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Dans ce roman, Leonor de Recondo nous fait partager la dernière nuit de son père Félix. S’entrelacent alors le récit de cette nuit portée par la voix de Leonor et le dialogue de son père avec Ernest Hemingway.
C’est un belle hommage que rend Leonor de Recondo à son père. Même si la mort est omniprésente, elle ne tombe jamais dans le pathos, mais reste toujours dans le lyrique et la poésie. Cela vient-il sans doute de sa fibre de violoniste. L’écriture est également très musicale. C’est une artiste qui rend hommage à un autre.
La dureté de la situation est amortie par la plume douce et délicate de Leonor de Recondo sans jamais la tourner en dérision ou lui ôter ce caractère poignant.
C’est aussi une belle déclaration d’amour qu’elle lui fait.
On y retrouve toute la poésie et délicatesse de Leonor de Recondo que l’on aime tant. Un très beau roman à lire avec son cœur.
Un joli roman plein de poésie et de sensualité. Il narre cet amour interdit entre Céleste une jeune bonne et Victoire sa maîtresse. Ce roman parle surtout de jeunes filles qui à l'époque devaient se plier aux conventions en sacrifiant leur corps, leurs envies... une bien jolie plume pour un sujet fort!
L'histoire se déroule en 1908 dans une petite ville de Touraine, près du Cher.
Victoire et Anselme (Notaire) habitent une vaste maison bourgeoise entretenue par Huguette et Pierre, un couple de domestiques au service d'Anselme depuis de nombreuses années. Ils sont épaulés par Céleste, jeune bonne de 17 ans.
La très stricte éducation religieuse de Victoire, le dédain pour son corps et les relations amoureuses conduisent Anselme à assouvir ses appétits sexuels avec Céleste. Cette dernière est régulièrement abusée. De ces actes nait un enfant -Adrien- que le couple décide d'élever et de considérer comme sien.
Nait alors une histoire d'Amours sigulière, celles de Victoire et de Céleste pour l'enfant mais surtout - et balayant toutes conventions sociales - celle de Victoire et Céleste.
L'auteur brosse le portrait d'une famille de la haute bourgoisie, à l'éducation réligieuse stricte, aux faux semblants et secrets de famille, ou l'hypocrisie et le mensonge règnent, ou il faut coûte que coûte respecter les codes .
La naisssance d'Adrien va libérer ces femmes, les libérer de leur corps, de leur prison mentale et les affranchir des tabous ambiants.
Comme souvent chez Léonor de Recondo, la musique est mise à l'honneur (Victoire passe de longs moments à jouer du piano). Le personnage de Céleste est incroyable, de la petite bonne campagnarde, elle devient une Femme forte qui agît et ne subit pas.
Une lecture passionnante mais la cascade d'évènements inattendues rend la crédibilité de l'histoire un peu bancale.
A lire néanmoins car la plume de l'auteuir est splendide !
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