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Juan Pablo Villalobos

Juan Pablo Villalobos

Juan-Pablo Villalobos est né à Guadalajara (Mexique) en 1973. Écrivain, critique, et traducteur, il est l'auteur de cinq livres, dont trois ont été traduits en France chez Actes Sud. Je ne demande à personne de me croire a reçu le prestigieux prix Herralde en 2016.

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Juan-Pablo Villalobos est né à Guadalajara (Mexique) en 1973. Écrivain, critique, et traducteur, il est l'auteur de cinq livres, dont trois ont été traduits en France chez Actes Sud. Je ne demande à personne de me croire a reçu le prestigieux prix Herralde en 2016.

Articles en lien avec Juan Pablo Villalobos (1)

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Personne n'est obligé de me croire » de Juan Pablo Villalobos aux éditions Buchet Chastel

    Hélène DEBOISSY sur Personne n'est obligé de me croire de Juan Pablo Villalobos

    Avis de la page 100 (Explorateur de la rentrée littéraire 2018, Lecteurs.com) :

    Le personnage principal est-il l’auteur ?
    Juan Pablo VILLALOBOS nous emmène avec Juan Pablo, son personnage éponyme, du Mexique à Barcelone, dans les méandres d’une sorte de Mafia où un certain “Avocat ”, comme...
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    Avis de la page 100 (Explorateur de la rentrée littéraire 2018, Lecteurs.com) :

    Le personnage principal est-il l’auteur ?
    Juan Pablo VILLALOBOS nous emmène avec Juan Pablo, son personnage éponyme, du Mexique à Barcelone, dans les méandres d’une sorte de Mafia où un certain “Avocat ”, comme il se fait nommer, semble le guider dans sa vie, ses faits et gestes, comme une marionnette.
    A ce stade des 100 pages, il semble que Juan Pablo, malgré son haut niveau d’études et ses grandes capacités de réflexion littéraire, n’ait plus de liberté d’agir, et l’auteur qui semble être le narrateur et peut-être le héros de cette histoire, nous fait suivre ce personnage et celui de Valentina dans les couloirs obscurs de ce monde de menaces et de peurs, probablement à venir, laissant supposer la puissance de cette mafia parallèle. Mais j’attends la suite pour comprendre le rôle attendu de Juan Pablo ainsi que la raison pour laquelle il s’est laissé embrigader, et jusqu’où ira sa manipulation.


    Avis à la fin du roman : (Explorateur de la rentrée littéraire 2018, Lecteurs.com) :

    Juan Pablo VILLALOBOS nous emmène avec Juan Pablo, son personnage éponyme, du Mexique à Barcelone, dans les méandres d’une sorte de Mafia où un certain « Avocat », comme il se fait nommer, semble le guider dans sa vie, ses faits et gestes, comme une marionnette. Juan Pablo, malgré son haut niveau d’études et ses grandes capacités de réflexion littéraire, n’a plus de liberté d’agir, et l’auteur qui semble être le narrateur et peut-être le héros de cette histoire, nous fait suivre ce personnage et celui de Valentina dans les couloirs obscurs de ce monde de menaces et de peurs, laissant rapidement supposer la puissance de cette mafia parallèle.
    Par l’alternance des styles et des langages employés, l’auteur accentue le clivage et l’opposition qui existent entre les « gentils » Juan Pablo et Valentina, personnages cultivés mais dont les études laissent présager peu de débouchés professionnels, et embrigadés, d’un côté, et les « méchants » mafieux qui semblent avoir une culture, une capacité d’expression et un vocabulaire limités mais qui excellent dans l’art de la magouille et des « projets » lucratifs, de l’autre. Deux mondes, mais qui se rejoignent par le biais du cousin de Juan Pablo…

    Les passages d’explications littéraires de Juan Pablo en lien avec son sujet de thèse et les références m’ont semblé un peu complexes mais contrebalancent le vocabulaire cru employé par ses acolytes mafieux et montrent l’opposition entre ces deux mondes qui se sont rejoints. L’auteur joue sur les styles et le vocabulaire employé et, si cela est étonnant lors des 1ères pages, il m’a semblé que c’est ce qui contribuait au rythme du roman.
    Régulièrement, la question de l’autobiographie ou au moins de la part de l’inspiration personnelle se pose, et l’auteur la renforce en répétant régulièrement « Personne n’est obligé de me croire », semant un doute sur l’émetteur de cette phrase : les personnages ou l’auteur lui-même ?
    Ce roman et son rythme m’ont fait penser à un roman policier, mais avec une intrigue toute différente, originale, changeant des meurtres à résoudre. Le récit du vécu de l’histoire par les différentes catégories de personnages : Juan Pablo, Valentina, le cousin, les mafieux, mais aussi la mère de Juan Pablo ajoute également à ce rythme et à cette originalité. L’ambiance de Barcelone est décrite sous un angle différent de celui de la ville agréable que l’on peut connaître lors de visites touristiques, elle n’est pas rassurante.
    Par ailleurs, des questions plus profondes sont largement évoquées. Echappe-t-on à son destin ? En parallèle, ce roman aborde la question des « valeurs » familiales, de clans, de l’influence, de la confiance accordée aux autres, de la fierté et de l’inquiétude des parents : à qui peut-on réellement faire confiance ? A partir de quand et jusqu’à quand ? Connaît-on réellement les autres ? Il est presque l’antithèse de l’idée selon laquelle il est possible de sortir de sa condition, de son histoire familiale…

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    Couverture du livre « Personne n'est obligé de me croire » de Juan Pablo Villalobos aux éditions Buchet Chastel

    Lili-book'n'cook sur Personne n'est obligé de me croire de Juan Pablo Villalobos

    Avis de la page 100

    Attention, ovni littéraire ! A travers un humour par l'absurde, Juan Pablo Villalobos donne vie à un roman loufoque pour mieux dénoncer les travers de deux pays. Alors que Juan Pablo, le protagoniste, s'apprête à quitter le Mexique afin de poursuivre ses études de lettres...
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    Avis de la page 100

    Attention, ovni littéraire ! A travers un humour par l'absurde, Juan Pablo Villalobos donne vie à un roman loufoque pour mieux dénoncer les travers de deux pays. Alors que Juan Pablo, le protagoniste, s'apprête à quitter le Mexique afin de poursuivre ses études de lettres à Barcelone, il est contacté par son cousin, magouilleur notoire. Perdu de vue depuis quelques années, ce dernier propose à Juan un "bizness" impossible à décliner. En décidant de rencontrer son cousin, celui-ci ne se doute pas un instant du piège qui se referme...
    Entre mafia et corruption, jusqu'à cette centième page et avec un style personnel, l'auteur m'entraîne dans une série de situations cocasses où le pire semble encore devant moi ! Malgré la vulgarité des dialogues, je me surprends à apprécier cette lecture qui me fait m'interroger sur la fin. Quel est le rôle de Juan Pablo dans cette affaire dont il ignore encore tout ? Jusqu'où l'absurde de cette situation le mènera ? Pour Juan qui étudie le rire en littérature, la chute risque d'être longue...

    Critique :

    Si vous aimez l’absurde, les mises en abîmes ou si vous avez apprécié la lecture du « Pingouin » de Kourkov, ce roman est fait pour vous !

    En se mettant lui-même en scène ( ?), Juan Pablo Villalobos réussit le pari fou de créer une surprise littéraire. J’avoue qu’aux premières pages, mon esprit s’est calfeutré pour finalement ressortir amusé. Avec ses dialogues familiers compensés par l’érudition de certains personnages, le roman a attisé ma curiosité. Drôle, loufoque, celui-ci a la particularité de me faire sortir des sentiers battus. C’est aussi ça la littérature !

    Etudiant en littérature au Mexique, Juan Pablo s’apprête à quitter les siens afin de poursuivre son cursus à Barcelone. Tout semble aller pour le mieux, c’est sans compter sur la réapparition d’un de ses cousins magouilleur notoire. Perdu de vu depuis quelques années, ce dernier propose à Juan un « bizness » soi-disant impossible à refuser. Ignorant l’objet de sa proposition, Juan décide de rencontrer son cher cousin sans savoir dans quoi il s’embarque. Entraînant Valentina, sa petite amie, dans une aventure dont il ne connaît pas lui-même l’enjeu, l’étudiant en lettres va vivre une série de situations cocasses.

    L’auteur m’a entraînée dans un récit fou, risible où les pires situations précédentes sont a minima en dessous de ce qui va suivre. Alternant entre la voix de Juan, sa mère ou celle de Valentina, le romancier monte un extravagant puzzle où le processus littéraire est encensé.

    Entre mafia et corruption ce roman, qui débute comme une ineptie, devient au fur et à mesure plus sombre, dévoilant la face obscure d’une Barcelone fourmilière, dangereuse et finalement conservatrice. Avec son sens de la critique et de la dérision, ce livre devient une astucieuse mise en abîme, chose que je n’ai pas vu venir pour mon plus grand plaisir et répond avec une certaine malice à certains clichés.

    Assez spécial je dois le reconnaître, je ne conseillerais pas ce roman à n’importe qui. Registre familier, digressions, discours estudiantins parfois inintelligibles, il n’est pas évident de comprendre tout ce qui s’y passe. Malgré tout, je me suis attachée à ces personnages impuissants face au contexte qui les dépasse, et j’ai lu avec avidité ces 280 pages où l’absurdité est utilisée avec panache comme avec finesse. Alors, êtes-vous prêt à suivre Juan Pablo dans son périple mafieux, lui le gentil et innocent étudiant ? A vivre l’incompréhension de Valentina ? Entre embrouilles et quiproquos, la chute est rude !
    http://bookncook.over-blog.com/2018/09/explolectrice-de-la-rentree-litteraire-orange-lecteurs-com-personne-n-est-oblige-de-me-croire-juan-pablo-villalobos.html

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    Couverture du livre « Personne n'est obligé de me croire » de Juan Pablo Villalobos aux éditions Buchet Chastel

    Itzamna librairie sur Personne n'est obligé de me croire de Juan Pablo Villalobos

    Explorateurs de la rentrée littéraire 2018 -
    Un cousin mafieux trop sûr de lui, un jeune étudiant sur le départ vers l'Europe pour finir son doctorat enrôlé par ledit cousin, une petite amie embarquée dans l'histoire bien contre sa volonté, et une mafia qui fait le pont entre le Mexique et...
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    Explorateurs de la rentrée littéraire 2018 -
    Un cousin mafieux trop sûr de lui, un jeune étudiant sur le départ vers l'Europe pour finir son doctorat enrôlé par ledit cousin, une petite amie embarquée dans l'histoire bien contre sa volonté, et une mafia qui fait le pont entre le Mexique et Barcelone en utilisant des amateurs pour conduire discrètement ses petites combines. Je ne vous dirai pas grand chose de plus des combines en question qui m'ont paru si complexes que je ne suis pas sûre d'avoir tout suivi... Les manigances sont tellement surréalistes qu'on a du mal à y croire. Mais je ne suis pas sûre que ce soit l'essentiel dans ce roman... le plus important m'a semblé être les personnages et leurs relations : Juan Pablo, Valentina, le cousin, Jimmy, l'Avocat, le Chinois, Chucky... Le tout porté par un style très travaillé mais... peu usuel.

    "Tu vas avoir besoin de cinq cents euros, dit le Chinois sur le trottoir. Deux cent cinquante de caution. Deux cent cinquante pour le loyer du premier mois. Je regarde tranquillement ses yeux fendus, ses cheveux en averse, les poils mal rasés qui parsèment ses joues. Il doit avoir une bonne trentaine. Heu, c’est toi le Chinois ? Le Chinois rigole. À ton avis ? J’insiste : le Chinois de l’Avocat ? Viens, on nous attend, et il fait mine de partir. Je ne bronche pas. Bouge ton cul, mec. Où va‑t‑on ? Qu’est‑ce que tu crois ? Ne m’énerve pas, l’Avocat m’a dit que s’il faut te tabasser, je n’ai qu’à te tabasser. On s’en va, parcourant en sens inverse le chemin qui m’a mené du marchand de portables à la téléboutique. Deux cent cinquante, c’est cher, je dis, en essayant de rester à la hauteur du Chinois. Je pensais mettre deux cents au maximum. Ordre de l’Avocat, dit le Chinois." (pages 27-28)

    Le paragraphe ci-dessus est une belle illustration de ce qui m'a déplu dans cette lecture : le style de l'écriture. Je ne suis pas fan du langage parlé, à grand renfort de "je dis", "il répond", "j'insiste", "il répète"... La lecture prend un rythme saccadé, heurté, qui me déplaît. Je préfère les phrases plus fluides, poétiques, qui chantent... mais pas le rap.

    "Ces cons, c'est du lourd, mon con, tu as déjà dû t'en rendre compte, ces gens gèrent des projets auxquels il est difficile d'avoir accès, ces cons bouffent à la table des présidents, décrochent le téléphone et le monde entier bouge ses fesses pour exécuter leurs ordres, ce sont des gens super-fortiches et je te branche avec eux simplement parce que tu es mon cousin, je leur ai parlé de toi et je leur ai dit qui tu étais, un jour tu me diras merci. Et toi, si tu dis encore mais putain j'en ai rien à foutre de tout ça, c'est que tu n'es qu'un foutou looser qui veut être prof de littérature, qui rêve d'écrire des livres sur l'immortalité des statues, qui veut sa paie de sept mille cinq cents pesos !" (pages 76-77)

    Le style parlé comprend aussi les grossièretés et mots vulgaires... et ça, à haute dose (c'est à dire un mot toutes les lignes, trois ou quatre pages de suite), j'ai du mal.

    Pour poursuivre avec ce qui m'a déplu dans ce livre, je peux vous parler de la dermatose nerveuse de Juan Pablo, qui se couvre de boutons chaque fois qu'il est stressé, ce qui donne l'occasion de débats récurrents sur l'origine de ces boutons : allergie ou dermatose nerveuse ? J'avoue qu'au bout de 3-4 fois, on a compris... je n'ai jamais été une adepte du comique de répétition. A ce titre, je ne comprends pas tellement où se trouve le côté "drôle" annoncé... Mais j'avoue être rarement bon public.

    Je vous propose enfin un extrait des lettres de la mère de Juan Pablo à son fils, dans lesquelles elle parle d'elle-même à la troisième personne du singulier... Lassant !

    "Cher fils, ta mère espère que cette lettre te trouveras enfin installé et remis des fatigues du voyage. Ne crois pas que ta mère prise de folie va t'écrire tous les jours maintenant que tu vis en Europe, à vrai dire ta mère a pris l'habitude d'être loin de toi depuis toutes les années où tu as vécu ailleurs. Ta mère aurait voulu te parler de certaines choses avant ton départ, mais avec les délais et les démarches, et ce qui est arrivé à ton cousin, on n'a pas eu un instant de répit." (page 31)

    Donc finalement, c'est réellement le style de l'auteur que j'ai eu du mal à intégrer et à apprécier. Heureusement, le récit se fait à plusieurs voix, et outre celles de Juan Pablo, du cousin ou de la mère, il y a aussi le journal intime de Valentina, la compagne de Juan Pablo. Ces pages sont plus "littéraires", plus structurées, plus écrites. Elles donnent de l'air au lecteur et lui permettent de reprendre son souffle avant de plonger à nouveau dans le style parlé de JP ou de sa mère.

    Avec le recul, je trouve l'exercice très intéressant : tous ces styles de langue ajustés aux caractères des différents personnages. Cela donne du rythme à une histoire assez superficielle. Sans doute cet exercice de style, adossé à une analyse littéraire riche, explique-t-il l'octroi du prestigieux prix littéraire espagnol Herralde en 2016. Mais pour ma part, ce n'est pas ce que je recherche dans un roman. Il m'a manqué du contenu, des rebondissements. Je n'y ai pas trouvé l'humour annoncé, pas plus que la vivacité.

    L'histoire en elle-même, si elle est surprenante et irréaliste, évolue guère au fil des pages. Pour ma part, j'ai surtout été portée par le récit de Valentina qui est d'un style plus classique. Au fur et à mesure des pages, il prend plus de place et permet donc de mieux s'inscrire dans l'histoire et de se prendre au jeu du suspens. Car le roman est aussi un polar, au cœur d'une Barcelone réunissant touristes, vagabonds, jeunes étudiants venus du monde entier poursuivre leurs études... et les habitants de cette ville cosmopolite. C'est dans le journal de Valentina que cet aspect est le plus présent. Mais de là à parler de "roman noir"..., cela me paraît un peu exagéré.

    En conclusion, une lecture en demi-teinte.


    Pour mémoire - avis de la page 100 :
    Sur fond d'analyses littéraires, l'auteur nous conduit dans un texte surprenant. Si le récit alterne entre les voix de Juan-Pablo (serait-ce l'auteur lui-même ?) et de Valentina (Val), la langue employée secoue le lecteur. Je ne suis pas fan de ce type d'écriture, qui traduit brutalement le langage parlé, ici à grand renfort de mots grossiers et vulgaires (je suis curieuse de savoir combien de fois le mot "couillon" est employé dans ce livre...). L'histoire, elle, est pour le moment totalement irréaliste. Je vais m'accrocher car il m'arrive rarement d'abandonner une lecture, et parce que les chapitres de Val m'intéressent... A suivre.

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    Couverture du livre « Dans le terrier du lapin blanc » de Juan Pablo Villalobos aux éditions Actes Sud

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