Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
À lire certaines critiques, il ne se passe pas grand-chose dans ce récit. Je les trouve personnellement très dures. Louise Welsh maintient dans son roman une atmosphère lourde, de plus en en plus angoissante au fil des pages, instaurant le doute dans l'esprit du lecteur par de subtiles petites touches. Car là est tout l'enjeu de l'intrigue, comme dans tout thriller psychologique, garder le mystère jusqu'au dénouement final sur ce qui relève de la réalité et du fantasme dans ce que vit et ressent le personnage principal.
Jane vient d'aménager avec sa compagne dans un nouvel appartement, dans un pays dont elle ne parle pas la langue. Enceinte, elle se retrouve isolée lorsque Petra quitte Berlin pour son travail. Elle se persuade rapidement que son voisin et sa fille de treize ans ont des relations qui mettent en danger l'adolescente. Un couple de personnes âgées, l'attitude de son entourage, les lieux, tout contribue à renforcer l'ambiance pesante dans laquelle on suit l'évolution de Jane.
Délire paranoïaque ou véritable secret que Jane ne doit pas découvrir ? le suspense, sans atteindre des sommets, reste malgré tout assez présent.
Sans être un coup de cœur, ce roman m'a permis de passer un agréable moment de lecture.
Un très bon polar où de page en page on découvre Jane, jeune femme enceinte de six mois venue à Berlin rejoindre sa compagne. Elle observe son voisinage avec grande attention et décide d'aider sa jeune voisine, Anna, adolescente qui vit seule avec son père, Le docteur Alban Mann. Elle se mêle de la vie des autres jusqu'à en devenir pénible et intrusive. Mais jusqu'où ira t elle? J'ai eu de nombreuses fois envie au cours de ma lecture, de dire à Jane, mais arrête de te mêler de la vie des autres, occupe toi de tes affaires ...Et en même temps on a envie de savoir jusqu'où elle va aller...Et je n'ai pas été déçue, loin de là!
Un thriller qui va crescendo, une intrigue qui se construit autour d'un personnage et de son obsession.
Dans un climat pesant à la tension grandissante, Louis Welsh nous entraîne dans un thriller sombre et singulier. Bienvenue dans le monde de Jane, inquiétant et mystérieux...
Jane, enceinte de six mois s'installe à Berlin avec sa compagne Petra. Jane parle à peine allemand et se retrouve seule toute la journée. Elle fait connaissance avec ses voisins : le docteur Mann et sa fille Anna ainsi que les Becker, un couple âgé. Il fait froid, Jane est seule. Son quotidien est fait d'ennui, d'angoisses et d'interrogations liées à son bébé. La nuit, elle est souvent réveillée par des bruits étranges. Elle entend des pas, des cris et même des pleurs. Depuis qu'elle a croisé Anna sa voisine, elle sent que la jeune fille est en danger et que son père la maltraite. Dès lors, ce sujet devient son obsession. Elle mène sa propre enquête, suit Anna au comportement ambigu, et cherche à savoir ce qui se passe dans ce curieux bâtiment d'en face, abandonné mais dans lequel elle perçoit d'inquiétants mouvements la nuit. L'immeuble dans lequel vivent Jane et Petra est chargé d'un lourd passé. Il a servi de prison pendant la guerre et il est situé face à un cimetière. Autant d'éléments qui concourent au climat angoissant de l'histoire, dans laquelle le lecteur se sent de moins en moins à l'aise. «La fille dans l'escalier» est un thriller captivant, à l'ambiance terriblement noire.
Murray Watson, la quarantaine, est enseignant de littérature à l'université de Glasgow et mène une vie relativement monotone : les cours et les corrections de copies, les visites à son père atteint de la maladie d'Alzheimer, et les rencontres clandestines avec sa maîtresse qui est aussi la femme du directeur du département de littérature.
Mais il y a une chose qui n'a jamais bougé dans sa vie, et cela depuis son adolescence : son admiration pour Archie Lunan, un poète écossais auteur d'un unique recueil de poésie, mort tragiquement dans les années 70 et tombé dans l'oubli.
La "mission" que s'est assigné Murray : réhabiliter Lunan en préparant une thèse sur lui. Pas seulement une analyse théorique de ses poèmes, mais bien une étude du personnage lui-même, de sa vie, de sa fin tragique, et apporter ainsi un éclairage nouveau sur les poèmes. Mais Murray va se rendre compte que les témoins de l'époque toujours vivants, ceux qui étaient les amis de Lunan, sont plutôt récalcitrants quand il s'agit d'évoquer le passé (d'anciens hippies devenus pour la plupart des universitaires respectés). Mais Murray s'obstine.
Quelle étrange lecture ! Un début vraiment lent, comme le rythme de vie de Murray, et j'avoue m'être demandé si j'irais jusqu'au bout. Mais la magie de l'écriture de Louise Welsh a opéré et a fait grimpé mon intérêt au fil des pages : même si le rythme de l'histoire reste calme, le roman se transforme en vrai polar ou le personnage principal mène une enquête digne d'un détective privé, pleine de rebondissements, de découvertes, de secrets révélés qu'il aurait été préférable de laisser enfermés. Tout cela dans un décor gris et pluvieux où Murray Watson, tout en cherchant la vérité sur son poète favori, va devoir réfléchir à sa vie personnelle, à son travail et à ce qu'il souhaite devenir.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée