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Lorena Salazar

Lorena Salazar

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Vers la mère » de Lorena Salazar aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Babeth_ladreyt sur Vers la mère de Lorena Salazar

    Un roman colombien, pour changer un peu, donc, vous l’aurez deviné : une découverte !
    Une mère adoptive, blanche, descend en pirogue le fleuve Arrato, avec son fils noir de 3 ans pour rejoindre la mère biologique de l’enfant. Ce voyage est prétexte à des discussions entre les passagers du...
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    Un roman colombien, pour changer un peu, donc, vous l’aurez deviné : une découverte !
    Une mère adoptive, blanche, descend en pirogue le fleuve Arrato, avec son fils noir de 3 ans pour rejoindre la mère biologique de l’enfant. Ce voyage est prétexte à des discussions entre les passagers du bateau, à des escales et des rencontres.
    On sent que ce voyage s’étire pour repousser le moment fatidique de la rencontre de l’enfant avec sa mère biologique, on sent l’angoisse montante de la mère adoptive qui a peur de perdre son fils. On sent la tragédie poindre.
    Ca aurait pu être un roman d’aventures, c’est un voyage sensuel et tendre, c’est un roman sur la maternité, sur les différentes définitions qu’on peut lui accorder, suivant les situations. C’est un immense hommage à toutes les mères, à leur dévotion.
    Ce texte soulève mille questions sur les mères, sur leurs enfants, sur le choix qu’on peut laisser à un enfant confronté à sa mère biologique et à sa mère adoptive.
    C’est un premier roman très réussi, poignant, plein de sensualité, mais aussi de violence, où le personnage principal est le petit garçon de 3 ans.

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    Couverture du livre « Vers la mère » de Lorena Salazar aux éditions Grasset Et Fasquelle

    voyages au fil des pages sur Vers la mère de Lorena Salazar

    Dans une pirogue naviguant sur un fleuve de la jungle colombienne, se trouvent un enfant noir et une femme blanche. La femme conduit l’enfant vers sa mère biologique, qui le lui avait confié quelques jours après sa naissance parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’en occuper. L’enfant (on ne...
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    Dans une pirogue naviguant sur un fleuve de la jungle colombienne, se trouvent un enfant noir et une femme blanche. La femme conduit l’enfant vers sa mère biologique, qui le lui avait confié quelques jours après sa naissance parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’en occuper. L’enfant (on ne connaîtra jamais son prénom) sait qu’il a deux mères, mais ignore encore le but du voyage. Sa mère noire a demandé à le rencontrer, et sa mère blanche craint qu’elle ne veuille le récupérer définitivement. Le voyage s’étire sur plusieurs jours, les conditions de navigation sont inconfortables et incertaines, il faut passer la nuit comme on peut dans les bourgades en bordure du fleuve.
    Au fil des heures et des péripéties qui ponctuent le voyage, pendant que l’enfant dort ou s’occupe comme il peut et se comporte en enfant, c’est-à-dire innocemment, la femme se confie prudemment à d’autres femmes, sur le bateau ou dans les villages, replonge dans son passé pour se remémorer sa vie et cet épisode d’adoption en particulier. Elle donnerait beaucoup pour que la pirogue fasse demi-tour ou que le voyage s’éternise, pour ne jamais atteindre ce but qui pourrait lui arracher l’enfant. Mais inexorablement, ils descendent le fleuve, dans une ambiance poisseuse d’anxiété et d’humidité, entrecoupée de coups de feu de plus en plus rapprochés.
    « Vers la mère » est un premier roman lent, oppressant, centré sur le thème de la maternité mais qui, l’air de rien, au fil du voyage et des rencontres, s’inscrit de plus en plus dans le contexte politico-économique récent de la Colombie : guérilla des FARC, misère, pénuries, violence, insécurité, déplacements de populations indigènes,…
    L’écriture est simple, sèche, presque ingénue, très descriptive, mais paradoxalement il s’en dégage du lyrisme et de la poésie. Mais cela n’a pas suffi à susciter mon empathie à l’égard des personnages, dont je suis restée à distance, comme si j’étais dans la pirogue et eux sur la rive, ou le contraire.
    Je ne suis pas très convaincue non plus par la scène finale, tragique et qui, bien qu’inspirée d’un fait réel, m’a semblé presque irréaliste dans sa description. Et de manière plus générale, je me demande s’il était nécessaire de mélanger le thème de la maternité, intime (et universel?) à celui du climat politique particulier de la Colombie. Certes, cela permet de donner une fin au roman. Mais justement, je reste sur ma faim, parce que j’aurais voulu savoir comment celui-ci se serait terminé si les FARC n’avaient pas été mêlées à l’histoire.

    En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.

Bibliographie de Lorena Salazar (1)

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