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Joel Egloff

Joel Egloff

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Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « L'homme que l'on prenait pour un autre » de Joel Egloff aux éditions Pocket

    sylvie adam sur L'homme que l'on prenait pour un autre de Joel Egloff

    Cet homme en a pris son parti : il ressemble à beaucoup d'autres. Il n'est donc guère surpris quand une personne âgée le prend pour le journaliste de la météo à la télé et il annonce alors ses prévisions. Une autre fois, on le rend responsable du mauvais fonctionnement du chauffe-eau : il...
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    Cet homme en a pris son parti : il ressemble à beaucoup d'autres. Il n'est donc guère surpris quand une personne âgée le prend pour le journaliste de la météo à la télé et il annonce alors ses prévisions. Une autre fois, on le rend responsable du mauvais fonctionnement du chauffe-eau : il ressemble au plombier. On le prend aussi pour un ex-tôlard et son soi-disant ancien ami de piaule vient même à sa rescousse en lui demandant de la sauver une fois de plus en l'hébergeant. Il accepte de partager son intimité pendant 3 semaines. Un jour, il se trompe d'étage, et sa voisine est très émue en l'apercevant, persuadée que son mari est revenu. Il vient donc vivre avec cette femme et prend ses enfants comme les siens. Il accepte les lettres d'amour adressées à Simon Pierre car le facteur lui fait avouer qu'il est ce Simon Pierre !
    Cela pourrait ainsi ne jamais d'arrêter, d'ailleurs il n'y a pas vraiment de fin. Mais peut-on mettre fin à l'absurdité ???
    Dans tous les cas, j'ai parfois pleuré de rire en lisant ce petit roman et en parcourant les péripéties de Simon Pierre ou de Pierre Simon, à vous de choisir...

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    Couverture du livre « J'enquête » de Joel Egloff aux éditions Folio

    JuanGarciaMadero sur J'enquête de Joel Egloff

    « J’enquête » de Joël Egloff est l’un de ces trop rares romans capables de provoquer le rire.

    Pourtant, tout commence comme un polar à l’ambiance un peu rétro, avec arrivée dans une petite ville de province, de nuit, sous la neige. Une voiture qui s’approche. Le détective privé monte dedans...
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    « J’enquête » de Joël Egloff est l’un de ces trop rares romans capables de provoquer le rire.

    Pourtant, tout commence comme un polar à l’ambiance un peu rétro, avec arrivée dans une petite ville de province, de nuit, sous la neige. Une voiture qui s’approche. Le détective privé monte dedans et retrouve ses clients. Sauf que l’on se rend très rapidement compte que l’affaire dont il va être question concerne au premier chef le père Steiger et son sacristain, M. Beck. Il s’agit du vol (pardon de l’enlèvement) du petit Jésus de la crèche de Noël. Et l’on réalisera également très vite que notre narrateur détective n’est pas des plus doué (c’est le moins que l’on puisse dire). On découvrira avec lui, entre autres, un indice capital (une bouloche bleue), une couverture en béton (représentant en vin de messe et roulement à billes) et les menus du Snack Kebab Izmir. Sans oublier les multiples problèmes liées à l’inconfort de sa chambre d’hôtel (des bruits de la chambre du dessus aux miettes dans le lit jamais fait, en passant par l’odeur de peinture et la fenêtre qui ne s’ouvre pas). On en oublierait presque l’affaire, ce fameux enlèvement, mais pas d’inquiétude, le narrateur lui ne l’oublie pas, et poursuit l’enquête, imperturbable malgré l’avalanche d’évènements contraires qui se mettent sur son chemin.

    Ce jusqu’au boutisme est aussi celui de l’auteur, qui tire jusqu’au bout son improbable enquête, et qui parvient à nous captiver avec des rebondissements d’une absurdité et d’une drôlerie formidable, tout en parvenant à distiller une ambiance et à nous faire éprouver de l’empathie pour ce curieux enquêteur. Le tout est bien tenue par une écriture solide, qui se met parfaitement au service de l’humour tout en décalage de ce faux policier mais vrai moment de jubilation pour ceux qui comme moi aiment en lire (des polars). Je recommande, et guette désormais les titres de Joël Egloff en espérant que ses autres opus soient du même niveau !

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    Couverture du livre « L'étourdissement » de Joel Egloff aux éditions Folio

    Dominique Jouanne sur L'étourdissement de Joel Egloff

    L’auteur force le trait sur un quotidien miséreux en nous embarquant dans un conte aux allures de comédie dont des pauvres gens sont scrutés avec ironie et un regard cru sur les employés et le fonctionnement d’un abattoir.

    Je ne suis pas sure que les gens usés par un labeur alimentaire qui...
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    L’auteur force le trait sur un quotidien miséreux en nous embarquant dans un conte aux allures de comédie dont des pauvres gens sont scrutés avec ironie et un regard cru sur les employés et le fonctionnement d’un abattoir.

    Je ne suis pas sure que les gens usés par un labeur alimentaire qui vivent effectivement près des aéroports, dans des lieux glauques avec des décharges pas loin et des usines polluantes avec des lacs artificiels où ils passent leurs vacances, je ne suis pas sure que ce livre les feraient rigoler tant que ça…

    Ce livre parle de mouroirs. Mouroir des cités, une grand-mère en fin de vie, mort d’un homme, un abattoir avec des animaux qui y meurent, déchetterie, pollution, avion qui se crash… Sous la poussière et dans un climat gris, le temps passe sous le couperet des habitudes. Les personnages sont pris dans les rets d’un destin social qui est celui dont ils sont issus, un environnement où ils sont nés, où ils grandissent et où ils évoluent et du coup, ce qui nous choque ne les choque pas car ils ne connaissent rien d’autre que cet environnement pitoyable. Ils finissent même par le trouver beau et par force des choses, ils finissent même par s’y plaire… Pour sortie scolaires, l’institutrice fait visiter l’abattoir aux élèves qui pour beaucoup d’entre eux viendront y travailler.

    Institutrice dont le héros tombe amoureux mais ne déclare jamais sa flamme. Aucun projet ne voit le jour. Tout reste consigné à l’intérieur de soi et meurt en soi.

    Ce livre vraiment très bien rédigé m’a laissée avec un sentiment d’amertume même si l’humour et la poésie s’imposent au texte.

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    Couverture du livre « « Edmond Ganglion & fils » » de Joel Egloff aux éditions Folio

    Enpochezmoi sur « Edmond Ganglion & fils » de Joel Egloff

    Mes insomnies ont parfois du bon …

    Alors que j’étais allongée les yeux grands ouverts dans mon lit à chercher les bras de l’ami Morphée, j’ai du renoncer et me diriger vaincue vers ma PAL. Et voilà que je découvre ce court roman dont j’avais totalement oublié l’existence et qui attendait son...
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    Mes insomnies ont parfois du bon …

    Alors que j’étais allongée les yeux grands ouverts dans mon lit à chercher les bras de l’ami Morphée, j’ai du renoncer et me diriger vaincue vers ma PAL. Et voilà que je découvre ce court roman dont j’avais totalement oublié l’existence et qui attendait son heure depuis des lustres.

    A la lecture du premier paragraphe j’ai été immédiatement conquise :


    « Saint-Jean était un de ces villages où les chiens s’appelaient Rex et les chats Minou, où l’église se trouvait « Place de l’église » et la Mairie, « Place de la Mairie ». Il n’y avait plus grand-chose, ici, plus grand-monde. Rue principale – anciennement rue Centrale- des bancs attendaient devant les maisons, qu’il fasse moins chaud, qu’il fasse moins froid, qu’on les repeigne ou qu’on les brule, mais qu’on en finisse d’attendre… »

    A la virgule près j’aurai pu décrire la même chose du village où j’ai grandi qui se prénommait lui aussi St Jean, où la vacuité des rues le disputait à l’ennui des journées. 1h plus tard je ne dormais toujours pas mais je refermais à regret la dernière page avec l’impression d’avoir découvert un petit trésor.


    Joël Egloff nous y narre les aventures des employés de Ganglion Père (qui néanmoins n’eut jamais de fils) confrontés à la baisse drastique de leur activité d’ordonnateur de la mort. Quand enfin arrive le décès providentiel d’un fils du pays, leur commerce reprend vie mais rien ne se passe comme prévu.

    Ce court roman écrit avec une plume trempée dans l’acide m’a ravie par sa truculence et par la finesse de ses bons mots. C’est à la fois rocambolesque et totalement absurde par moments mais quel bonheur que cette plume si subtile et incisive qui m’a fait éclater d’un rire jaune au plus noir de la nuit.

    Sans doute ne plaira-t-il pas à tout le monde, mais pour avoir grandi dans un tout petit village, j’y ai reconnu tout ce qui fait le bonheur d’un observateur aguerri des mœurs campagnardes.

    Et découvrir après coup que Ganglion père a été incarné au cinéma par Jean-Pierre Bacri, mon acteurs français préféré n’a fait que parachever mon coup de cœur.