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Laurent Guillaume

Laurent Guillaume
Né en 1967, Laurent Guillaume entre en 1993 à l'école de police. Commandant d'une unité mobile de sécurité spécialisée dans l'anticriminalité et les violences urbaines, il exerce d'abord dans le Val-de-Marne. Après quelques années aux stups, il part au Mali en 2007 comme conseiller pour les affai... Voir plus
Né en 1967, Laurent Guillaume entre en 1993 à l'école de police. Commandant d'une unité mobile de sécurité spécialisée dans l'anticriminalité et les violences urbaines, il exerce d'abord dans le Val-de-Marne. Après quelques années aux stups, il part au Mali en 2007 comme conseiller pour les affaires de lutte contre le trafic de stupéfiants. En 2012, il quitte la police pour se consacrer à l'écriture de romans policiers et de scénarios. Lorsqu'il n'écrit pas, Laurent Guillaume exerce une activité de consultant international en lutte contre le crime organisé.

Avis sur cet auteur (28)

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    Couverture du livre « Les dames de guerre : Saïgon » de Laurent Guillaume aux éditions Robert Laffont

    Les livres de K79 sur Les dames de guerre : Saïgon de Laurent Guillaume

    Je suis un grand fan de l’univers de Laurent Guillaume. Dans ses polars, il nous parle de géopolitique, d’espionnage, de criminalité, le tout dans une atmosphère bourrée de testostérone ! Il aime nous entrainer au cœur des conflits armés, auprès d’hommes qui se débrouillent comme ils peuvent...
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    Je suis un grand fan de l’univers de Laurent Guillaume. Dans ses polars, il nous parle de géopolitique, d’espionnage, de criminalité, le tout dans une atmosphère bourrée de testostérone ! Il aime nous entrainer au cœur des conflits armés, auprès d’hommes qui se débrouillent comme ils peuvent pour survivre.

    Cette fois-ci, le récit se déplace en Indochine française, à l’époque de la décolonisation. Entre laotiens, chinois, vietnamiens, français ou américains, chacun y va de sa petite combine pour arriver à ses fins. Elizabeth Cole, une jeune correspondante de guerre américaine se jette dans ce panier de crabes.

    Mue par une volonté de s’imposer dans un milieu sectaire, elle se lance à tombeau ouvert dans une quête de vérité. Mais lors de ce parcours, elle comprend que la réalité est parfois surprenante. Ses convictions se heurtent aux comportements des hommes de terrain.

    « Cessez de voir de l’honneur dans la guerre, c’est l’endroit qui en est le plus dépourvu »

    Ce personnage principal féminin apporte une touche de fraicheur à ce milieu viril. Mais elle a aussi un caractère bien trempé et donne du fil à retordre à cette bande de manipulateurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à la suivre, entre dialogues malicieux, scènes d’action et manigances en tous genres. Grâce à un travail de recherche particulièrement documenté et à son savoir-faire dans la narration, Laurent Guillaume nous passionne pour cette enquête sur fond d’histoire vraie. Le rythme est soutenu et l’auteur n’est pas avare en rebondissements. Cette aventure est à la fois instructive sur les jeux de pouvoir de ce moment de l’Histoire et entrainante par son scénario complexe. « Saïgon » étant le premier volet de la série « Les dames de guerre », je suis impatient de retrouver la jeune femme pétillante pour une nouvelle intrigue !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/03/05/918-laurent-guillaume-les-dames-de-guerre-saigon/

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    Couverture du livre « Les dames de guerre : Saïgon » de Laurent Guillaume aux éditions Robert Laffont

    Regine Zephirine sur Les dames de guerre : Saïgon de Laurent Guillaume

    Pourquoi ce titre Les dames de guerre ? Parce que l’héroïne, femme reporter qui n’a pas froid aux yeux, croisera une taxi-girl espionne et une cheffe de guerre.
    Septembre 1953, l’Indochine est en proie à une guerre fratricides entre vietminhs communistes, annamites et français. C’est la mort...
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    Pourquoi ce titre Les dames de guerre ? Parce que l’héroïne, femme reporter qui n’a pas froid aux yeux, croisera une taxi-girl espionne et une cheffe de guerre.
    Septembre 1953, l’Indochine est en proie à une guerre fratricides entre vietminhs communistes, annamites et français. C’est la mort du reporter Robert Kovacs qui pousse Elizabeth Cole à partir en Indochine sur les traces du reporter disparu pour reprendre son enquête. Après avoir tergiversé, le patron de Life magazine accepte de la laisser partir afin d’élucider les incohérences qui entourent la mort accidentelle du reporter vedette.
    Sans expérience aucune du reportage de guerre, la jeune femme va devoir s’adapter à des situations extrêmes tout en affrontant un danger permanent et masqué. Mais il ne se passe pas grand-chose à Saigon où les expats se retrouvent en terrasse autour d’un verre où dans les grands hôtels. Elle veut suivre la piste de ces trafics illicites découverts par Kovacs.
    A force d’obstination, la jeune reporter va s’envoler vers les hauts plateaux du Laos en compagnie de Brémond, officier français peu loquace. Là, elle découvrira une réalité différente de celle de Saigon. Dans ces montagnes vit une ethnie différente des plaines, des indigènes que Kovacs avait photographiés :

    « Ce vent des Méos. Ils s’appellent entre eux les Hmongs, « les hommes » dans leur langue, dit Ferrari. C’est une tribu montagnarde de chasseurs et de cultivateurs aux mœurs traditionnelles. Ils connaissent ces montagnes comme le fond de leur poche et ils détestent autant qu’ils méprisent les Annamites et, naturellement, les Vietminhs qu’ils tuent sans pitié, avec une extrême férocité. »

    En poursuivant son enquête, Elizabeth Cole dérange beaucoup de monde, à commencer par les organisations criminelles chinoises et la mafia corse qui vivent du trafic d’opium cultivé dans le pays et qui alimente les fumeries. Elle va vite se trouver en danger. Des aides inattendues vont la protéger et, dans cette vaste manipulation où il est difficile de savoir à qui l’on a véritablement affaire car les espions et les malfrats pullulent, la journaliste va devoir redoubler de vigilance et ruser.

    L’intérêt de ce roman réside surtout dans le rythme haletant de son intrigue complexe. L’auteur a su faire coïncider la réalité historique avec le destin de ses personnages. On trouvera en fin de volume le nom de ces personnages réels qui ont inspiré ses héros de fiction.
    La recherche historique est importante, c’est elle qui donne sa crédibilité au récit. Le lecteur est complètement immergé dans cette guerre à l’autre bout du monde mais où s’opposent les intérêts de plusieurs pays.
    Même si le personnage d’Elizabeth Cole est attachant, je ne l’ai pas trouvée très crédible. On fait la connaissance, au début du roman, d’une jeune femme décidée. Journaliste, elle n’a jamais couvert une guerre. Elle a une vie confortable, un mari aimant et s’habille en Chanel ou en Dior. Quelques pages plus loin, la voilà en Indochine, transformée pour les besoins de l’intrigue en reporter baroudeur. Du mari, on n’a plus guère de nouvelles.
    La lecture est fort agréable grâce à une intrigue bien ficelée, un rythme soutenu et l’histoire, la grande, est bien présente. Alors, on pardonnera à l’auteur ses exagérations.
    La fin laisse deviner qu’il y aura une suite…
    Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio pour cette lecture haletante.

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    Couverture du livre « Les dames de guerre : Saïgon » de Laurent Guillaume aux éditions Robert Laffont

    Geneviève Munier sur Les dames de guerre : Saïgon de Laurent Guillaume

    Ça c’est du roman ! Je termine "Les dames de guerre – Saïgon", le dernier roman de Laurent Guillaume que je ne connaissais pas et dont je découvre la plume à travers cet ouvrage. Pas de tergiversation : j’ai énormément aimé cet opus passionnant, foisonnant, addictif au possible et je dois avouer...
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    Ça c’est du roman ! Je termine "Les dames de guerre – Saïgon", le dernier roman de Laurent Guillaume que je ne connaissais pas et dont je découvre la plume à travers cet ouvrage. Pas de tergiversation : j’ai énormément aimé cet opus passionnant, foisonnant, addictif au possible et je dois avouer que j’ai du mal à atterrir.

    Nous sommes en 1953 et Robert Kovaks, le grand reporter de guerre du magazine "Life" vient de perdre la vie en Indochine française. Il a sauté sur une mine. Il faut le remplacer au plus vite et pourtant ses collègues ne se bousculent pas pour reprendre le job. Sauf…sauf…une femme : Elisabeth Cole, elle aussi grande photographe mais… de la page mondaine. Elle est persuadée que cette disparition n’a rien d’accidentelle. Va alors commencer une enquête du plus grand intérêt, une enquête de tous les dangers.

    Ce roman est foisonnant, je l’ai dit, de par la multitude des personnages dont certains sont même dotés d’une double, voire triple personnalité. Pas toujours facile de faire le distinguo entre espions, tueurs à gages, aventuriers et trafiquants de toute sorte. Il est foisonnant aussi par le nombre de pays visités, Vietnam, Laos, Birmanie. Foisonnant, toujours par les actions et exactions menées, les trafics en tous genres, les luttes intestines.

    J’ai aimé l’écriture simple et fluide, j’ai aimé la part belle faite aux dialogues. Ils donnent au texte un rythme rapide qui le rend addictif. J’ai aimé les descriptions fines et minutieuses des protagonistes, des paysages traversés. J’ai aimé la construction, parfaite qui, au bon moment, rappelle un fait important, précise un détail et renvoie à une situation passée, éclaire le lecteur sur un passage qui aurait pu passer inaperçu. J’ai aussi aimé les quelques traits d’humour "Eh bien voici un récit incroyable qui mériterait d’être raconté dans un roman de gare…", et la recette du Vermouth/Cassis que j’ai bien l’intention de tester. Et j’ai aimé la fin qui, en quelques lignes et à la lumière d’un cliffhanger parfaitement choisi, nous fait passer de l'espoir d'un happy end à la crainte du pire.

    Un roman noir historico/politique d’une grande qualité que j’ai beaucoup aimé.

    https://memo-emoi.fr

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    Couverture du livre « Les dames de guerre : Saïgon » de Laurent Guillaume aux éditions Robert Laffont

    Ghislaine Degache sur Les dames de guerre : Saïgon de Laurent Guillaume

    Avec Les Dames de guerre : Saïgon, Laurent Guillaume nous livre un roman d’aventure et d’espionnage haletant.
    Septembre 1953, en reportage en Indochine française, le journaliste photographe de guerre pour Life magazine, Robert Kovacs, trouve la mort sur l’explosion d’une mine.
    Dans les bureaux...
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    Avec Les Dames de guerre : Saïgon, Laurent Guillaume nous livre un roman d’aventure et d’espionnage haletant.
    Septembre 1953, en reportage en Indochine française, le journaliste photographe de guerre pour Life magazine, Robert Kovacs, trouve la mort sur l’explosion d’une mine.
    Dans les bureaux du magazine, à New-York, devant l’ensemble du personnel, Henry Luce, qui a racheté Life en 1936 pour son nom, souhaitant révolutionner la presse papier en donnant toute sa place à l’image, très affecté par cette disparition brutale, rend un hommage vibrant à celui qu’il considérait comme le plus grand raconteur d’histoires de ce siècle.
    Parmi les présents se trouve Elizabeth Cole, photographe talentueuse et dessinatrice accomplie. Mariée depuis quatre ans, la jeune femme, athlétique et très belle, s’habille en Dior, Balmain, Chanel, vit à Manhattan mais a cependant l’impression de gâcher son talent en couvrant la page mondaine du Life Magazine. Elle commence de plus, à s’agacer des allusions permanentes à la maternité que lui font ses beaux-parents.
    Aussi, quand il est fait appel à un photographe expérimenté pour finir le reportage en Indochine commencé par Kovacs, alors que tous ses collègues baissent la tête, n’hésite-t-elle pas à se porter volontaire car elle est de plus, persuadée que la disparition du reporter n’a rien d’accidentelle.
    Devenue correspondante de guerre, son rêve, elle s’envole en novembre 1953, pour Saïgon, attendue par son contact Graham Fowler.
    Commence alors une enquête à l’autre bout du monde, à Saïgon, à Hanoï et la plaine de Diên Biên Phu où les Français viennent de lancer l’opération Castor, et sur les hauts plateaux du Laos où les Méos (les Hmongs) abattent sans pitié les Vietminhs, ces Méos aux coutumes avec des trophées un peu barbares… Mais comme le dit assez justement Bremond à Elizabeth horrifiée : « Cessez de voir de l’honneur dans la guerre, c’est l’endroit qui en est le plus dépourvu. »
    C’est une enquête sur les traces d’un trafic d’opium avec des espions partout, des tueurs à gages, des sectes guerrières, des aventuriers, des trafiquants d’armes, absolument ébouriffante que va mener Elizabeth Cole. Ce qui est le plus impressionnant et le plus époustouflant est que ce trafic a bel et bien existé. Il s’agit de l’histoire de l’opération X.
    Cet ouvrage est une mine de renseignements historiques. De plus, les personnages mis en scène jouent leurs propres rôles ou sont inspirés par de vrais gens. C’est le cas de Elizabeth Cole inspirée par les grandes reporters de guerre féminines auxquelles Laurent Guillaume rend un magnifique hommage en en créant une à leur image, l’héroïne de son roman. Je l’ai cependant parfois trouvée un peu trop « superwoman ».
    Grâce à une enquête haletante et complexe, l’auteur réussit avec brio et de façon romanesque, à nous entraîner dans cette période de décolonisation, un peu compliquée et pas toujours très connue et à mettre en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les journalistes et photographes dans les zones de guerre et le courage dont ils doivent faire preuve pour opérer dans un climat empreint d’insécurité et de menace constante.
    Un premier opus réussi ! Ne reste qu’à attendre la suite, prévue pour 2025…
    Je remercie pour leur confiance Babelio et la collection La Bête Noire des éditions Robert Laffont.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/02/laurent-guillaume-les-dames-de-guerre-saigon.html

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