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Luca Di Fulvio

Luca Di Fulvio

Luca di Fulvio est né en 1957 à Rome où il vit et travaille. Après des études théâtrales, il devient comédien avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Un premier roman, L’Empailleur a été traduit en français (Gallimard, Série Noire, en 2003) et porté à l’écran. L’Echelle de Dionysos devrai...

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Luca di Fulvio est né en 1957 à Rome où il vit et travaille. Après des études théâtrales, il devient comédien avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Un premier roman, L’Empailleur a été traduit en français (Gallimard, Série Noire, en 2003) et porté à l’écran. L’Echelle de Dionysos devrait être porté au cinéma par Gabriele Salvatores.

 

Photo Luca di FULVIO, portrait trouvé sur le site de la librairie L'Esprit Livre

Articles en lien avec Luca Di Fulvio (2)

Avis sur cet auteur (127)

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    Couverture du livre « Le gang des rêves » de Luca Di Fulvio aux éditions Slatkine Et Cie

    Farida Nasri sur Le gang des rêves de Luca Di Fulvio

    Une magnifique saga sur la rage de vivre... Un livre à lire

    Une magnifique saga sur la rage de vivre... Un livre à lire

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    Couverture du livre « Le gang des rêves » de Luca Di Fulvio aux éditions Slatkine Et Cie

    Ghislaine Degache sur Le gang des rêves de Luca Di Fulvio

    Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, est un magnifique et bouleversant roman d’amour, mais il est tellement plus que cela…
    L’histoire débute dans le début des années 1900, en Calabre, avec une jeune adolescente Cetta Luminata. Elle n’a que quinze ans quand elle réussit à embarquer au port de...
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    Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, est un magnifique et bouleversant roman d’amour, mais il est tellement plus que cela…
    L’histoire débute dans le début des années 1900, en Calabre, avec une jeune adolescente Cetta Luminata. Elle n’a que quinze ans quand elle réussit à embarquer au port de Naples avec son bébé de six mois né d’un viol sur l’exploitation où la famille travaille et dépend du patron. Son seul salut est de fuir ces terres et d’aller en Amérique quoiqu’il lui en coûte pour parvenir à ses fins.
    Comme pour des milliers d’Européens, New-York signifie le rêve américain et son vœu le plus cher est que son fils devienne un vrai Américain !
    Arrivés à Ellis Island, entrée principale des immigrants arrivants aux États-Unis durant la première partie du XXe siècle, le prénom de l’enfant, Natale, incompréhensible pour l’inspecteur des douanes se voit traduit par Christmas.
    Désormais à New-York, Cetta, pour survivre, n’a d’autre choix que de devenir prostituée en maison close.
    Christmas va donc grandir dans ces logements sans fenêtres du Lower East Side dans le quartier de Manhattan, où cohabitent la violence et la pauvreté. En 1922, moqué pour son nom, et charrié par une bande de gamins du quartier, Christmas, quatorze ans, beau gosse avec sa mèche de cheveux blonds lui tombant sur le front, loin d’être en manque d’imagination et expert dans l’art de manier les mots, s’invente alors une bande Les Diamond Dogs et recrute aussitôt son voisin Santo.
    Sa route croise alors celle de Ruth Isaacson, treize ans, gamine juive, petite fille de milliardaire, violée et torturée et dont il n’hésite pas à ramasser le corps ensanglanté pour l’amener à l’hôpital au risque d’être lui-même accusé.
    Il ne sait que son nom, Ruth, mais leurs yeux se sont croisés et Christmas ne pourra plus oublier ces yeux vert émeraude, tout comme Ruth se souviendra toujours du regard de Christmas.
    Cette rencontre va bouleverser sa vie et lorsque Ruth devra partir pour la Californie, alors Christmas passera d’une jeunesse insouciante à une jeunesse désespérée...
    Le gang des rêves est un roman de plus de 700 pages, qu’il est impossible de lâcher tant Luca Di Fulvio parvient dès les premières pages à nous attacher aux personnages. C’est une fresque sociale particulièrement riche et émouvante que l’auteur nous donne à découvrir. Son écriture juste, cinématographique et très dynamique excelle à nous emporter dans cette saga époustouflante, cette histoire d’amour impossible entre Ruth et Christmas qui ne cessera de lutter afin de sortir du ghetto.
    Il raconte la déconvenue de ces émigrés venus avec des étoiles pleins les yeux dans cette cité en plein essor, le fossé quasi infranchissable entre les pauvres et les gens aisés, dont seuls quelques-uns parviennent à s’extirper ; il met en scène, de façon dure et cruelle mais hélas réelle, la condition des femmes et souligne avec force le courage dont elles ont besoin si elles veulent rester libres ; il nous transporte avec un réalisme fabuleux dans les quartiers mal famés de New-York gouvernés par la mafia ; il relate l’émergence de la radio, du théâtre et du cinéma parlant et cela au travers de personnages extraordinairement débrouillards et rusés. Il évoque même le développement du cinéma porno par l’intermédiaire du personnage le plus noir du roman, des pages dures mais révélatrices des noirceurs de l’âme humaine. Bien évidemment, sont mis en relief la discrimination raciale envers les Noirs mais aussi les Juifs. Tous ces thèmes sont toujours évoqués avec une extrême justesse et toujours reliés de manière naturelle à des personnages plus que crédibles.
    Le gang des rêves, sublime roman de l’enfance volée est un livre quasiment magique dans lequel chaque personnage a une épaisseur et où chacun se bat pour conserver son intégrité dans une série d’aventures menée à un rythme soutenu.
    Amitié, amour, quête de soi dans un univers de boue, de sang, de terreur, de pitié, tels sont les destins incroyables que nous narre Luca Di Fulvio, non sans humour mais avec surtout beaucoup d’humanité.
    Me restera longtemps en mémoire ce singulier et ô combien attachant Christmas que j’ai pu rencontrer lors de ma lecture et ce, grâce à Ingrid qui n’a cessé de m’exhorter à le découvrir. Qu’elle en soit ici remerciée !
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/01/luca-di-fulvio-le-gang-des-reves.html

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    Couverture du livre « Le paradis caché » de Luca Di Fulvio aux éditions Istya & Cie Editions

    Cellekili sur Le paradis caché de Luca Di Fulvio

    e pensais trouver l'atmosphère du moyen âge dans ce gros roman historique, mais j'ai été déçue.
    Tout d'abord l'histoire, qui raconte le procès en sorcellerie de Susanna. Accusée d u meurtre de son mari, un vieil astrologue, Susanna est une jeune femme belle, intelligente, qui a été élevée dans...
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    e pensais trouver l'atmosphère du moyen âge dans ce gros roman historique, mais j'ai été déçue.
    Tout d'abord l'histoire, qui raconte le procès en sorcellerie de Susanna. Accusée d u meurtre de son mari, un vieil astrologue, Susanna est une jeune femme belle, intelligente, qui a été élevée dans un couvent après la mort en couche de sa mère prostituée. Oui, ça fait beaucoup, mais ce n'est que le début! Daniele, amoureux de la belle et meneur de loups, va tout tenter pour sauver la belle.
    Obscurantisme, sorcellerie, inquisition, pouvoir, il y a tous les ingrédients pour faire un récit haletant et pourtant, je suis restée à côté de cette histoire qui manque d'envergure.
    L'écriture est lourde, les longueurs nombreuses, et j'ai souvent vite tourné les pages.
    Si on souhaite se plonger dans une ambiance inquiétante à l'époque moyenâgeuse, mieux vaut lire ou relire "Au nom de la rose", bien mieux ficelé et à l'écriture éblouissante.
    Pour ce roman sans saveur, mieux vaut passer son chemin.

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    Couverture du livre « Le paradis caché » de Luca Di Fulvio aux éditions Istya & Cie Editions

    yves MONTMARTIN sur Le paradis caché de Luca Di Fulvio

    1610 Borgio San Michele, Italie, l'inquisition fait des ravages, un monde de torture, de cris, d'agonie , de bûchers et de chairs brûlées, où les femmes, qui en savent plus que les hommes, sont considérées comme des sorcières. L'Église n'aime pas l'éducation des femmes , c'est un outil dangereux...
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    1610 Borgio San Michele, Italie, l'inquisition fait des ravages, un monde de torture, de cris, d'agonie , de bûchers et de chairs brûlées, où les femmes, qui en savent plus que les hommes, sont considérées comme des sorcières. L'Église n'aime pas l'éducation des femmes , c'est un outil dangereux qui libère les gens, qui leur permet de se forger leurs propres idées.

    Cette fresque historique, dernier roman écrit par Luca di Fulvio disparu en fin mai 2013 m'a un peu déçu. L'histoire alterne entre 1610 et1633, entre la jeunesse des deux personnages principaux, Susanna et Danièle et le procès pour sorcellerie de Susanna. J'ai retrouvé toute la beauté de la plume de l'auteur, sa manière réaliste de décrire l'obscurantisme et les procédés de l'inquisition. Mais cet amour passionné entre les deux jeunes gens m'a semblé bien fade, à la limite de la mièvrerie. Heureusement le récit est sauvé par la force du personnage de Susanna. Esprit rebelle que personne n'arrive à canaliser, féministe avant l'heure, elle a une soif illimitée de connaissance, elle souhaite être au service des plus faibles, instruire les femmes afin de leur donner de l'espoir.

    Un roman d'apprentissage, plaidoyer pour la liberté des femmes à découvrir cependant.