Le Prix Orange du Livre 2023 dévoile sa liste
La tragédie de l’amour, ou le triangle amoureux selon ce chef d’œuvre de Racine :
- Antiochus aime Bérénice qui aime Titus qui, bien que l’aimant, la rejette pour assumer l’héritage de l’empire romain.
- Profondément affectés, chacun, à tour de rôle, envisage de mourir (en se donnant la mort) : Bérénice à l’annonce de l’abandon de Titus, Titus à l’annonce du départ de Bérénice, Antiochus comprenant qu’il n’aura pas l’amour de Bérénice.
- Mais au final la raison (y compris politique) l’emporte sur l’amour : Bérénice part seule - retournant en Palestine, Titus reste à Rome assumant son rôle d’empereur et Antiochus part aussi, seul.
Beaucoup de bruit pour rien ? Une volonté de simplicité assumée et revendiquée par Racine dans sa préface
.
Relire en toute liberté (loin des obligations scolaires) permet de prendre encore plus de plaisir au chant de ces alexandrins et de la comédie humaine. Alors lisons, écoutons, voyons (quand on peut) cette pièce majeure de Jean Racine.
j'aurai dû aimé ce livre car j'aime ce genre mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'ambiance
Comme tous les livres de Dostoievsky, l’Idiot est un chef d’oeuvre. C’est toujours une architecture puissante, des personnages au caractère si bien défini, la pesanteur et les tensions de la vie humaine si sombres et si présentes, qui composent son œuvre. Dans cette obscurité, dans ces souterrains, jaillit pourtant toujours Dieu et c’est là qu’il faut le chercher chez l’auteur. Ici, c’est “l’idiot” qui est cette lumière. Personnage christique, désintéressé, loyal, le personnage navigue entre les perfidies des hommes et le désir de vivre en société. Ce désintérêt en fait un Idiot aux yeux du monde alors qu’aux yeux de l’amour, il en est la figure spirituelle.
Quand un challenge de lecture me prescrit de lire un titre contenant un mot particulier, je trouve généralement mon bonheur chez Arthur Conan Doyle ou Agatha Christie.
Cette fois, où je devais lire 'un livre contenant un mot faisant référence aux 21 cartes du tarot, dans le titre ou sur la couverture', c'est à la Comtesse de Ségur que j'ai pensé spontanément !
Et c'est ainsi qu'à peine six mois après avoir redécouvert 'Les malheurs de Sophie', je viens de relire, près de 60 ans après l'un des classiques de mon enfance.
Mais autant les Malheurs de Sophie d'aujourd'hui m'avaient semblé les mêmes que ceux du début des années 60, ce ne fut pas le cas de la seconde partie d'Un bon Petit Diable, celle relatant la fin d'adolescence et les débuts de l'âge adulte du héros qu'il ne me semble avoir jamais lus ! La Bibliothèque rose, qui fournissait parfois des versions abrégées des grands classiques, avait peut être censuré la fin de celui-là, pour ne proposer que les scènes d'enfance.
Bref, dans ce roman dont l'action se déroule étonnamment en Ecosse (vu l'origine russe et la vie française de son auteur) j'ai retrouvé avec plaisir le jeune Charles d'une douzaine d'années, recueilli par sa cousine Madame MacMiche à la mort de ses parents.
Très près de ses sous, d'une avarice crasse, la méchante cousine passe son temps à punir Charles de toutes les incartades classiques d'un gamin de son âge, ne s'arrêtant que pour lui imposer de lui faire la lecture - de Nicholas Nickleby - entre autres.
Seuls rayons de soleil dans la vie de Charles : Juliette sa jeune cousine aveugle et Marianne la sœur aînée de Juliette qui le consolent et lui donnent de bons conseils pour éviter de trop s'opposer à la mère MacMiche et limiter les causes des punitions. Il faut y ajouter Betty la servante maltraitée de la cousine haïe, qui fait ce qu'elle peut pour protéger Charles.
Charles, c'est aussi le pendant de Sophie, toujours prêt pour une nouvelle bêtise, pour enquiquiner le chat, mais aussi quand il sera enfermé dans un pensionnat terrible, celui qui vole au secours de ses congénères pour leur offrir de meilleurs repas, et garder sur sa tête la vengeance du directeur.
Dans la deuxième partie du roman, on voit petit à petit Charles mûrir, faire encore des bêtises, mais comprendre peu à peu la gravité de certaines de ses incartades et impulsions.
Un roman, qui montre des méthodes d'éducation en avance pour son temps, montrant, et cela était nécessaire que rien ne vaut la douceur et la compréhension et que la violence n'amène rien de bon !
Un roman bien plus grave que ceux dont je me souviens, une auteur qui ici montre une inspiration dickensienne, un auteur dont l'œuvre n'est pas destinée uniquement aux enfants !
A suivre !
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