à son oncle de l’aider.
Dans un premier temps Lise l’objectif sera de s’assurer l’héritage car il représente un belle somme et pour cela, elle peut compter sur son patron pour trouver un investisseur une fois que le cirque sera à vendre.
Lise va découvrir un nouveau monde entre l'éléphant en deuil à convaincre de remonter sur scène, l’homme canon qui a perdu confiance en lui et le public à convaincre, elle va évoluer elle-même, reprendre confiance.
C’est loufoque et original par les personnages et le décor mais touchant car ça sera l’occasion pour Lise de connaître son oncle.
C'est bien rythmé par les dialogues et très entraînant.
En Norvège comme partout ailleurs, le cirque ne fait plus vibrer le public. Les numéros sont désuets et insipides, et les quelques spectateurs qui viennent encore assister aux représentations, cherchent uniquement le sensationnel à partager sur les réseaux sociaux.
Le Cirque Fandango ne déroge pas à la règle et les numéros des artistes, jongleurs, avaleur de sabres, magicien et aux autres acrobates ne font plus recette auprès d’un public accroché à son téléphone portable. Même le clown ne fait plus rire les enfants.
Lorsque Lucie Gundersen, une intraitable jeune femme d’affaires, hérite du cirque que lui lègue son oncle Hilmar, la carapace de froideur qu’elle s’est construite au fil des ans va être mise à rude épreuve. D’autant plus que, pour pouvoir vendre son bien, elle va devoir d’abord diriger cinq représentations du Cirque Fandango, et partager le quotidien des artistes. Cette plongée dans l’aventure circassienne, en compagnie de la très affirmée éléphante de son oncle, Lucille, va briser son cœur de glace pour en chasser la noirceur accumulée dans une vie où seul l’argent compte.
Une jolie histoire sur fond de vieux rêves d’enfant que l‘on se prend à lire avec une petite touche d’espoir, tout en sachant que l’on ne peut empêcher l’inexorable fin d’un monde de divertissement passé de mode.
A moins que l’imagination des artistes ne parvienne à faire vivre à nouveau la magie du spectacle et redonne l’envie au public de venir s’assoir sur les gradins d’un cirque.
Magne Hovden, dans un style simple et touchant, confronte deux mondes qui n’ont presque plus rien en commun aujourd’hui et veut croire à la renaissance de l’envie de rêver qui sommeille en chaque spectateur.
Un roman un peu fleur bleue mais distrayant et plein d’optimisme.
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