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Jerome Thelot

Jerome Thelot
Jérôme Thélot est professeur à l'université de Lyon 3, où il dirige le Centre d'Étude des Dynamiques et des Frontières Littéraires. Il a notamment publié dans la collection « Encre marine » un essai philosophique (Au commencement était la faim, 2005) et un ouvrage sur la photographie (Critique de... Voir plus
Jérôme Thélot est professeur à l'université de Lyon 3, où il dirige le Centre d'Étude des Dynamiques et des Frontières Littéraires. Il a notamment publié dans la collection « Encre marine » un essai philosophique (Au commencement était la faim, 2005) et un ouvrage sur la photographie (Critique de la raison photographique, 2009). Après Poétique d'Yves Bonnefoy (Droz, 1983), Baudelaire. Violence et poésie (Gallimard, 1993), La Poésie précaire (PUF, 1997), et L'Immémorial (Les Belles Lettres, « Encre marine », 2011), ce livre cherche à fonder la poétique comme philosophie première.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Géricault ; le radeau de la méduse , le soublime et son doucle » de Jerome Thelot aux éditions Manucius

    Claude Stas sur Géricault ; le radeau de la méduse , le soublime et son doucle de Jerome Thelot

    Avec Jérôme Thélot, nous abordons « Le Radeau de la Méduse » sous un angle nouveau, celui de l’esthétique du sublime. Selon ce philologue français, il faut chercher dans le tableau de Géricault une inactualité, dans son acceptation nietzschéenne, qui permet au sentiment de la vie de «...
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    Avec Jérôme Thélot, nous abordons « Le Radeau de la Méduse » sous un angle nouveau, celui de l’esthétique du sublime. Selon ce philologue français, il faut chercher dans le tableau de Géricault une inactualité, dans son acceptation nietzschéenne, qui permet au sentiment de la vie de « s’expérimenter dans le secret de son pathos, ailleurs que dans l’histoire ». Autant dire qu’il prend le contrepied de tous les ouvrages précédents, insistant fortement sur la subjectivité de sa démarche. Mais n’est-ce pas là la substance même du sublime, cette esthétique née à la fin du XVIII° siècle ? Il présente une qualité d'extrême amplitude ou d’imposante force, qui transcende le beau (Kant, Burke). Le sublime crée le sentiment d’un paroxysme inaccessible, si bien qu’il génère l’étonnement, la stupeur, parfois l’émerveillement, parfois l’horreur. En fait, pour l’auteur, Gaspar David Friedrich et Théodore Géricault sont les deux versants d’une même montagne, celle de la contemplation face à la nature. Le sentiment généré ainsi est propice soit au recueillement, à l’introspection, chez l’un, soit à l’exaltation, à l’exacerbation, chez l’autre. En fait, Thélot nous prouve que le sublime avec ses aspects kantiens est certainement à la base du romantisme, et de celui de Géricault, tout particulièrement.