Juan Gimenez

1943 : Naissance le 26 novembre de Juan Gimenez à Mendoza, en Argentine. Après avoir suivi des cours de mécanique de précision et de dessinateur industriel dans son pays, puis de dessin tout court à l'Académie des Beaux-Arts de Barcelone, il se dirige d'un pas enfin décidé vers la bande dessinée: dès seize ans, Gimenez publiait ses histoires dans la presse de son pays mais, récession économique oblige, avait un temps changé son pinceau d'épaule. De retour chez lui, il entame alors une collaboration suivie avec les deux plus importants éditeurs argentins: Colomba et Record. 1970 : Gimenez revient, pour s'y installer cette fois, sur la Costa Brava espagnole. 1979 : Après l'Italie (dans Lancio Story et Skorpio) et l'Espagne (dans le magazine 1984), la France. Glénat publie son premier album en français, sur un scénario de Barreiro, L'Étoile noire. Suivront (chez Glénat, Dargaud, Bagheera et Albin Michel, histoire de voir du pays éditorial) La Véritable Histoire de Léo Roa, Mutante, Le Quatrième Pouvoir, Le Regard de l'Apocalypse et Titania. 1981 : Il participe aux côtés d'Harry Canon à un épisode de Métal Hurlant, le film. Juan Gimenez est plébiscité par les lecteurs de 1984 et Comix (une autre revue espagnole) qui, par sondage, en font le meilleur dessinateur en 1983, 1984, 1985 et 1990. 1990 : Il reçoit le Gaudi du meilleur dessinateur à la Feria Internacional del Comics de Barcelone. 1992- 2002 : Juan Gimenez rencontre Alexandro Jodorowsky, dont il admire le travail, avec Moebius notamment, depuis des années. Pour lui, Gimenez pose ses valises : avec la Caste des Méta-Barons, il s'engage pour la première fois dans une série au long cours, en collaboration avec un scénariste, le tout chez un seul éditeur. Huit épisodes ont vu le jour, ainsi qu'un hors série, La Maison des ancêtres. Gimenez demeure un illustrateur très demandé. On peut voir son travail sur des couvertures de roman, des pochettes de disque, et même dans des jeux vidéo dont il a réalisé la conception graphique. Il sera sans doute plus difficile de découvrir les story-boards qu'il dessine régulièrement pour le cinéma. 2004 à 2008 : Parution de la série Le Quatrième pouvoir, en quatre volumes, dont il réalise scénario et dessin. 2020 : Juan Gimenez décède, victime de la pandémie de coronavirus.

Avis sur cet auteur (2)

Couverture du livre « Segments t.1 : Lexipolis » de Richard Malka et Juan Gimenez aux éditions Glenat

Frederic ROBIN sur Segments t.1 : Lexipolis de Richard Malka - Juan Gimenez

Si je vous dis : une société qui se base sur l'aptitude des uns et des autres pour les diriger vers la communauté la plus adaptée, que le choix sera validé le temps venu lors d'une grande messe. Que certains ont toutes les aptitudes requises, vous me dites ? Divergence. Oui le récit commence de manière identique. Et c'est là que nous retrouvons notre héros qui va oublier de se rendre à l'aéroport pour embarquer vers le système qui lui correspond. Alors je ne vais révéler toute l'histoire et comment il écope de sa peine de vieillissement artificiel. Je vous laisse lire cette bande dessinée pour le découvrir. Les personnages sont bien sur barrés et haut en couleur, la diégèse fonctionne bien, le tout sous un trait habile et des dialogues savoureux. Autant j'ai moins accrocher avec la suite, autant j'ai bien aimé se premier opus.

Couverture du livre « Segments Tome 2 : voluptide » de Richard Malka et Juan Gimenez aux éditions Glenat

Frederic ROBIN sur Segments Tome 2 : voluptide de Richard Malka - Juan Gimenez

Le synopsis donnait envie. Seulement après deux lectures je reconnais que le coté barré de l'univers ne me parle pas. Je ne dis pas que c'est pas bon, je dis juste que je n'ai pas réussi à rentré dans l'histoire. Il faut reconnaitre que les personnages sont complétement barrés. Ces derniers évoluent dans un monde futuriste. Comme d'habitude l'Homme ayant allègrement rendu sa planète inhabitable, s'en va vers d'autres mondes. Ici il y a en a sept, chacun regroupant les hommes et femmes en fonction de leurs affinités.
Dans ce deuxième tome, nos héros se rendent sur Volupide - se(x)cteur de la jouissance. Mais bien entendu leurs poursuivants de Lexipolis - Secteur de l'ordre sont à leurs trousses. Et il va y avoir du grabuge. Sans rien révéler, on va commencer à lever le voile sur certains secrets des Immortels...
Coté dessin, c'est plutôt chouette et les dessins me font penser aux productions des Humanos - entre SF et filles aux poitrines généreuses avec lèvres pulpeuses, mais sans tomber dans la vulgarité. Un équilibre parfait.
Cet avis est strictement personnel et n'engage que moi. Comme d'habitude.