Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Ce doit être la 4eme fois que je relis ce petit livre paru en 1980,et je trouve toujours émouvant le besoin d'évasion(pour quelques heures) de cette jeune femme engluée dans un quotidien,pas rose,pas noir non plus mais tellement prévisible.
Et puis Paimpol attire...je m'y trouve souvent avec bonheur.
Maryvonne est lasse de sa vie à l’usine, lasse de sa vie de famille. Elle laisse un mot sur la table et prend le car de Paimpol.
Deux jours à elle, deux jours de réflexion.
Que c’est bien écrit ! Une vie de routine et de contraintes. Loin d’être larmoyant, c’est au contraire poétique.
Une réalité quotidienne décrite avec des mots justes, percutants et en même temps plein d’humour.
Une lucidité qui laisse place à l’étonnement, à l’espoir d’une autre vie, à l’imaginaire.
Je me suis vraiment régalée à cette lecture.
Un roman bouleversant dont je vous livre un extrait :
"Il m'a quittée. Je ne le quitterai pas. Je fais le pari de la langueur, de la lenteur, de la ferveur absurdement fidèle. Il m'a quittée sur la pointe des pieds, en douceur, pour ne pas se faire mal, sans remords ni regrets exprimés. Il m'a laissée avec au bord des lèvres, au bord des paupières, tous ces désirs, tous ces rêves rompus, tous ces désespoirs que je devais cacher. Il ne savait pas, il ne pouvait pas savoir, ne le voulait pas. Ce n'est pas de sa faute. Il croyait peut-être que chacun de nous retrouverait ses habitudes, ses affections, ses points d'ancrage, un certain bonheur tôt ou tard. Lui, tôt, moi... pas."
Parce que certains hommes sont ainsi...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron