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Kristin Hannah

Kristin Hannah
Kristin Hannah, née en 1960 en Californie, était avocate avant de devenir un écrivain à succès. Elle a écrit plus de 20 romans féminins, tous très populaires dans son pays. Avec Le Chant du Rossignol, Kristin Hannah change de registre, aborde la saga historique et son roman devient un best-selle... Voir plus
Kristin Hannah, née en 1960 en Californie, était avocate avant de devenir un écrivain à succès. Elle a écrit plus de 20 romans féminins, tous très populaires dans son pays. Avec Le Chant du Rossignol, Kristin Hannah change de registre, aborde la saga historique et son roman devient un best-seller immédiat aux États-Unis.

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Le chant du rossignol » de Kristin Hannah aux éditions Michel Lafon

    La Pirate sur Le chant du rossignol de Kristin Hannah

    Le chant du rossignol de Kristin Hannah, lu par Carine Obin, Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot, Audible studios, 2017 (1ère édition en français : Michel Lafon, 2016)

    Une fresque familiale de 1939 à nos jours autour des destins croisés de deux sœurs.
    Viane Mauriac vivait...
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    Le chant du rossignol de Kristin Hannah, lu par Carine Obin, Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot, Audible studios, 2017 (1ère édition en français : Michel Lafon, 2016)

    Une fresque familiale de 1939 à nos jours autour des destins croisés de deux sœurs.
    Viane Mauriac vivait à Carriveau, un village dans la Loire. Se retrouvant seule avec sa fille, après le départ de son mari pour le front, elle se voyait confrontée à l’occupation allemande, à l’obligation de partager sa maison avec des officiers nazis ; ses amis et voisins juifs, communistes, francs-maçons devenaient des parias avant, pour certains, d’être déportés pour ne jamais revenir… Viane luttait pour survivre, nourrir sa fille avec les aléas du rationnement ; elle devait aussi faire profil bas avec les Allemands qui cantonnaient chez elle.
    Isabelle, la jeune sœur de Viane, avait un tempérament beaucoup plus rebelle ; impétueuse et pleine d'idéaux, partie pour Paris, elle s’était très vite engagée dans la Résistance sous le nom de code "Le Rossignol" et faisait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.

    L’écriture est fluide captivante ; les personnages sont très attachants.
    Le récit est enchâssé dans les souvenirs d’une des deux sœurs, âgée et malade, vivant aujourd’hui aux Etats-Unis et invitée à une commémoration à Paris. Ce procédé sert d’écrin au récit et rattache le passé au présent, évoque la mémoire collective, relie l’intime à la sphère publique.

    Au premier abord, j’étais très emballée par ce livre ; la version audio, lue par Carine Obin, est très agréable à écouter et sincèrement, j’avais hâte de replonger dans ce roman. J’étais à mon affaire, appréciant particulièrement les romans historiques reliant les faits avérés aux gens ordinaires. De plus, l’autrice a choisi de valoriser les portraits féminins.
    Rédigeant cette chronique une dizaine de jours après avoir terminé ma lecture, mon enthousiasme est un peu retombé…
    L’intérêt ou les faiblesses de ce roman, selon le moment où je me situe, résident peut-être dans le point de vue et la manière de faire d’une autrice américaine sur un pan de notre Histoire nationale. Même si l’ensemble est sans doute documenté, certains détails m’ont un peu gênée… Ainsi, la facilité avec laquelle Isabelle entre dans la résistance et traverse les Pyrénées, par exemple, ou encore certaines retrouvailles ou coïncidences, vraiment capillotractées... De même, certains enchaînements dans les péripéties sont tellement sans surprises ou, au contraire, trop peu crédibles que, passés l’émotion ou autre effet ressenti sur l’instant, leur déroulé interroge et la réflexion casse le charme. Et je ne parle pas de quelques anachronismes relevés çà et là…
    Ce roman illustre pratiquement tous les cas de figure de la vie en France sous l’occupation allemande depuis la collaboration abjecte jusqu’à l’héroïsme exemplaire en passant par les difficultés du quotidien… C’est trop exhaustif.

    Un roman un trop romanesque, hollywoodien…

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    Couverture du livre « THE FOUR WINDS » de Kristin Hannah aux éditions Pan Macmillan

    RIVERA sur THE FOUR WINDS de Kristin Hannah

    J'ai lu ce livre en espagnol. Beau témoignage de l'évoque 1920/1930 au Texas. La sécheresse va pousser la population à s'exiler en Californie. Dans la détresse, ces Texans seront reçus comme des étrangers, exploités, humiliés, ruinés, pris en otage.

    J'ai lu ce livre en espagnol. Beau témoignage de l'évoque 1920/1930 au Texas. La sécheresse va pousser la population à s'exiler en Californie. Dans la détresse, ces Texans seront reçus comme des étrangers, exploités, humiliés, ruinés, pris en otage.

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    Couverture du livre « Le paradis blanc » de Kristin Hannah aux éditions Michel Lafon

    Kateginger63 sur Le paradis blanc de Kristin Hannah

    COUP DE COEUR
    Habiter en Alaska: amour ou destruction
    *
    Oui, je peux vous dire que ce roman a chamboulé mes quelques jours de lecture. Complètement! Une plongée vertigineuse dans un bain de sensations fortes : joie, peur, tristesse, colère, ébahissement, curiosité....
    Cela fait très...
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    COUP DE COEUR
    Habiter en Alaska: amour ou destruction
    *
    Oui, je peux vous dire que ce roman a chamboulé mes quelques jours de lecture. Complètement! Une plongée vertigineuse dans un bain de sensations fortes : joie, peur, tristesse, colère, ébahissement, curiosité....
    Cela fait très longtemps (environ 6 mois) que je n'ai pas eu cette impression de sublimation pour un livre. J'étais complètement hypnotisée, reprenant le roman à chaque temps libre avec une fébrilité que je ne m'expliquais pas.
    *
    L'histoire est simple. En fait elle est belle et tragique, douce et rêche, sauvage et mystérieuse. J'ai plutôt du mal à vous expliquer ce que j'ai ressenti. Pour cela, il faudra que vous le découvriez par vous-mêmes. Vous ne serez pas déçus si vous aimez la nature âpre de cette région attirante , les descriptions tellement imagées du quotidien d'un Alaskain en plein hiver, un imbroglio familial d'une violence sans nom, une maladie qui ne peut pas se soigner et surtout une belle histoire d'amour. L'amour entre parents, avec son enfant, pour un ami cher, pour l'entraide entre voisins, pour un lieu....
    *
    L'isolement et la dureté de cette vie en Alaska révèle des troubles mentaux mais aussi la capacité ou non à survivre.
    L'auteure fait ressortir les parties les plus noires de ses personnages. La beauté sauvage de ces paysages retient les êtres robustes en son sein. Le titre en VO (The Great Alone) illustre parfaitement la vie rude. "le Grand Seul".
    *
    Une histoire magnifique, dure, sombre, racontée par une héroine au coeur pur (dont l'identification a été immédiate et profonde) qui aura marqué mon hiver 2018/19.
    Juste une précision: j'ai pleuré. (arrive très rarement pour un roman fictionnel).
    Une expérience exceptionnelle. Je voudrais remercier cette auteure pour les émotions qu'elle a fait provoquer en moi.

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    Couverture du livre « Le paradis blanc » de Kristin Hannah aux éditions Michel Lafon

    Un brin de Syboulette sur Le paradis blanc de Kristin Hannah

    « Le Paradis blanc » est un roman époustouflant! Époustouflant de part ses descriptions de cet Alaska durant les différentes saisons avec tout ce qui peut s’y passer. Époustouflant de part son histoire elle même: la violence, la mort, la peur mais aussi l’amour, l’amitié, l’entraide. Et quoi de...
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    « Le Paradis blanc » est un roman époustouflant! Époustouflant de part ses descriptions de cet Alaska durant les différentes saisons avec tout ce qui peut s’y passer. Époustouflant de part son histoire elle même: la violence, la mort, la peur mais aussi l’amour, l’amitié, l’entraide. Et quoi de mieux que devoir commencer ma lecture quand les températures ont commencé à baisser. Car « Le Paradis blanc » se lit au chaud, sous un plaid, et les nombreuses pages font défiler un paysage glacial et chaleureux en même temps. J’ai littéralement plongé dans cette nature hostile à l’homme et que celui ci en fait fît. J’ai vécu neuf mois par an dans la nuit. J’ai travaillé très dur durant l’été afin d’être prête à affronter les longs mois d’hiver. J’ai appris à écouter la nature et les bêtes qui la composent. J’ai tenu un fusil pour me défendre. J’ai appris à pêcher, chasser, cultiver, couper, trancher, dépecer, cueillir, vivre sans eau courante ni électricité, conduire une moto neige. L’hiver en Alaska est obscur, terrifiant..

    Mais « Le Paradis blanc » ce n’est pas que l’Alaska, même si c’est un des personnages essentiels, c’est aussi le vie d’une communauté qui ne peut compter que sur eux-mêmes tellement ils sont isolés du reste du monde. Et cet isolement peut être dangereux, comme c’est le cas de Ernt dont les traumatismes de la guerre sont de plus en plus effrayants pour sa femme et sa fille. Sa femme, Cora, qui lui voue un amour sans limite alors qu’il la fait souffrir physiquement et psychologiquement. Et Leni, cette fille qui grandit en Alaska, qui ne comprend sa mère car elle ne veut pas quitter son père, qui n’a jamais eu d’amis jusqu’à sa rencontre avec Matthew, le fils de l’ennemi juré de son père, qui a une relation fusionnelle avec sa mère à devenir inséparables comme les deux doigts de la main, qui va avoir son diplôme, qui va connaître la violence conjugale, la violence des clans, la violence de l’hiver alaskien et qui va connaître l’amour. J’ai aimé passer toutes ces années en compagnie de Leni, la découvrir, la voir grandir, la voir affronter l’Alaska et son père. Je me suis prise d’affection pour tous les autres personnages du roman qui donnent foi à l’entraide et à l’amitié. Je n’ai qu’un conseil: installez vous confortablement dans votre fauteuil avec une tasse de thé et un plaid (accessoirement un chat) et laissez vous emporter par « Le Paradis blanc », vous ne le regretterez pas!!