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une PÉPITE A lire ABSOLUMENT
Née en 1917 Ecrivaine hongroise, ses œuvres sont tombées dans l’oubli jusqu’à ce que les éditions @editionsvivianehamy les traduisent : prix Femina dans la foulée en 2003 donc double bravo et MERCI et 2015 élu meilleur livre de l’année par le New York Times.
Encore une preuve qu’il faut soutenir les petites maisons d’édition et faire confiance à leur travail de fourmi et prise de risque Une telle plume ne se rencontre pas tous les jours…
Succès bien mérité.
Dès les 1eres pages le ton est donné: cette lecture sera plaisante, mystérieuse et érudite «Qu’elles viennent donc de temps en temps, ces Erinyes aux bottes sanitaires transformées en cothurnes, au masque tragique sous le bonnet d’infirmier, qu’elles montent la garde autour de mon lit, brandissant les épées à double tranchant, que sont mes rêves.»
«Je n’ai pas écrit ce livre pour Dieu, il connaît mes entrailles, ni pour les ombres, elles sont témoins du tout, me surveillent à chaque instant, éveillée ou endormie, mais pour les hommes.(…) c’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela ne change rien. »
Magnifique duo, 2 personnages principaux, deux femmes, une vieille dame et une plus jeune, -l’autrice?- qui pourrait être sa fille.
«Emerence était hélas parfaite en tout point ; (…) elle s’occupa de nous plus de 20 ans»
Page 38. « (…) Mais elle me rit au nez, ce qui ne lui allait pas, car ni les larmes, ni le rire n’appartenaient au monde d’Emerence. »
J’ai noté je ne sais combien de “citations” pas de phrases toute faites, non, étonnantes et éclatantes de vérité, jetées ci et là en réponse souvent comme une claque. Les vérités sortent de la bouche de la vieille Emerence: « (…) Nous savions quand même ce qu’elle baragouinait en étranger, sa solitude. Qui n’est pas seul, je vous le demande, même celui qui a quelqu’un, mais ne s’en est pas encore rendu compte. » p130
Ou: «même Viola, vous le tuerez, vous le ferez piquer le moment venu. Apprenez qu’on ne retient pas celui dont l’heure a sonné, parce que vous ne pouvez rien lui donner qui remplace la vie. »
Emerence….. une mystérieuse pièce au fond de sa loge dont le secret n’est dévoilé que les toutes dernières pages…! Mais ce n’est pas le seul suspens ! la vie et son caractère, bien résumés (page 144) : « (…) Elle était intelligente, dotée d’un esprit froidement analytique, d’une logique imparable, mais elle ne voulait pas se cultiver, ni s’élever ni œuvrer dans l’intérêt de la collectivité, (…), elle décida elle-même ce qu’elle ferait, pourquoi, pour qui et dans quelle mesure, (…) »
J'ai pris du plaisir à lire ce livre. Mais il me reste cette sensation d'être passée à côté de l'essentiel, et de ne pas avoir tout compris.
Comme quoi les lectures d'un même auteur peuvent se suivre mais ne pas se ressembler... du tout. Autant j'avais beaucoup aimé Abigaël, autant je suis passée complètement à côté de Rue Katalin que j'ai lu en entier et rapidement certes mais qui ne m'a pas plu.
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On suit l'histoire d'Irèn, Blancka, Balint et Henriette, de leur enfance dans la Rue Katalin à leur vie d'adulte, une vie qui aurait pu être heureuse mais qui a été bouleversée par la seconde guerre mondiale et par la mort d'Henriette dans des conditions plutôt dramatiques.
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L'histoire nous est racontée tantôt par Irèn, tantôt par le fantôme d'Henriette qui plane sur la vie des protagonistes, tantôt par un narrateur extérieur et après avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire, l'auteure m'a perdue dans ce huis-clos psychologique où on se retrouve enfermés dans les pensées de celui qui raconte.
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Je n'ai pas aimé cette lecture dont je suis restée complètement détachée, sans aucun sentiment pour les personnages. Je l'ai subie plus que vécue cette lecture sans pouvoir me faire le film dans ma tête tant je n'ai pas adhéré à ce que je lisais.
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