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Lilia Hassaine

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Articles en lien avec Lilia Hassaine (1)

Avis sur cet auteur (49)

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    Couverture du livre « L'oeil du paon » de Lilia Hassaine aux éditions Gallimard

    Mireille B sur L'oeil du paon de Lilia Hassaine

    En l’éloignant de son île Croate, Adonis veut éloigner sa fille Héra des mauvais esprits, comme ceux qui ont condamné trop tôt et sans raison deux êtres chers : sa mère, et Titus son beau paon, décédés sans raison. Hébergée par sa tante et son oncle à Paris, Héra doit s’habituer au mutisme, à...
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    En l’éloignant de son île Croate, Adonis veut éloigner sa fille Héra des mauvais esprits, comme ceux qui ont condamné trop tôt et sans raison deux êtres chers : sa mère, et Titus son beau paon, décédés sans raison. Hébergée par sa tante et son oncle à Paris, Héra doit s’habituer au mutisme, à l’indifférence, à la froideur d’Agathe et au comportement parfois énigmatique de Laurent. Héra a le devoir de s’occuper de leur jeune fils Hugo. Sur le trajet quotidien de l’école, elle a repéré le couple de pharmaciens, l’opticien au regard perçant…
    Ses bonnes relations avec l’enfant lui permettent de se lier d’amitié avec Gabriel l’instituteur qui va lui ouvrir les fenêtres sur la Ville Lumière.

    Un côté tragédie grecque, une évocation de conte philosophique portés par un style poétique très agréable : dans cette ambiance, Lilia Hassaine brosse le tableau d’un Paris des quartiers cossus, de la bourgeoisie, de ses appâts et de ses pièges tendus sans limites à une jeune insulaire ambitieuse hallucinée par un monde nouveau.

    En la présence constante de l’œil du paon, de ses ailes colorées, de ses mystères, les pages se tournent dans une ambiance légère, surréaliste… et si tout n’était qu’apparence ?

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    Couverture du livre « Panorama » de Lilia Hassaine aux éditions Gallimard

    Eléinir sur Panorama de Lilia Hassaine

    Extrapolant à l'extrême nos tendances contemporaines, Lilia Hassaine imagine un futur crédible.
    L'idée est de vivre dans des maisons de verre, qui livrent à qui veut bien les voir, les moindres gestes de nos vies quotidiennes.
    Mais la dictature de cet ultra-transparence aboutit au triomphe de...
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    Extrapolant à l'extrême nos tendances contemporaines, Lilia Hassaine imagine un futur crédible.
    L'idée est de vivre dans des maisons de verre, qui livrent à qui veut bien les voir, les moindres gestes de nos vies quotidiennes.
    Mais la dictature de cet ultra-transparence aboutit au triomphe de l'hypocrisie dans une société retranchée derrière les apparences d'une part et à la présence de quartier non transparent d'autre part.

    C'est un roman plaisant à l'idée intéressante et écrit sous la forme d'un thriller dont l'enquête tient en haleine.

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    Couverture du livre « Des choses sans importance » de Lilia Hassaine aux éditions L'iconoclaste

    Regine Zephirine sur Des choses sans importance de Lilia Hassaine

    Les couvertures colorées de la collection l’Iconopop me font de l’œil comme une femme trop fardée. Et je me laisse tenter.
    Des bulles de couleur illustrent la couverture de « Des choses sans importance », bulles que l’on retrouve à l’intérieur, mais en noir et blanc cette fois-ci.
    Dans un...
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    Les couvertures colorées de la collection l’Iconopop me font de l’œil comme une femme trop fardée. Et je me laisse tenter.
    Des bulles de couleur illustrent la couverture de « Des choses sans importance », bulles que l’on retrouve à l’intérieur, mais en noir et blanc cette fois-ci.
    Dans un registre simple, parfois enfantin, Lilia Hassaine souffle de petites phrases qui s’envolent, légères comme bulles de savon, mais pas si anodines que cela. Derrière ces courts poèmes, des instants de vie.
    Tout d’abord, elle décortique l’amour, les amours.

    « Je rêve souvent d’un amour vierge
    D’un amour inédit,
    D’un mot qui ne serait plus générique
    Un amour où on s’embrasserait spontanément le coude
    Et non la bouche
    Car après tout
    Pourquoi pas. »

    Les poèmes longs s’intercalent avec quelques mots jetés sur la page. Lilia Hassaine revisite les adages, récupère les phrases entendues et en fait son miel.

    « Ils eurent beaucoup d’enfants
    Et ne se marièrent jamais. »

    Elle se livre, aussi, par petites touches, et on lit son enfance en filigrane dans certains de ses textes
    « La violence est chez moi un souvenir d’enfance
    Or je suis nostalgique de mon enfance »

    Lorsqu’elle parle de l’écriture, je ne l’ai pas trouvée convaincante. Je préfère quand elle reste dans le domaine de ces petites choses auxquelles elle donne toute leur importance.

    « Entendre un vieil homme dire maman
    Est la chose la plus émouvante qui soit. »

    On est dans une poésie immédiate et souriante, ce qui permet d’entrer facilement dans l’univers de l’auteure, même pour celles et ceux qui sont béotiens en la matière.
    Ce recueil a le goût d’une glace vanille fraise, c’est léger, régressif par moment, mais ça fond très vire et, à l’arrivée, il n’en reste qu’un doux et vague souvenir.
    Conclusion : Lecture rapide et plaisir fugace.

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    Couverture du livre « Panorama » de Lilia Hassaine aux éditions Gallimard

    Lecteurenserie sur Panorama de Lilia Hassaine

    À quoi pourrait ressembler le monde de demain ? Éternelle interrogation, qui semble prendre encore davantage de résonance dans les temps incertains que nous vivons. Les écrivains en font leur miel depuis toujours, et encore plus aujourd’hui… C’est notamment le cas de Lilia Hassaine qui – dans...
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    À quoi pourrait ressembler le monde de demain ? Éternelle interrogation, qui semble prendre encore davantage de résonance dans les temps incertains que nous vivons. Les écrivains en font leur miel depuis toujours, et encore plus aujourd’hui… C’est notamment le cas de Lilia Hassaine qui – dans son nouveau roman « Panorama » primé du Prix Renaudot Des Lycéens 2023 - raconte comment après la France s’est installée dans la société de la « Transparence ». Une société qui se veut modèle jusqu’au jour où un grain de sable vient enrayer ce beau mécanisme : une famille disparaît.

    Hélène vit avec sa fille Tessa et son mari David dans une maison de verre, architecture qui s’est imposée progressivement dans le pays après une nouvelle Révolution qui a eu lieu en 2029. Désormais tout est transparent. Les résultats ne se sont pas fait attendre, la délinquance est quasi-inexistante, la solidarité bien réelle et David, qui était un peu volage, s’est assagi.

    Ancienne commissaire de police, Hélène est désormais une «gardienne de protection» (plus besoin des policiers à l’ancienne) et s’ennuie un peu. Jusqu’à ce 17 novembre 2049 où va se produire le plus improbable des faits divers. Une famille habitant le quartier le plus huppé de la ville va disparaître.

    Hélène se voit confier l’enquête par son supérieur. Le moment est venu pour elle de montrer tout son savoir-faire. Il faut dire qu’elle peut s’investir dans sa mission, David lui ayant laissé le champ libre en la quittant.

    Lilia Hassaine, en poussant le curseur, imagine l’évolution d’un monde où, après que s’être montré à tous à travers les réseaux sociaux, vit désormais l’ensemble de sa vie quotidienne exposée à la vue de tous ; une sorte d’open space à l’échelle d’une nation.

    C’est bien évidemment les dérives de notre société contemporaine que cible la jeune romancière, avec la montée inexorable des populismes, l’exposition à l’excès sur internet et l’acceptation des citoyens de céder toute vie privée au nom de la sécurité. Un échange qui ne fera pas que des heureux.

    Même si la démonstration coule de source, on referme le roman avec un soupçon de frustration devant un livre que l'on aurait aimé plus dense et plus intense, surtout pour la trame policière quelque peu bâclée sur la fin.

    Force est de constater que Lilia Hassaine ne maîtrise pas les codes du polar. Passé une mise en place prometteuse, le récit commence à patiner un peu et la liste des dérives potentielles liées à la « Transparence » se fait répétitive, voire redondante. Il manque d’un soupçon de tension dans l’intrigue, ou l’enquête.

    Certes, l’objectif n’était très certainement pas d’écrire un récit policier (en veut pour preuve sa publication dans la « blanche » de Gallimard), mais lorsqu’on met en scène une disparition et une policière qui enquête, le lecteur est en droit de s’attendre à une approche « polar » un peu plus approfondie.

    Au-delà de cette maigre intrigue policière, l’écrivaine dépeint surtout une société profondément clivée, déchirée, guidée par la peur, prompte à la délation. Une société déshumanisée que l’espoir a déserté. Cette ambiance étouffante est le point fort du roman tant elle résonne avec les évolutions récentes de nos quotidiens.

    Si Lilia Hassaine réussit brillamment son pari sur l’établissement de la « transparence » et offre une vision alarmante de l’évolution possible de notre société dans une dystopie réalise, force est de constater que la partie « enquête » de son récit n’est pas du même niveau. Jusqu’à un final à la fois tiré par les cheveux et pourtant prévisible. Peut-être qu’au fond ça n’est pas vraiment un polar… Dommage.

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