Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
En 2009, Nicola Sirkis, le leader d'Indochine fêtait ses cinquante ans, l'occasion pour le journaliste et écrivain Thierry Desaules de nous replonger dans la mythologie de ce groupe dont trois générations de fans nous contemplent. Construit à partir d'articles de presse, d'interviews confiées à des médias aussi variés que Rock & Folk, Star Club (sic) ou le regretté Best, l'auteur a fait un véritable travail de fourmi pour construire cette biographie détaillée.
Découpé en actes comme le Paradize Tour, le deuxième du nom propose album après album de revenir sur la genèse de certains titres. Contrairement à ce que la quatrième de couverture avance, ce livre ne s'adresse pas qu'aux fans. En effet, Indochine ~ L'Ombre Des Mots est l'occasion pour l'auteur de déambuler dans ce qui a fait Indochine, ses influences autant littéraires (Marguerite Duras, J.D. Salinger), artistiques (Egon Schiele), que musicales (N.I.N., la britpop, Marilyn Manson, Smashing Pumpkins ou Joy Division). Le fan, quant à lui, y trouvera largement son compte d'anecdotes, retrouvant des passages un peu oubliés de l'histoire comme le X-Festival ou l'affaire BMG et son célèbre T-shirt BMG Baise Mon Groupe.
Quoi qu'il en soit, Thierry Desaules réussit son pari : faire cohabiter hommage et approche journalistique. Ajoutez à cela les magnifiques photographies de Sandra Klein et vous avez entre les mains un objet fait pour le fan, mais susceptible de rompre certains clichés galvaudés qui circulent encore sur le groupe.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron