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John Fante

John Fante
John Fante est né en 1909 à Denver, de parents immigrés italiens. Largement autobiographique, comme nombre de ses autres ouvrages, son premier roman, Bandini, paraît en 1938. Il s'installe ensuite à Hollywood, où il travaille en tant que scénariste et mène une vie plus apaisée et confortable. Il ... Voir plus
John Fante est né en 1909 à Denver, de parents immigrés italiens. Largement autobiographique, comme nombre de ses autres ouvrages, son premier roman, Bandini, paraît en 1938. Il s'installe ensuite à Hollywood, où il travaille en tant que scénariste et mène une vie plus apaisée et confortable. Il connaît une fin de vie plus difficile : aveugle et frappé par un diabète qui l'immobilise, il a cependant écrit jusqu'à son décès, dictant son dernier roman à son épouse. Mort en 1983, il est aujourd'hui considéré comme un écrivain de premier ordre, précurseur de la Beat Generation.

Articles en lien avec John Fante (1)

Avis sur cet auteur (45)

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    Couverture du livre « Demande a la poussiere » de John Fante aux éditions Christian Bourgois

    Lisa FRERING sur Demande a la poussiere de John Fante

    Demande à la poussière est un roman autobiographique puisque Arturo Bandini, le personnage principal n’est autre que l’alter ego de John Fante. Arturo Bandini est fils d’immigrés italiens originaire du Colorado qui va tenter sa chance sous le soleil californien à Los Angeles. Après avoir publié...
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    Demande à la poussière est un roman autobiographique puisque Arturo Bandini, le personnage principal n’est autre que l’alter ego de John Fante. Arturo Bandini est fils d’immigrés italiens originaire du Colorado qui va tenter sa chance sous le soleil californien à Los Angeles. Après avoir publié une nouvelle, il rêve de devenir un grand écrivain.

    Dans un style brutal, violent, flamboyant qui ne manque pas de cynisme, un phrasé moderne (et pourtant publié en 1939), John Fante écrit comme on parle, sans effort de style et raconte ses déceptions avec une vague d’espoir. Charles Bukowski le considère d’ailleurs comme son mentor et l’a beaucoup inspiré. On peut d’ailleurs le qualifier de précurseur de la beat generation bien qu’il ne fait pas un récit de voyage comme Jack Kerouac.

    Comme disait Charles Aznavour, la misère n’est pas moins pénible au soleil, Arturo Bandini ne peut pas le contredire car il nous raconte sa vie de misère californienne durant l’entre deux guerres, il vit au bas de l’échelle, au jour le jour, contraint à la débrouille mais ne cesse de croire en son rêve américain malgré son déracinement et sa solitude. L’ambiance est poisse entre pauvreté, alcool, cigarettes et rencontres improbables. Parmi ces rencontres il y a notamment Camilla Lopez, une serveuse mexicaine dont il va tomber amoureux mais la relations entre les deux déchaîne les passions, ils surfent entre la haine et l’amour. En même temps ça paraît normal, Arturo ne se gène pas pour proférer des propos grossiers, racistes et sexistes, il est égocentrique, injurieux, lâche, menteur mais il peut aussi se montrer généreux, attentionné et prévenant. C’est un parfait antihéros qu’on adore détester.

    https://animallecteur.wordpress.com/2023/08/29/demande-a-la-poussiere-john-fante/

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    Couverture du livre « Demande a la poussiere » de John Fante aux éditions Christian Bourgois

    Sevlipp sur Demande a la poussiere de John Fante

    Nous poursuivons ici le parcours d'Arturo Bandini, jeune écrivain qui veut désespérément être célèbre.
    Il est encore question d'identité, de culpabilité envers la religion et sa mère, de pauvreté et de la faim qui le pousse, cette fois-ci, à voler du lait.
    Los Angles est toujours aussi...
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    Nous poursuivons ici le parcours d'Arturo Bandini, jeune écrivain qui veut désespérément être célèbre.
    Il est encore question d'identité, de culpabilité envers la religion et sa mère, de pauvreté et de la faim qui le pousse, cette fois-ci, à voler du lait.
    Los Angles est toujours aussi ensoleillée et poussiéreuse.
    Bandini se lance dans une histoire d'amour toxique qui va lui faire côtoyer de près la drogue et les hôpitaux psychiatriques.
    J'ai trouvé l'histoire moins captivante que ses autres romans et souffrant parfois de quelques longueurs.
    Néanmoins l'écriture est tonique, moderne et précurseur. C'est impossible d'imaginer que ce roman a été publié en 1939.
    John Fante est un de ces romanciers qu'il faut lire.

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    Couverture du livre « Bandini » de John Fante aux éditions 10/18

    Sevlipp sur Bandini de John Fante

    Premier tome de cette saga familiale inspirée de la vie de l'auteur, Bandini raconte le quotidien d'une famille d’émigrants italiens.
    On sourit un peu au début puis l'histoire devient plus sombre.
    La misère, le deuil, la discrimination, l'amour impuissant des fils pour leur mère, la loyauté...
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    Premier tome de cette saga familiale inspirée de la vie de l'auteur, Bandini raconte le quotidien d'une famille d’émigrants italiens.
    On sourit un peu au début puis l'histoire devient plus sombre.
    La misère, le deuil, la discrimination, l'amour impuissant des fils pour leur mère, la loyauté envers le père, l'ardoise chez l'épicier, la pression de la religion sont l'ordinaire d'Arturo et sa famille.
    Il y a beaucoup de nostalgie et de tristesse dans ce roman.
    L'écriture est fluide, rythmée et élégante.
    Un joli roman.

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    Couverture du livre « La route de Los Angeles » de John Fante aux éditions 10/18

    Sevlipp sur La route de Los Angeles de John Fante

    C'est le premier John Fante que je lis et je me suis bien marrée.
    Ce roman a été écrit en 1933 mais publié dans les années 80 tant il était provocant pour l'époque.
    J'imagine le scandale d'une publication dans les années 30.
    Il parait que le héros, adolescent abruti et mégalomane, est le...
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    C'est le premier John Fante que je lis et je me suis bien marrée.
    Ce roman a été écrit en 1933 mais publié dans les années 80 tant il était provocant pour l'époque.
    J'imagine le scandale d'une publication dans les années 30.
    Il parait que le héros, adolescent abruti et mégalomane, est le double de Fante et qu'il y a un part autobiographique. Alors oui le héros vit dans une famille italienne aves sa mère et sa soeur, l'ombre du père mort plane et l'oncle est omniprésent mais pour le reste…
    Nous allons assister aux délires du jeune Arturo qui lui permettent de supporter un quotidien assommant. Il y a de la misogynie ; toutes les femmes sont folles et il les tue virtuellement
    Il y a de la mythomanie ; il se perçoit comme un grand écrivain et snobe tous les ouvriers de la conserverie dans laquelle il travaille.
    Il est violent, vulgaire et incontrôlable.
    L'écriture est à l'image de ce roman loufoque.
    Une lecture jubilatoire.