Un duo improbable, deux mondes que tout oppose et une affaire juteuse en perspective...
Un duo improbable, deux mondes que tout oppose et une affaire juteuse en perspective...
Chers amis lecteurs, ouvrez ce petit théâtre des opérations, vous serez étonnés, surpris...
Découvrez l’interview des deux auteurs sur cette BD drôle, passionnnante et soigneusement documentée
Résumé :
Samuel “Sam” Ramiro est un directeur marketing déchu suite à un scandale créé de toutes pièces par son ancien employeur pour laisser son poste à son fils. Pour maintenir son train de vie et prendre sa revanche sur une société qui l’a publiquement humilié, Sam décide de devenir conseiller pour… l’économie souterraine.
De la prise de contact avec un petit dealer jusqu’à la transformation de son réseau en véritable entreprise criminelle à succès, le livre est inspiré de faits réels....
Merci à la fondation de m'avoir fait découvrir Julien Hervieux et ce roman-fiction que j'ai dévoré
Ce plongeon dans une cité et son trafic de drogues est saisissant et ne laisse pas indifférent ....
Deux mondes que tout oppose : Malik, le délinquant récidiviste à la tête d’un réseau de cannabis vivant et œuvrant dans la cité des Deux chênes, et Samuel Ramiro dit Sam, consultant en marketing habitant un bel appartement parisien, sauf que leur situation commune les rapproche, chacun ayant perdu son gagne-pain : Malik, démantèlement du réseau suite à une incarcération, et Sam, rayé de la liste des employeurs pour accusation infondée de harcèlement sexuel, mais bien ancré dans la mémoire des dirigeants d’entreprises. Alors que faire pour redorer son blason si ce n’est mettre à profit ses connaissances et adapter le marketing de Sam à la vente de substance illicite. Exit le cannabis qui n’engrange que de modestes profits, le duo va viser plus haut, des milliers d’euros par mois. De la proposition bluffante de Sam, de l’acceptation d’abord récalcitrante de Malik, naît I ARTS SARL permettant l’évaluation d’une œuvre d’art par l’intelligence artificielle avec obtention à la clé d’aides financières sous forme de subventions, crédits bancaires et autres en toute légalité qui servira à lancer l’affaire juteuse liée à la création d’une galerie d’art implantée dans une zone dite « sensible », implantation plaisant à la municipalité et aux médias.
Sans dévoiler l’histoire savoureuse racontée par Julien Hervieux sur les travers de notre société, fidèle à son écriture, « Sur les rails » s’attaque à l’économie parallèle où l’État et la justice semblent démunis face à l’ampleur des ramifications sociales ; et, dixit Malik « s’il n’y avait pas de client, il n’y aurait pas de dealer », ponctué par des wallah, wesh, wam, sans avoir le seum, quoique, parfois, il l’ait.
« Sur les rails », c’est l’entreprise qu’on fonde en y croyant, c’est l’artiste qui se prend à espérer à la gloire, c’est la babtou qui sniffe dans les endroits huppés de la capitale.
Si vous connaissez “Le petit théâtre des opérations”, alors “Toujours prêtes” vous tend les bras.
Julien Hervieux alias L’odieux connard (ce n’est moi qui le dis, c’est lui !) opère depuis sa chaîne Youtube susmentionnée.
Avec énormément d’humour et de talent, il met à la portée de tous “les petites histoires de la grande Histoire”.
Ce format est également sorti en bandes dessinées avec l’intervention au dessin de Monsieur le Chien. Non pas le sien de chien, Le Chien le dessinateur. Bref, ici pour féminiser un peu le sujet, pourquoi la guerre ne serait-elle réservée qu’aux hommes, il s'est associé à Virginie Augustin pour nous brosser le portrait de sept femmes et d’une escadrille qui en avait. Ben oui, du courage, et on ne peut pas dire qu’elles en manquaient. Elles auraient même pu en revendre. Ainsi qu’une bonne dose d’inconscience en prime.
Si une de ces femmes, Marie Curie, fait partie de notre Panthéon, les autres devraient pouvoir y figurer également.
Mais qu'ont bien pu faire toutes ces femmes, de nationalités différentes, pour que des auteurs reviennent enfin sur leurs faits d’armes ?
Bien que dans le cas d’Octavie Delacour, ses charentaises, son panier en osier et ses douleurs aux genoux ne la prédestinaient pas à devenir une héroïne.
Que ce soit pendant la Première Guerre mondiale ou la Seconde, des femmes se sont engagées pour défendre leurs idéaux. Quel que soit leur camp, où elles n’étaient, pour le moins du monde, pas retranchées !
N’hésitant pas à agir, c’est plus facile quand on est armées jusqu’aux dents et ou armées de beaucoup d’intelligence, elles ont conjugué leurs exploits au féminin singulier ou pluriel et au féminisme.
Dans cet album signé Fluide Glacial, les auteurs ont retracé ces incroyables parcours en utilisant le ton et le trait de l’humour.
Mais cela ne doit pas nous faire oublier la véracité de ces engagements et le prix que certaines ont payé, au nom de leur liberté et de leurs idées.
Une très intéressante fiche documentaire accompagne chacun des récits pour mieux nous permettre d'appréhender ces incroyables parcours de vie (sans long fleuve tranquille).
Oui, les guerres sont également des histoires de femmes.
Tout ici est question de stratégie. Dans la Cité des Deux-Chênes, en banlieue parisienne, entre le trafic de drogue et la campagne électorale, les luttes d’influences font rage.
Malik, le patron de la Cité et son « consultant marketing » et associé Sam, se chargent de la drogue, Madelon « le candidat du peuple », ancien directeur de cabinet du Ministère de l’intérieur, des élections municipales.
Et c’est un défilé de magouilles qui se met en place sous nos yeux de lecteur ébahi, autant dans la Cité qu’à la Mairie.
D’un côté, on y découvre comment s’instaurent les emplois fictifs, la fraude aux marchés publics et la manipulation d’image sur les réseaux sociaux. Et de l’autre, s’organise un trafic bien rodé, avec son système de guetteurs, de nourrices et de vendeurs, dans lequel s’enrichissent les cartels de la drogue au Surinam et les trafiquants aux Deux-Chênes.
Et au final, les objectifs sont les mêmes : le pouvoir et l’argent.
Ce « coup dans les urnes » pourrait bien être ressenti comme un « coup dans la démocratie » si Julien Hervieux n’y mettait pas son grain de sel, avec beaucoup d’humour et une bonne touche de cynisme.
Car bien sûr, il faut prendre tout ça pour une parodie, même si elle est tellement bien ficelée qu’on pourrait la croire réelle.
Alors amusons-nous de cette comédie politico-sociale et surtout, ne doutons pas que tout ça n’est qu’une fiction.
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