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Joe Schreiber

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Star Wars - légendes : moisson rouge » de Joe Schreiber aux éditions Pocket

    Marie Kacher sur Star Wars - légendes : moisson rouge de Joe Schreiber

    Etant quelque peu psychorigide sur les bords, j’ai bien évidemment décidé d’explorer l’univers Légende de Star Wars en suivant scrupuleusement l’ordre chronologique … Mais soyons parfaitement honnête, dans le lot, il y en a certains qui me tentent nettement moins que les autres, et je dois...
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    Etant quelque peu psychorigide sur les bords, j’ai bien évidemment décidé d’explorer l’univers Légende de Star Wars en suivant scrupuleusement l’ordre chronologique … Mais soyons parfaitement honnête, dans le lot, il y en a certains qui me tentent nettement moins que les autres, et je dois vraiment me faire violence pour ne pas les « zapper » purement et simplement. C’est parfois une simple histoire « d’esthétisme », dans le sens où j’ai assez souvent remarqué une étrange corrélation entre le manque de soin apporté à une couverture et une histoire brouillonne, pour ne pas dire totalement bâclée. Mais d’autres fois, c’est plus une question de pressentiment : ce roman-là, je ne le sens pas, le résumé ne m’attire pas le moins du monde, et j’ai comme le sentiment que ça va partir dans un sens qui me déplaira. C’est un peu ce qui est arrivé avec ce roman-ci : je n’étais pas particulièrement partante au moment de le commencer, et pas seulement parce qu’il avait vraiment une sale note sur Livraddict (car j’ai déjà été très agréablement surprise par des livres qui ne plaisaient à personne, donc je ne m’arrête plus à ce seul critère). Et mon intuition s’est finalement avérée plutôt bonne. Mon verdict est donc sans appel : c’est sans aucun doute le roman Star Wars le plus mauvais que j’ai lu jusqu’à présent.

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine … L’Académie Sith d’Odacer-Faustin. Accueillant en son sein des étudiants pétris au Côté Obscur, façonnés d’ambition et d’arrogance, l’école est plaquée sous la responsabilité du mystérieux Seigneur Sith Dark Scabrous. Nombre d’élèves en sont intimement convaincus, même si cela leur attire les railleries de leurs camarades (qui ne se privent cependant pas de propager cette sinistre rumeur, si cela peut paralyser de frayeur leurs concurrents les plus impressionnables et leur assurer de grimper plus rapidement les échelons de la hiérarchie estudiantine) : c’est lui qui enlèvent les étudiants qui disparaissent régulièrement, afin de se livrer à de sombres expériences scientifiques … Dans le secret de sa Tour, Dark Scabrous cherche en effet à percer enfin les secrets de l’immortalité. Mais pour parvenir à ses fins, il a besoin d’une plante très particulière, une orchidée noire sensible à Force. Une orchidée placée sous la protection d’Hestizo Trace, jeune ouvrière du Corps Agricole Jedi possédant un don très rare : celui de communiquer avec les plantes. Lorsqu’un chasseur de primes vient les enlever, l’orchidée et elle, pour l’emmener sur une planète dégoulinant du Côté Obscur, Hestizo est loin de se douter de l’horreur qui l’attend …

    Figurez-vous que … cela commençait étonnement bien. Alors que nous avons plutôt pour habitude de cheminer aux côtés de Jedis, nous avons cette fois-ci la surprise d’être plongés au cœur même d’une Académie Sith … et la plus grande surprise encore de ne pas trouver cela si inintéressant. Ces adolescents, bien qu’ayant prêtés une allégeance indiscutable au Côté Obsur, n’en reste pas moins des étudiants presque comme « les autres » : il y a d’un côté ceux qui s’investissent à fond dans les entrainements, de l’autre ceux qui s’efforcent de se faire le plus discret possible, il y a ceux qui apprécient de trainer à la bibliothèque et ceux qui préfèrent passer le plus de temps possible au réfectoire. Un internat presque ordinaire … mais où circulent des rumeurs pour le moins angoissantes, même pour ces gamins à qui on enseigne comment faire peur aux autres : certains pensent que c’est le Seigneur Dark Scabrous lui-même qui enlèvent des élèves pour les transformer en rats de laboratoire pour ses mystérieuses expériences. Qui sera le prochain cobaye à disparaitre ? Derrière leurs grands airs, même les étudiants les plus ambitieux et prometteurs ne peuvent s’empêcher de trembler intérieurement à l’idée d’être le suivant sur la liste … On en viendrait presque à les plaindre, surtout quand nous découvrons ce qui se passe effectivement dans cette Tour : même un jeune Sith ne mérite pas cela !

    Comme tant d’autres, c’est donc derrière l’immortalité que court le Seigneur Sith : il a retrouvé un holocron Sith contenant la recette d’un élixir capable de repousser la mort elle-même … mais présentant « quelques menus inconvénients ». Et c’est là que tout déraille. Ces « quelques menus inconvénients », c’est en réalité la prolifération de la Maladie, engendrant décomposition des tissus et actes de folie meurtrière, la chair animé « mais dépourvue de sensations ne subsistant plus que pour ressentir la faim, se nourrir et tuer » … En clair, une épidémie zombie. Au milieu d’une Académie Sith. Autant vous dire qu’à partir du moment où les cadavres commencent à se relever pour arracher la gorge de tout être vivant aux alentours, que nous soyons ou non dans l’univers Star Wars n’a plus la moindre incidence : nous sombrons dans une avalanche sanguinolente de gore et d’horreur, l’auteur insistant d’ailleurs fort lourdement sur cette dimension horrifique au point que nous n’avons plus qu’une seule envie, c’est de jeter le livre au feu après avoir lu pour la cinquantième fois la même scène avec un autre point de vue. C’est peut-être supposé faire peur, comme un « bon » roman d’horreur, mais c’est juste de plus en plus agaçant, on ne ressent rien d’autre qu’une lassitude grandissante car c’est trop.

    Le seul avantage, c’est que ce n’est pas « choquant » non plus, tellement ça sombre dans le ridicule : même mon hypersensibilité n’a pas eu le moindre sursaut de dégout ou de malaise. Juste l’envie d’en finir, le plus vite possible. Le plus terrible, c’est que la lassitude est telle qu’on n’espère même plus voir notre pauvre Jedi s’en sortir, on se désintéresse presque de son sort : on veut juste voir arriver le dernier chapitre, en espérant qu’il y ait un simulacre de résolution à cette situation « cauchemardesque » et horriblement clichée. Le point positif, c’est qu’il y a effectivement une sorte de résolution. Le point négatif, c’est qu’elle est, elle aussi, parfaitement … absurde et clichée. Surgi de nulle part, le frère d’Hestizo débarque juste à temps pour empêcher Dark Scabrous de lui dévorer le cœur, pour finalement se faire tuer à sa place, ce qui aurait pu avoir quelque chose de terriblement tragique mais qui reste d’une platitude monstre, puisqu’on ne ressent pas de véritable lien entre le frère et la sœur (hormis qu’ils sont deux Jedi et ont donc pu se parler télépathiquement, mais comme Hestizo parle aussi télépathiquement avec une fleur, ça n’est pas si exceptionnel que cela). Et comme par magie, un mécano capable de piloter un vaisseau n’a pas été contaminé et a pu la sortir de là. Et je vous épargne encore d’autres « rebondissements » supposés ajouter un peu de « piquant » à la situation et qui se résolvent d’un claquement de deus ex machina : l’auteur ne savait plus comment se sortir de tout cela, alors hop, un tour de passe-passe et on fait une queue de poisson à l’intrigue !

    En bref, vous l’aurez bien compris, malgré un petit sursaut d’espoir au début du roman, c’est une vraie déception. Il y avait pourtant du potentiel, mais le fait de vouloir faire basculer l’univers Star Wars dans l’horrifique pour montrer à quel point ledit univers est riche … a absolument tout gâcher. Je ne venais pas lire une histoire de zombies assoiffés de sang, mais une histoire Star Wars : je me suis vraiment sentie flouée car l’appellation Star Wars est vraiment là pour faire jolie. Que Dark Scabrous soit un Seigneur Sith ou un simple scientifique dérangé désireux de fabriquer un élixir d’immortalité n’a absolument aucune espèce d’importance. Que Hestizo soit une Jedi ou une simple jardinière entretenant un lien étroit avec une plante un peu magique n’a absolument aucune espère d’importance. On pourrait transposer cette histoire en y ôtant les quelques menus éléments nous rappelant que nous sommes dans Star Wars qu’elle « marcherait » tout aussi bien … Je trouve ça vraiment dommage, pour ne pas dire totalement déplorable, de se servir ainsi d’une licence fort appréciée pour sortir des romans n’ayant absolument rien à voir avec la licence, comme s’il suffisait d’ajouter un vaisseau spatial et quelques sabres lasers pour transformer un récit de zombies en roman Star Wars ! Je ne sais même pas si j’aurai envie de lire les autres « romans Star Wars » de l’auteur …

    http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/11/moisson-rouge-joe-schreiber.html

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    Couverture du livre « Go just go » de Joe Schreiber aux éditions La Martiniere Jeunesse

    anita bomba sur Go just go de Joe Schreiber

    Thriller à prétention humoristique età destination des ados
    Perry, américain de 17 ans, a une vie heureuse, et même depuis peu exceptionnelle : il sort avec une fille sublime, qui permet à son groupe de rock d'entamer une grande tournée en Europe. Mais la route des musiciens croise vite celle...
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    Thriller à prétention humoristique età destination des ados
    Perry, américain de 17 ans, a une vie heureuse, et même depuis peu exceptionnelle : il sort avec une fille sublime, qui permet à son groupe de rock d'entamer une grande tournée en Europe. Mais la route des musiciens croise vite celle de Gobija, tueuse à gages que Perry connaît déjà ("Bye bye crazy girl"). Les cadavres vont commencer à s'accumuler, et les certitudes de Perry vaciller les unes après les autres. Le récit se poursuit de rebondissements en rebondissements de Venise à Paris en passant par la Suisse, sur fond de triangle amoureux classique.

    Le rythme est très soutenu, il y a beaucoup d'action (plein d'incohérences et d'irréalisme, mais ce n'est pas le propos), et de l'humour (du moins au début). MAIS : le contexte du groupe de rock se perd pendant une bonne partie de l'histoire (et c'est dommage). Et surtout les deux personnages principaux féminins sont des tueuses folles, on est en plein dans le cliché de la femme fatale « si belle mais si dangereuse », que l'auteur tente de faire passer pour un genre de Lisbeth Salander. Et des réflexions racistes ponctuent le texte à diverses reprises (par exemple : p. 91 « en jurant en allemand, en arabe ou russe, un de de ces langues gutturales rébarbatives », ou p. 224 « la médecine en Europe de l'Est... que veux-tu y faire ? »).

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