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Lucile Placin

Lucile Placin
Originaire d'une campagne proche d'Arcachon, Lucile Placin a suivi les cours de l'école Émile Cohl pendant 4 ans, à Lyon, dans le but de réaliser des décors de théâtre. Pendant ses études, elle se découvre un goût prononcé pour l'illustration, notamment jeunesse. Depuis 2005, elle compose avec dé... Voir plus
Originaire d'une campagne proche d'Arcachon, Lucile Placin a suivi les cours de l'école Émile Cohl pendant 4 ans, à Lyon, dans le but de réaliser des décors de théâtre. Pendant ses études, elle se découvre un goût prononcé pour l'illustration, notamment jeunesse. Depuis 2005, elle compose avec détails des univers multicolores faits de collages-peintures et crayons. L'absurde, le rêve, l'humour et la poésie sont ses sujets de prédilection.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Frédégonde, la perce-siècle » de Beatrice Fontanel et Lucile Placin aux éditions Didier Jeunesse

    Regine Zephirine sur Frédégonde, la perce-siècle de Beatrice Fontanel - Lucile Placin

    Frédégonde est une petite fille fort singulière. Voyez plutôt : Il suffit qu’elle prononce sa formule magique : « Rutabaga, topinambour et salsifis ! Allons voir ailleurs si j’y suis ! » Et la voilà qui change carrément de siècle. C’est bien commode de disparaitre d’une époque pour réapparaitre...
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    Frédégonde est une petite fille fort singulière. Voyez plutôt : Il suffit qu’elle prononce sa formule magique : « Rutabaga, topinambour et salsifis ! Allons voir ailleurs si j’y suis ! » Et la voilà qui change carrément de siècle. C’est bien commode de disparaitre d’une époque pour réapparaitre dans une autre, surtout lorsqu’on est une fillette rebelle qui n’aime pas s’habiller à la mode. Mais il faut la comprendre, Frédégonde l’indocile, car les vêtements féminins des siècles passés sont plutôt des carcans pour les femmes. Imaginez votre cou enserré dans une collerette raide, le corps caché sous des hanches postiches, la tête surmontée d’une perruque poudrée haute et encombrante, non vraiment, tout cela n’est pas pour Frédégonde.
    Frédégonde traverse des guerres, la révolution et découvre l’émancipation de la femme. Elle peut enfin porter des vêtements pratiques pour conduire une voiture ou piloter un avion.

    Grâce à cette histoire pleine d’énergie et de fantaisie, on traverse l’histoire à grand pas mais l’intérêt de cet album, c’est de montrer combien la femme a été prisonnière d’une mode qui entravait ses mouvements et comment le vêtement féminin a évolué pour devenir confortable au fur et à mesure que s’émancipait la femme.
    On découvre tout un vocabulaire relatif à l’histoire de la mode comme hennin, vertugadin, brocart, crinoline…mais pas de panique, tout est expliqué dans un lexique en fin d’ouvrage.
    J’ai beaucoup aimé l’esprit rebelle de Frédégonde qui nous mène jusqu’à l’émancipation féminine.
    Les illustrations, qui mélangent peinture et collage, sont hautes en couleur et pleines de fantaisie onirique.
    Un bel album qui propose plusieurs niveaux de lecture et qui saura enchanter les petites filles comme leurs mamans, mamies, taties etc…
    Je remercie les éditions Didier Jeunesse et Babelio pour cette lecture fort amusante et instructive.