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Jorn Riel

Jorn Riel

Jørn Riel est né en 1931 au Danemark. En 1950, il s'engage dans les expéditions du Dr Lauge Koch pour le nord-est du Groenland et y reste seize ans. Il en rapporte une bonne vingtaine d'ouvrages parmi lesquels la série des « Racontars arctiques », et des trilogies : La Maison de mes pères et Le C...

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Jørn Riel est né en 1931 au Danemark. En 1950, il s'engage dans les expéditions du Dr Lauge Koch pour le nord-est du Groenland et y reste seize ans. Il en rapporte une bonne vingtaine d'ouvrages parmi lesquels la série des « Racontars arctiques », et des trilogies : La Maison de mes pères et Le Chant pour celui qui désire vivre. Après un détour chez les Papous dans La Faille, Jørn Riel est revenu au Groenland avec Le Canon de Lasselille, La Circulaire et une nouvelle trilogie, Le Garçon qui voulait devenir un être humain (éditions Gaïa, 2002). Le naufrage de la Vesle Mari : et autres racontars est son dernier recueil de nouvelles. Jørn Riel a reçu le Grand Prix de l'Académie danoise en 2010. Il vit aujourd'hui en Malaisie.

 

Crédit photo : Wikipédia.

Articles en lien avec Jorn Riel (1)

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « La vierge froide et autres racontars » de Jorn Riel aux éditions 10/18

    sylvie adam sur La vierge froide et autres racontars de Jorn Riel

    Des chasseurs vivent au Groenland. Les hommes vivent seuls ou éventuellement à deux dans des cabanes en bois, au milieu des glaces et dans des conditions particulièrement rudes. Les moments de solitude et de cafard existent et l'envie est grande parfois de se confier ou de raconter des...
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    Des chasseurs vivent au Groenland. Les hommes vivent seuls ou éventuellement à deux dans des cabanes en bois, au milieu des glaces et dans des conditions particulièrement rudes. Les moments de solitude et de cafard existent et l'envie est grande parfois de se confier ou de raconter des souvenirs. Ce sont ces "racontars" que l'on découvre dans ce petit livre. Beaucoup d'originalité et de surprises.

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    Couverture du livre « La maison des célibataires » de Jorn Riel aux éditions 10/18

    T O sur La maison des célibataires de Jorn Riel

    Jorn Riel nous offre là une belle histoire courte (76p), pleine de tendresse et d'humour.
    Une bande de 5 vieux copains célibataires vivent dans une maison abandonnée dans un village du Groenland. Le temps passant, va se poser la question de leur devenir une fois vieux et l'éventuelle séparation...
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    Jorn Riel nous offre là une belle histoire courte (76p), pleine de tendresse et d'humour.
    Une bande de 5 vieux copains célibataires vivent dans une maison abandonnée dans un village du Groenland. Le temps passant, va se poser la question de leur devenir une fois vieux et l'éventuelle séparation de la bande pour aller dans différentes maisons de retraite.
    Le plus jeune, encore en activité, trouve une solution : se marier avec une riche veuve en s'arrangeant pour faire venir ses amis chez lui. Mais tout ne sera pas aussi simple et les autres amis n'auront pas dit le dernier mot.
    Un petit moment de bonne humeur !

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    Couverture du livre « Le jour avant le lendemain » de Jorn Riel aux éditions 10/18

    Kateginger63 sur Le jour avant le lendemain de Jorn Riel

    Histoire tragique chez les Inuits
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    J'ai toujours été subjuguée par les récits nordiques. Rien de plus authentique quand ce roman a été écrit par un homme qui a vécu réellement dans les endroits qu'il décrit. Jorn Riel a passé 16 ans au Groenland. A travers son expérience et ses observations,...
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    Histoire tragique chez les Inuits
    *
    J'ai toujours été subjuguée par les récits nordiques. Rien de plus authentique quand ce roman a été écrit par un homme qui a vécu réellement dans les endroits qu'il décrit. Jorn Riel a passé 16 ans au Groenland. A travers son expérience et ses observations, il a concoté environ une vingtaine de récits. Notamment sous forme de nouvelles "racontars arctiques" ayant souvent pour héros des trappeurs insolites et déjantés.
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    Dans cette fiction - qui n'en est pas pas vraiment une, puisque inspirée par la découverte de deux crânes sur une île groenlandaise dont l'auteur a imaginé une histoire mystérieuse - la vie et la mort se côtoient de très près.
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    Vers 1860, une dernière tribu du nord-est du Groenland essaie de survivre. La vieille narratrice, pratiquement au couchant de sa vie, propose de garder le fruit de la pêche sur une île inhabitée. Accompagnée de son petit-fils, elle profite de ce temps pour la réflexion et l'analyse de ses souvenirs. Mais un drame survient....
    *
    L'immersion est totale avec cette description minutieuse du quotidien des Inuits à la fin du siècle dernier. Tout d'abord avec les traditions très ancrées de cette communauté nomade, ensuite avec la spiritualité et les légendes qui en découlent, le récit peut être considéré comme valeur ethnologique.

    Un roman chargé d'émotions avec une narration forte et vibrante. C'est rude, presque magique, empreint de fatalisme (si on se place du monde occidental), et plein de sagesse (notamment quand les Inuits placent l'animal à l'égalité de l'être humain).
    La fin est tragique mais chargée d'humanité et surtout de respect envers la Nature.
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    Dépaysant et poignant.
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    PS: Le livre de l'édition Gaia est de surcroît très joli dans ses feuillets roses.

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    Couverture du livre « La maison de mes pères » de Jorn Riel aux éditions Gaia

    muriel mahieu sur La maison de mes pères de Jorn Riel

    Ouvrir ce roman, c'est prendre un billet pour un voyage pittoresque en Arctique, au nord du cercle polaire, en compagnie de cinq hommes rudes mais attachants. Ils vivent ensemble en compagnie de leurs chiens, d'une vieille femme et d'un enfant, souvenir d'un passage féminin dans leur...
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    Ouvrir ce roman, c'est prendre un billet pour un voyage pittoresque en Arctique, au nord du cercle polaire, en compagnie de cinq hommes rudes mais attachants. Ils vivent ensemble en compagnie de leurs chiens, d'une vieille femme et d'un enfant, souvenir d'un passage féminin dans leur cabane.
    Ces hommes ne sont pas des autochtones, ils viennent des quatre coins du monde et se retrouvent réunis par le hasard, liés par une solide amitié. Grands amateurs de gnole et de bonnes histoires, ils nous entraînent à la rencontre de leurs voisins trappeurs et bouilleurs de cru comme eux ou des chasseurs inuits du village d'à côté que Friel appelle "eskimos" (terme tombé en désuétude car considéré comme offensant par les intéressés).
    On découvre une communauté solidaire, joyeuse et fort hospitalière dans laquelle on se laisse entraîner sans peine. Suivre les aventures de cette galerie de personnages atypiques et un peu fous a de quoi dégeler les humeurs les plus moroses.

    Cette édition réunit Un récit qui donne un beau visage , Le piège à renards du seigneur et La fête du premier de tout qui avaient tout d'abord été publiés séparément. Il me plus semble intéressant de découvrir l'ensemble d'un coup car prises une par une ces histoires ne paraissent pas suffisamment consistantes pour satisfaire l'appétit d'un lecteur avide, lui aussi, de bonnes histoires. Je me suis franchement amusée à les lire et malgré le nombre de pages (486), je n'ai jamais ressenti la moindre lassitude. Je vous le recommande chaudement !