Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Poésie et transmission des souvenirs dans une famille japonaise
C'est l'histoire d'Izumi, trentenaire nippon, très occupé par son travail à Tokyo, qui s'apprête à devenir père. Et de sa mère Yuriko, avec qui les rapports ne sont pas toujours simples, car le passé ne les a pas épargnés. Quand Yuriko commence à perdre la mémoire, leurs équilibres de vie vont être complètement bouleversés.
J'ai une grande passion pour le Japon, sa culture, et j'apprécie beaucoup le côté décalé de sa littérature. En revanche, ici, ce roman ne m'a pas conquise. Le sujet est beau et aurait pu me saisir, mais je suis restée totalement détachée, sans empathie avec les personnages. Le récit m'a paru lent, et long alors que le roman est assez court...
J'ai tout de même apprécié la description de la vie quotidienne japonaise (transports, nourriture, paysages...) qui me rappelle d'excellents souvenirs de voyages, mais j'avais assez vite envie de finir ce roman pour en découvrir un nouveau qui m'emporterait plus !
Enfant, Izumi n’a eu que sa mère pour l’élever et prendre soin de lui. Aujourd’hui, alors qu’elle perd peu à peu tous ses repères, les rôles s’inversent. L’occasion pour Izumi de se remémorer les bons moments passés avec sa mère et les un peu moins bons. Alors qu’il s’apprête à être père, il s’interroge aussi sur la relation qu’il va tisser avec son enfant, alors qui lui n’a pas eu de « modèle ».
Les romans japonais ont souvent un rythme doux empreint de nostalgie et une écriture simple, sans fioriture, ce qui est le cas de « N’oublie pas les fleurs ». Il ne se passe pas vraiment de grands événements, l’auteur raconte la vie de tous les jours, le passage du temps, la vieillesse, et la vie qui recommence… C’est un roman touchant, mais tellement triste dans sa réalité. À lire quand on a le moral ! Une jolie découverte malgré la thématique. À noter, le très joli titre qui trouve toute sa résonance dans le récit.
#grandprixdeslecteurspocket
Comme chaque 31 décembre, Izumi rend visite à sa maman, mais ce n'est pas une maison chaleureuse ,ni des odeurs de plats festifs qui l'accueillent. Sa mère n'est même pas présente pour le serrer dans ses bras, dès son arrivée...
Ce roman nous fait découvrir la vie de ce jeune homme, lorsqu'il était enfant puis adolescent, auprès de sa mère professeur de piano.
C'est un roman pudique, sensible tendre malgré le sujet grave qu'il traite, la perte de la mémoire...
« Autrefois, notre espèce ne pouvait espérer atteindre les cinquante ans. Cette limite dépassée, nous avons commencé à voir apparaître les cancers. Maintenant que nous réussissons à les combattre et à rallonger d’autant notre espérance de vie, c’est Alzheimer qui nous rattrape… À chaque victoire, l’humanité doit se mesurer à une nouvelle menace. »
On découvre Izumi à un moment particulier sa vie où il apprend la maladie d’Alzheimer de sa maman, Yuriko.
Il apprend quasiment en même temps la naissance prochaine de son premier enfant.
Les souvenirs de Yuriko commencent à s’effacer, elle commence à se perdre et oublier son quotidien.
Ceux sont les souvenirs d’enfance de Izumi qui font surfaces.
Par ses souvenirs, on tente de connaître Yuriko et d’appréhender la relation mère-fils.
Comme souvent avec la littérature japonaise, ce livre est d’une douceur permettant d’appréhender chaque sentiment sous un fond de poésie.
Ce livre est doux et touchant.
Je vous le conseille.
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