Le calvaire qu’ont vécu Krestina, Angelina et Maria, âgées respectivement de 19, 18 et 17 ans jusqu’à l’assassinat de leur père en ce terrible jour du 27 juillet 2018.
Le calvaire qu’ont vécu Krestina, Angelina et Maria, âgées respectivement de 19, 18 et 17 ans jusqu’à l’assassinat de leur père en ce terrible jour du 27 juillet 2018.
un superbe roman que je n'ais pu lâcher tant lhistoire est prenante, très bien écrit l'autrice nous partage son expérience au fil des pages . Un très beau moment de lecture
Récit vif sur la place de la femme en Russie qui affecte.
Une omerta règne "religieusement" depuis plus de 70 ans sans être consigné sur les violences faites aux femmes. Il semblerait qu'une loi datant de 2021 est été adoptée...qu'en est-il aujourd'hui ? Magnifique avec le 1er livre de Laura Poggioli.
A travers ses pages, je revis un peu l'histoire que me racontait jadis ma camarade de classe Laura lorsque nous étions ensemble sur les mêmes bancs de l'Université.
Cette capacité qu'elle a, avec tout le recul nécessaire à voir dans la Russie, ce pays qu'elle adorait aussi bien le blanc que le noir, me fait l'admirer d'autant plus.
Ce fait divers ramené à sa propre expérience, a ravivé en moi de nombreux souvenirs et j'aime la sincérité qui au fil des pages montre à quel point l'écriture peut être thérapeutique.
Ce fait divers qui nous rappelle à quel point le monde dans le quel nous vivons est patriarcal et toléré comme cela aussi bien par les femmes que les hommes, nous appelle à une réelle prise de conscience sur ce qui passe autour de nous. Féministes nous nous réclamions du haut de nos 22 ans, je vois que le combat à mener, est encore long et sinueux.
Merci Laura, hâte de découvrir le prochain et les suivants qui je n'en doute pas seront nombreux.
Ce roman est celui de toute l’horreur des lois russes en matière de violences conjugales. En effet, durant les années 2000, le système législatif russe a grandement facilité la perpétration de violences à l’égard des femmes en rendant en quelque sorte « légal » le fait de lever la main sur sa compagne, de la battre, voire même de la tuer.
Avec un compte à rebours de 11 ans, c’est une véritable plongée dans la société russe que nous emmène faire l’autrice, Laura Poggioli, ayant elle-même habité ce pays, qui occupe encore plus une place prépondérante sur le devant de la scène internationale depuis février 2022.
Dans un pays où l’un des dictons dit « s’il te bat, c’est qu’il t’aime », l’homme occupe une place centrale dans le couple, dans la famille, dans la société. Les femmes ne sont guère que des êtres inférieurs où leur parole n’est que peu entendue. Alors qu’en Europe, nous entendons déjà quotidiennement que trop de féminicides ou de cas de violences domestiques, pas un jour ne passe en Russie où des femmes en sont encore plus sujettes.
Associant son vécu personnel d’un pays qu’elle connait bien (mais surtout victime d’un compagnon violent) à celui des sœurs Khatchatourian, l’autrice nous conte ce soir du 27 juillet 2018, où les 3 sœurs n’ont eu d’autre choix que de tuer leur père après avoir été victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques durant de très longues années.
Ce terrible fait divers a ouvert les yeux et conscientiser de nombreux russes. Il a, par ailleurs, provoqué un soulèvement de la société contre un système légal bien trop laxiste. Abordé comme une enquête journalistique, ce thème central est finement travaillé et bien documenté.
J’ai beaucoup apprécié ce livre malgré la dureté de ce qui est rapporté. Pour ma part, il s’agit d’un livre déjà très réussi pour un premier roman. A aucun moment, je n’ai trouvé certaines petites anicroches qu’il aurait été en quelque sorte normal d’y constater au fil des pages. Il est à la fois porté par une plume déjà bien aboutie ainsi que par une force incroyable du fait de la touche intimiste issue de l’histoire personnelle de l’autrice. J’espère très fort que le talent de Laura Poggioli pourra se confirmer aux travers d’autres écrits.
Je vous le conseille vivement et il est certain qu’il est un des livres marquants de 2022.
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