La saga fantasy de Philip Pullman se dévore aussi en bande dessinée
En 1771, Werther, récemment installé dans une petite ville dans laquelle il ne connaît que peu de monde, rencontre Charlotte. Il tombe immédiatement amoureux de la jeune femme, pourtant promise à Albert, son fiancé.
Un classique du romantisme épistolaire. Même à l’âge adulte, il demeure un certain emballement à observer les souffrances de cette âme romantique, confrontée à la réalité du monde et aux cruautés de la société.
A lire à Wetzlar.
Pour les passionnés de la littérature classique vivement recommandé
J'ai lu ce livre alors que j'étais étudiante et j'ai trouvé le sujet plutôt rare en littérature. C'est l'histoire d'un jeune homme qui va subir les tourments de l'amour et de l'ambition. Il est amoureux d'une femme qu'il ne peut conquérir car promise à un autre. Il va de déceptions en déceptions, de rejets en frustrations et ce malgré, des désirs qui sont, somme toute, assez banals. Au fond l'histoire raconte peu de choses et on ne peut s'empêcher de penser que Werther aurait pu, après cet échec, chercher une autre compagne comme bien d'autres...Mais Goethe a su décrire avec des mots délicats emprunts d'un lyrisme pathétique les souffrances de son personnage. Il n' a rien d'exceptionnel à priori si ce n'est cette force intérieure, son amour et ses projets auxquels il ne peut ou ne veut renoncer...Un livre qui a marqué son époque et un héros qui est devenu une référence pour ceux qui ont été tenté un jour par le suicide...
Ce mince livre est, malgré lui, à l'origine d'un mouvement littéraire qui inspirera d'autres écrivains étrangers tels que Benjamin Constant, Chateaubriand, Alfred de Musset... qui est le romantisme. Cette première œuvre d'un tout jeune homme de 25 fera le succès de son auteur et même le poursuivra toute sa vie durant.
Il s'agit ni plus ni moins qu'une banale histoire d'amour, en apparence, entre un jeune un peu rêveur, préférant écouter son cœur au lieu de sa raison, et une jeune femme du nom de Charlotte qui est déjà promise à un autre appelé Albert. Et donc Werther supportera sa terrible douleur à l'instar d'un fardeau jusqu'au geste fatal.
L'avantage dans ce récit, c'est que Goethe n'excède pas dans le pathos, il trouve le ton juste pour ne pas que le tout se change en guimauve bien que l'histoire en elle-même paraisse, pour les générations d'aujourd'hui, un peu désuète. En mon cas, je trouve qu'il est agréable de se plonger dans cette idylle impossible où la poésie avait encore une place aux côté de l'amour et de la passion.
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