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Laurent Gaudé

Laurent Gaudé

Né le 6 juillet 1972, Laurent Gaudé est un écrivain français diplômé en lettres. D’abord attiré par l’écriture théâtrale, il écrit en 1999 une première œuvre de théâtre, Combat de possédés, jouée dans plusieurs pays.  Sa seconde pièce, Onysos le Furieux, est écrite en 10 jours seulement. C’est en...

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Né le 6 juillet 1972, Laurent Gaudé est un écrivain français diplômé en lettres. D’abord attiré par l’écriture théâtrale, il écrit en 1999 une première œuvre de théâtre, Combat de possédés, jouée dans plusieurs pays.  Sa seconde pièce, Onysos le Furieux, est écrite en 10 jours seulement. C’est en 2002 que Laurent Gaudé rencontre un succès plus important avec son roman La Mort du roi Tsongor, qui remporte le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires. Deux ans après, le roman Le Soleil des Scorta est lui aussi récompensé par le prix Goncourt et le prix du jury Jean-Giono. Il est traduit en 34 langues.

L’auteur publie un roman tous les 2 ans environ. Parallèlement à son activité de romancier, Laurent Gaudé écrit différents types de textes, tels que des nouvelles, un album pour enfants, des scénarios, etc. En 2014, le roman Le Soleil des Scorta est illustré par le peintre Benjamin Bachelier.

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Avis sur cet auteur (266)

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    Couverture du livre « Terrasses ou Notre long baiser si longtemps retardé » de Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud

    Joe sur Terrasses ou Notre long baiser si longtemps retardé de Laurent Gaudé

    Avec beaucoup de sensibilité, de pudeur, Laurent Gaudé nous confie un récit polyphonique poignant. Il ravive une nuit d’attentats à Paris, une nuit de drames humains à jamais inscrits dans toutes les mémoires.

    Ce vendredi 13 novembre 2015, la douceur enveloppe une soirée qui s’annonce sous le...
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    Avec beaucoup de sensibilité, de pudeur, Laurent Gaudé nous confie un récit polyphonique poignant. Il ravive une nuit d’attentats à Paris, une nuit de drames humains à jamais inscrits dans toutes les mémoires.

    Ce vendredi 13 novembre 2015, la douceur enveloppe une soirée qui s’annonce sous le signe de l’insouciance, de la fête, du plaisir d’être ensemble. Les terrasses parisiennes sont bondées. Un concert au Bataclan réunit une foule joyeuse.

    Ce soir-là, c’est l’effervescence dans la capitale. Deux amoureuses se donnent rendez-vous, deux jumelles s’apprêtent à fêter leurs 30 ans, une infirmière va savourer un repos bien mérité, une mère se rend au concert en solo, laissant père et fille à la maison. Personne ne peut imaginer que la légèreté de la vie va bientôt laisser place à la douleur.

    Laurent Gaudé esquisse les silhouettes de ses personnages, les rend familières, ancre leur présence dans notre esprit. Il évoque les petits fragments de leur vie quotidienne qui ont précédé le drame jusqu’à ce moment vertigineux où tout sombre dans le chaos. Il évoque aussi l’après, toute cette humanité qui se dresse contre la barbarie. L’alternance des voix des personnages donne force au récit. L’écriture, superbe, à hauteur de ces femmes, de ces hommes, met à jour une multitude de sentiments et l’émotion est toujours présente, à fleur de mots.

    Un récit magnifique, tel un chant qui célèbre la vie, l'amour, la liberté et s’oppose à la terreur. À la mémoire de celles et ceux qui ont été fauchés par l’innommable, à celles et ceux qui vivront à jamais dans la tourmente, atteints dans leur chair, dans leurs vies, à toutes les personnes professionnelles qui ont porté secours, à celles qui ont apporté leur aide, leur empathie, leur compassion. Se lit en un souffle, le cœur vrillé, la gorge nouée. Pour ne pas oublier.

    Les voix de ce récit bouleversant s'élèveront et résonneront prochainement dans une adaptation pour le théâtre, cet "art si précieux" qu'affectionne Laurent Gaudé.

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    Couverture du livre « Terrasses ou Notre long baiser si longtemps retardé » de Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud

    Florence Mur sur Terrasses ou Notre long baiser si longtemps retardé de Laurent Gaudé

    Parfois, il est juste impossible de parler d’une lecture. Parfois, les mots de l’auteur sont si beaux, si forts, si poignants, que l’on se sent illégitime à en dire quoi que ce soit, de peur de ne pas être à la hauteur du texte qu’il nous a offert. Et en refermant « Terasses », je me sens...
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    Parfois, il est juste impossible de parler d’une lecture. Parfois, les mots de l’auteur sont si beaux, si forts, si poignants, que l’on se sent illégitime à en dire quoi que ce soit, de peur de ne pas être à la hauteur du texte qu’il nous a offert. Et en refermant « Terasses », je me sens muette, le cœur serré dans un étau, les yeux bordés de larmes, emplie de reconnaissance et de gratitude pour Laurent, Gaudé qui avec ce texte m’a à la fois éblouie et émue.
    Ce roman, c’est mon libraire qui me l’a mis en main et c’est son émotion qui m’a convaincue, même si je savais que cette lecture serait éprouvante. Alors, à votre tour, faites-moi confiance et succombez à ces pages. Selon moi le plus bel hommage jamais écrit à tous ces anonymes, qui ont vu leur vie à jamais, dévastée en ce triste vendredi 13 novembre 2015.

    Ceux qui nous parlent, ce sont eux. Amoureux, passants, sœurs ou mères, riverains, patrons de bistrots ou père de famille, tous ceux qui auraient pu être nous. Eux, commissaire ou simples policiers, médecin ou infirmière, jeunes pompiers ou agent de nettoyage. Ceux dont « l’uniforme les débarrasse de ce qu’ils sont, qui efface leur jeunesse, leurs hésitations et leurs peurs mêmes » mais qui ce soir là vivront panique ou effroi . Vivants ou morts, blessés ou indemnes, ce sont eux qui prennent la parole dans ce chant polyphonique, déchirant et sublime. Eux dont on a vu les photos, dont on a gardé en mémoire les sourires, eux, qui en cette douce soirée d’automne voulaient célébrer la vie et avec qui le dieu du Hasard a joué à la roulette.
    Eux dont la voix que l’auteur leur donne longtemps résonnera dans mon cœur, dans un écho funeste et une douce lumière.
    C’est triste, c’est bouleversant, mais c’est éblouissant de beauté. C’est au delà des mots et je ne citerai que cette phrase du livre:
    « Nous serons tristes longtemps, mais pas terrifiés. Pas terrassés »

    Alors encore une fois, n’hésitez pas une seconde, n’ayez crainte. Lisez ce livre, en leur mémoire à eux

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    Couverture du livre « La mort du roi Tsongor » de Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud

    marie calvin sur La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé

    On est embarqué par cz roman

    On est embarqué par cz roman

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    Couverture du livre « Ouragan » de Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud

    BERNARD DOMINIQUE sur Ouragan de Laurent Gaudé

    Bonjour. Un ouragan est annoncé à la Nouvelle Orléans . Nous allons suivre pas à pas les instants juste avant , pendant et après l’ouragan de plusieurs personnages : On rencontre d’abord Joséphine , vieille femme noire , survivante du racisme , de la pauvreté : » Je suis Joséphine Linc Steelson...
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    Bonjour. Un ouragan est annoncé à la Nouvelle Orléans . Nous allons suivre pas à pas les instants juste avant , pendant et après l’ouragan de plusieurs personnages : On rencontre d’abord Joséphine , vieille femme noire , survivante du racisme , de la pauvreté : » Je suis Joséphine Linc Steelson . Je monte dans le bus avec l’Amérique tout autour de moi , sur mes épaules , dans mes cheveux … Et , la Louisiane monte avec moi , les bayous, les jacinthes et leur odeur écoeurante , le corps jamais retrouvé de Marley , les regards d’insulte dans le bus , l’ivresse de la victoire après des années de lutte… ». Puis il y a Keanu dont la vie est une mise à l’épreuve constante qui cherche la paix et qui peut - être la trouvera « .. une nouvelle force est en lui .. Il est pressé . Pressé de parcourir ces centaines de kilomètres … ». On entend les lamentations de Rose: «  regarde les rues de la ville qui se vident , les grappes de gens qui courent pour évacuer les maisons et elle sait qu’il n’y aura pas de place pour elle » ou ces prisonniers plein d’un espoir nouveau: » l’électricité a sauté , les portes se sont déverrouillés … Nous sentons ,pour la première fois depuis des années , la morsure vive du vent » . Et ce prêtre qui se croit investit d’une mission qui soudain voit arriver les gens vers son église «: Oh comme il est beau d’œuvrer à cela… » .
    L’ouragan tel un purificateur montre le meilleur comme le pire des hommes ; chacun des protagonistes en attend une réponse ; une meilleure vie peut - être . Dans ce chaos les hommes essaient de remettre en ordre leur vie comme si c’était une Dieu qui pointait le doigt sur leurs actes .
    Belles lectures