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Jonathan Tropper

Jonathan Tropper
Jonathan Tropper est né et a grandi à Riverdale, dans l'État de New York. Son premier roman, Plan B, a paru aux États-Unis en 2001. Il a écrit par la suite Le Livre de Joe, Tout peut arriver, Perte et fracas et C'est ici que l'on se quitte, tous parus au Fleuve Noir. Ces romans sont aujourd'hui t... Voir plus
Jonathan Tropper est né et a grandi à Riverdale, dans l'État de New York. Son premier roman, Plan B, a paru aux États-Unis en 2001. Il a écrit par la suite Le Livre de Joe, Tout peut arriver, Perte et fracas et C'est ici que l'on se quitte, tous parus au Fleuve Noir. Ces romans sont aujourd'hui traduits dans plus de 20 langues et leur auteur est sans cesse courtisé par les studios de cinéma. Jonathan Tropper vit à Westchester (New-York).

Avis sur cet auteur (20)

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    Couverture du livre « Le livre de Joe » de Jonathan Tropper aux éditions 10/18

    Lust sur Le livre de Joe de Jonathan Tropper

    Un livre qui donne envie d' écrire...
    J' ai adoré cette histoire d' écrivain qui retourne dans sa ville natale après avoir balancé et lynché la moitié de la ville. C' est drôle et captivant et je ne me suis pas ennuyée une seule minute!

    Un livre qui donne envie d' écrire...
    J' ai adoré cette histoire d' écrivain qui retourne dans sa ville natale après avoir balancé et lynché la moitié de la ville. C' est drôle et captivant et je ne me suis pas ennuyée une seule minute!

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    Couverture du livre « Perte et fracas » de Jonathan Tropper aux éditions 10/18

    GeorgesSmiley sur Perte et fracas de Jonathan Tropper

    « J’avais une femme. A présent elle est morte. Et je suis mort aussi. »
    Veuf inconsolable, ça vous parle ? A moi un peu, et à Doug, le héros de Perte et Fracas beaucoup. Faut dire que Doug, il a commencé tôt, à vingt-huit ans exactement. Sa chérie « avait pris l’avion pour rendre visite à un...
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    « J’avais une femme. A présent elle est morte. Et je suis mort aussi. »
    Veuf inconsolable, ça vous parle ? A moi un peu, et à Doug, le héros de Perte et Fracas beaucoup. Faut dire que Doug, il a commencé tôt, à vingt-huit ans exactement. Sa chérie « avait pris l’avion pour rendre visite à un client en Californie et quelque part au-dessus du Colorado, le pilote avait semble-t-il loupé le ciel. » Il ne lui reste que son chagrin : nous voici donc partis pour explorer les affres de la condition de veuf et les tourments qui assaillent le malheureux d’autant que sa défunte épouse lui a laissé le soin de veiller sur Russ, son fils né d’un premier mariage. « Russ est défoncé. Cela se voit au blanc de ses yeux, plutôt d’un rose vitreux sous les tremblements de la lampe jaunâtre du perron, aux deux disques sombres formés par ses pupilles dilatées, à ses paupières molles et à sa façon de s’appuyer nonchalamment contre le flic furibard qui vient de l’amener devant ma porte, comme s’ils étaient deux potes de beuverie sortis d’un bar en titubant. » Pauvre Doug ! Alcool, déprime et repli sur soi ! Ca ne va pas être drôle avec en plus un ado à problèmes !
    En fait si, parce qu’il faut bien le dire, on est assez loin du veuvage classique. Pensez-y, si vous devenez veuf (ou veuve, je ne veux pas faire de discrimination), le crash de l’avion de ligne est, voyez-vous, une excellente solution. Bien sûr, vous n’avez pas le temps de vous préparer au pire comme dans le cas d’une longue et grave maladie, vous n’avez même pas le temps de comprendre ce qui se passe puisque vous n’êtes pas sur place, mais (essayons de positiver) d’un autre côté, les indemnités versées par la compagnie aérienne vont vous permettre de ne plus avoir de soucis financiers. Inutile de conserver votre job plus ou moins foireux, vous pouvez, à loisir, vous consacrer à vous saouler et à vous apitoyer sur votre triste sort. Notez aussi que si la présence d’un adolescent aussi déprimé que vous n’arrange rien, elle va quand même vous permettre de rencontrer la psychologue de son lycée, laquelle semble aussi avenante que possible. Je sais ce que vous allez me répondre : vous n’avez pas le cœur à vous en rendre compte, vous pleurez votre amour défunt, vous êtes mort. Je sais tout cela, mais il est de mon devoir de vous rappeler qu’il ne faut jamais dire jamais.
    Votre statut de veuf même pas trentenaire présente un autre avantage. Les voisines, et donc amies de votre défunte épouse, s’inquiétant de votre santé, il n’est pas impossible que vous soyez l’objet de visites pour s’assurer de votre état psychique. Elles peuvent également mettre en place, pour soigner votre physique, un système de portage de repas à domicile, un peu comme celui dont vous bénéficierez à soixante-dix ans quand l’employé du service municipal vous livrera chaque jour votre repas sans sel. Doug, lui n’en est pas encore là, il a droit au sel… et lorsque «Laney passe en fin d’après-midi m’apporter son fameux hachis de bœuf pour le dîner … elle met son hachis au frigo et me prend dans ses bras pour me dire bonjour. Elle m’étreint de tout son corps – pas vraiment comme devrait le faire une femme mariée avec un homme seul – me touche quand elle me parle, me demande si je vais bien et adorerait me voir m’effondrer devant elle pour le simple plaisir de pouvoir me consoler. Laney est une belle rousse rutilante, dotée d’un corps à la fois robuste et tout en rondeurs, de lèvres gonflées comme une star du X et d’un mari âgé de quinze ans de plus que moi.» Oui, je sais, vous n’avez pas le cœur à plaisanter. Alors soyez sympa, dégustez simplement ce hachis de bœuf, comme dit un personnage « C’est une tuerie ! ». Pensez à tous ces petits vieux qui ne sont pas livrés par des « rousses rutilantes » et cessez un peu de gémir !
    Bien sûr, il y a votre famille des plus excentriques, un mariage mouvementé et de nombreuses autres péripéties. Avec des dialogues et des situations franchement drôles, on referme ce roman en se disant qu’on a passé un bon moment et qu’on a pas mal souri à propos d’un sujet qui, à priori, ne s’y prêtait pas. On redécouvre, comme l’indique la bande annonce du roman, qu’il vaut toujours mieux être jeune et beau quand on est veuf, ce qui vous rend irrésistible ! Lisez le donc tout de suite, car il n’est pas impossible que vous le trouviez moins à votre goût lorsque sera venu le temps du régime sans sel. Carpe Diem !

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    Couverture du livre « Le livre de Joe » de Jonathan Tropper aux éditions 10/18

    Christelle M sur Le livre de Joe de Jonathan Tropper

    Un OVNI comme tout ouvrage de Tropper, une histoire très prenante

    Un OVNI comme tout ouvrage de Tropper, une histoire très prenante

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    Couverture du livre « Le livre de Joe » de Jonathan Tropper aux éditions 10/18

    lesmiscellaneesdepapier .com sur Le livre de Joe de Jonathan Tropper

    lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/02/le-livre-de-joe-jonathan-tropper.html

    Le mot de la fin : Seul bémol pour ma part, le côté un peu trop « américain ». Sinon, très beau livre qui se lit vite et qui captive, il suffit d’avoir été adolescent un jour pour...
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    lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/02/le-livre-de-joe-jonathan-tropper.html

    Le mot de la fin : Seul bémol pour ma part, le côté un peu trop « américain ». Sinon, très beau livre qui se lit vite et qui captive, il suffit d’avoir été adolescent un jour pour pouvoir s’identifier. Coup de cœur pour cette belle leçon d’amitié entre Joe et Wayne. Le style de Nick Hornby, comme par exemple dans son ouvrage Vous descendez? est assez ressemblant.