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Pandora (quarante ans) va devoir persuader son mari Fletcher (quarante-six ans) d’accepter à leur domicile, la présence (durant deux mois) de son frère ainé, Edison (quarante-trois ans) actuellement SDF (et doté d’un caractère difficilement supportable …)
Pandora se sent (honteusement) en « position de force » : Fletcher (fabriquant de meubles improbables) gagne nettement moins bien sa vie qu’elle-même (Pandora fabrique des marionnettes personnalisées – qui ont un succès fou – et se vendent à prix d’or !) De surcroît, Pandora a épousé Fletcher avec son « package ». En l’occurrence deux adolescents (qu’elle élève – comme les siens – depuis sept années …) Un garçon (Tanner) de dix-sept ans et une fille (Cody) de treize ans … La venue d’Edison est donc légitime à ses yeux …
Alors que son jazzman de frère a choisi d’utiliser (à son avantage) le nom d’acteur de leur père (Appaloosa) Pandora a décidé de conserver celui de l’État Civil (Halfdanarson) … Tout deux n’ont pas que des bons souvenirs de cette période de leur enfance où leur narcissique de père était la vedette d’une série télévisée culte (à présent « has been ») : « Garde alternée ».
Fletcher est fils unique et plutôt « psychorigide » (son obsession depuis peu : se nourrir de façon saine et pratiquer du sport) alors qu’Edison est pourvu d’un égo surdimensionné, qui ne le rend guère sociable et peu respectueux des autres … Ce n’est donc pas sans raison que Pandora s’inquiète, quant aux conséquences éventuelles de la future cohabitation des deux hommes de sa vie …
Mais une surprise de taille (c’est le cas de le dire !) attend toute la famille (y compris le peu sympathique patriarche Travis Appaloosa et leur plus jeune soeur, Solstice …) Edison et notre narratrice (Pandora) ne se sont – en effet – pas revus depuis quatre ans. Et, il peut se passer bien des choses en quatre ans ! …
Sommes-nous ce que nous mangeons ? Ou ce que nous pesons ? Pourquoi le rapport à la nourriture de certains individus est-il si complexe ? Pourquoi peut-il devenir une source de vie et de bien-être ou – au contraire – de souffrance et de mort ? Pourquoi les relations des fratries sont-elles si souvent douloureuses et chargées de non-dit, de jalousie cachée ? … Comment savoir faire un juste partage entre les liens de sang et les liens du coeur ? …
Comme à son habitude, la talentueuse Lionel Shriver excelle dans le décryptage des vrais sentiments humains, et ce pour notre plus grande joie ! Un gros coup de coeur que ce très beau roman, à mon goût plus poignant que drôle. Malgré la présence (bienvenue !) d’une petite pointe d’humour, qui permet d’en aborder la lecture avec un peu moins d’émotion …
Lionel Shriver n'a pas fini de m'étonner, je ne l'ai découverte que l'an dernier mais je suis devenue fan. J'adore son humour percutant, corrosif, sa façon d'aborder les problématiques du couple vieillissant.
Avec A prendre ou à laisser le récit semble terminé au bout d'une centaine de pages, étonnant pour un livre qui en compte 288. A cinquante ans, nous avons tous des théories sur le vieillissement et nous pensons savoir ce qui sera bon pour nous quand nous arriverons à la date de péremption. A quatre-vingt ans penserons-nous toujours la même chose ? Lionel Shriver brode à sa manière, toujours provocante, sur ce thème douze propositions. Installée en Grande Bretagne depuis une quinzaine d'années, elle ancre son récit dans la réalité des années post-brexit avec en arrière-plan le covid et toute l'actualité du monde occidental.
Ce texte n'intéressera peut-être pas trop les jeunes, mais pour moi un régal.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2023/12/14/a-prendre-ou-a-laisser-de-lionel-shriver/
C’est un fait, on vit de plus en plus vieux, mais vit-on mieux pour autant ? Pour ne pas avoir à se poser la question de leur décrépitude les époux Wilkinson, Kay et Cyril, cinquantenaires font un pacte : « partir » tous les 2, ensemble, le jour du quatre-vingtième anniversaire de Kay en 2020. Pour Cyril médecin et féroce partisan en matière d’économie sur la santé rien de plus facile que de se procurer les sacro- sainte pilules destinées à les mener vers l’au-delà, pilules religieusement gardées dans le frigo en attendant. Trois décennies plus tard, quand arrive le jour fatidique alors que le Royaume-Uni fait face à la crise du Brexit que reste-t-il de la « bonne » résolution de nos époux ? Sous la forme de 12 histoires aux dénouements différents tantôt drôles, émouvants ou carrément abracadabrantesques Lionel Shriver signe une livre drôle et sensible qui nous fait nous interroger malgré nous (qui ne nous voyons pas vieillir) sur le temps qui passe.
« Il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Shriver est une succession de lettres d’Eva, la mère de Kevin, à Franklin, le père de Kevin.
Que se passe-t-il dans le cerveau de notre fils pour qu’il en arrive à commettre ce massacre ? Qu’a-t-on trop ou pas assez fait ? Aurait-on pu l’éviter ?
J’avoue que ce roman m’a un peu empêché de dormir… Je me suis aussi posée tout un tas de questions… car malheureusement ce sujet est brûlant d’actualité.
Je n’ai pas vu le film tiré de ce livre.
Lisez les mots de Lionel Shriver, ils sont inoubliables.
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