J’avais découvert le premier roman de l’auteure, La Bibliothèque des cœurs cabossés, il y a quatre ans déjà. J’avais passé un bon moment malgré quelques longueurs dans le premier tiers du récit. Concernant ce deuxième roman, mon avis est assez similaire. En effet, l’histoire mériterait d’être un...
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J’avais découvert le premier roman de l’auteure, La Bibliothèque des cœurs cabossés, il y a quatre ans déjà. J’avais passé un bon moment malgré quelques longueurs dans le premier tiers du récit. Concernant ce deuxième roman, mon avis est assez similaire. En effet, l’histoire mériterait d’être un peu plus courte, ce qui apporterait certainement davantage de dynamisme.
Anita Grankvist voit sa fille Emma, dix-huit ans, quitter le foyer afin de poursuivre des études supérieures. Pour cette mère célibataire, c’est un coup dur. Le manque est terrible, les jours et les nuits sont tristes, la vie devient soudainement beaucoup trop tranquille. Même ses amies lui font remarquer qu’elle aurait bien « besoin d’une vie ». De plus, son travail n’est pas transcendant, et sa mère devient sénile. Bref, son quotidien n’est pas des plus épanouissants.
Elle qui s’était consacrée à son enfant va, par conséquent, voir son temps libre augmenter considérablement du jour au lendemain. À cette occasion, elle se souvient de ses anciens rêves de jeunesse dont celui d’apprendre à conduire une moto. Alors, pour se dire qu’elle va faire « quelque chose de fou et d’impossible », elle s’inscrit à un cours d’essai. C’est à partir de ce moment-là que sa vie va prendre une toute autre tournure.
Il y a la rencontre avec son moniteur de moto-école, Lukas, qui va bousculer ses habitudes et tout faire remettre en question. Non sans mal. Il y a cette petite folie que les cours de conduite lui permettent de vivre. Et puis il y a cette mère (franchement imbuvable de prime abord) qu’elle apprend à connaître sous un jour nouveau. Ainsi, la routine de son quotidien se fendille peu à peu et chapitre après chapitre, nous suivons cette femme de trente-huit ans dans sa tentative de se libérer et d’exalter sa vie qui était plutôt monotone jusqu’à présent. Va-t-elle réussir à lâcher complètement prise ?
Comme je vous le notais au départ, j’aurai aimé que l’auteure aille parfois un peu plus rapidement au but. Beaucoup d’éléments, d’évènements – tels que l’organisation de la Journée de la Ville -, s’ajoutent au fil des pages, ce qui a eu tendance à ralentir un peu mon entrain dans cette lecture. Pas de grosses longueurs à déplorer, mais tout de même.
Le jour où Anita envoya tout balader reste une lecture agréable et facile du genre feel-good. C’est divertissant et l’on passe un bon moment en compagnie de cette femme qui approche la quarantaine et qui décide de bousculer son quotidien malgré ses peurs et ses doutes. Un roman à découvrir pour une lecture sans prise de tête.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2020/04/30/lecture-le-jour-ou-anita-envoya-tout-balader-de-katarina-bivald/