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Jean Viard

Jean Viard
Directeur de recherches CNRS au CEVIPOF, Jean Viard a dirigé l'équipe d'auteurs de cet ouvrage, parmi lesquels Pascal Delannoy et Gérard Conreur, journalistes à Radio France.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Une émeute est le langage de ceux qui ne sont pas entendus : pour une pensée postcoloniale positive » de Jean Viard aux éditions Editions De L'aube

    Colette LORBAT sur Une émeute est le langage de ceux qui ne sont pas entendus : pour une pensée postcoloniale positive de Jean Viard

    « Décrétons que « c’est la France partout » dans l’Hexagone

    Et cette-fois-ci, réussissons. »

    J’ai regardé et écouté Jean Viard parler des émeutes de 2023 sur la Cinq et j’avais très envie de lire son livre. Voilà, c’est fait !
    « La France des cathédrales doit rencontrer celle des...
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    « Décrétons que « c’est la France partout » dans l’Hexagone

    Et cette-fois-ci, réussissons. »

    J’ai regardé et écouté Jean Viard parler des émeutes de 2023 sur la Cinq et j’avais très envie de lire son livre. Voilà, c’est fait !
    « La France des cathédrales doit rencontrer celle des mosquées et des synagogues, et celle des écoles laïques de la République. L’enjeu est la paix civile chez nous et une légitimité d’exemplarité de la parole de la France en Europe et en Méditerranée. ».

    C’est la France que je souhaiterais et, surtout, une France où l’on ne se détermine pas par sa religion, sa préférence sexuelle, sa couleur de peau, son lieu d’habitation. Oui, je sais, c’est une utopie et je ne suis pas exempte de contradictions.

    Nahel, jeune français de confession musulmane est tué en juin 2023 et c’est le mort de trop. A partir de la révolte qui a suivi, Jean Viard, place les évènements dans leur contextes historique, social…

    A leur arrivée, voulue ou subie, en France, les « Afro-Méditerranéens » sont dirigés vers les « quartiers » de plusieurs villes de la couronne parisienne. En y regardant d’un peu plus près, souvent dans les communes rouges. Dans ces mêmes banlieues, avant, le P.C. (parti communiste) s’occupait des jeunes. Sa disparition fait apparaître

    « Les barbes, les voiles portés par 26 % des dames arabo-musulmanes en France, sont bien souvent un marqueur de solidarité, substituts de l’Humanité dimanche vendu hier sur le parvis des HLM et des usines. La culture musulmane a largement pris la place sociale et politique laissée libre par la disparition de l’idéologie communiste… Se rapprocher de l’islam affiche une solidarité avec les exclus, les réprouvés, les rejetés, les bronzés. »

    Nous n’avons toujours pas réglé la question post-coloniale qui hante certains partis

    « Depuis l’indépendance des anciennes colonies, et en particulier celle de l’Algérie, tous les dix, quinze ans, une déflagration part des banlieues (ou des outre-mer) et secoue la société françaises »

    « Une grande peur saisit le pays ; chaque fois, des hordes de jeunes (hommes) brûlant dans le nuit voitures, bâtiments et commerces tienne en haleine la France profonde et renouvellent le contrat sécurité entre l’État et sa police. »

    Quelques partis politiques en font leur fond de commerce « La France politique brune contre la France des corps bruns. Une France en silo contre une France des mobilités et des diasporas. » et considèrent les afro-méditérannéens comme une sous race, « Quand un Algérien se disait arabe, les juristes français lui répondaient : non, tu es français. Quand il réclamait les droit des Français, les mêmes juristes lui répondaient : non, tu es Arabe (Ferhat Abbas 1962)

    Oui, tout n’est pas blanc ou et noir, dans « les quartiers ». il y a des gangs qui revendent de la drogue, terrorisent les habitants, utilisent des guetteurs beaucoup trop jeunes. Peut-être faudrait-il penser à une légalisation du haschich ? Jean Viard parle des « AMAPS du haschich » qui existent en Allemagne qui permettent de gérer, surveiller la production et la vente et…. se faire, avec les taxes, une petit paquet de pognon qui pourrait servir, tiens, pourquoi pas à l’éducation nationale. « l’économie du seul haschich est estimée par l’Insee à 21 000 équivalents temps plein et de trois milliards de chiffre d'affaires »

    Jean Viard parle de tous ces jeunes décrocheurs et de ceux qui font de longues études, ceux qui n’ont pas besoin de travailler parce que les parents peuvent assumer « Évitons les études trop longues sans périodes de salariat, car s’il faut apprendre des connaissances et du savoir-apprendre, il faut aussi du savoir-être » et proposons un avenir plus radieux, des projets viables à tous. « Comment faire pour que ces jeunes aient un projet ? Et comment faire pour que ce projet empêche les autres d’avoir peur ? Autrement dit, concevoir un récit pour note vivre-ensemble où chacun trouve un horizon et un chemin. Ensemble. Blanc et brun. Et noir ». Notre jeunesse est moins xénophobe que nous puisque, depuis leur enfance, ils vivent ensemble… Tout au moins ceux scolarisés dans le public.

    Il faut beaucoup de courage, de ténacité, de volonté, d’argent pour changer notre mentalité et ne pas accepter cette séparation, voire ségrégation « entre les corps classés par couleur et par genre » véritable danger pour nos enfants.

    « Il est encore temps de réussir en France, en Europe, ce que nous avons lamentablement raté dans nos colonies, c’est-à-dire l’application de nos valeurs républicaines, laïques et citoyennes »

    Un livre de réflexions enrichissant avec plusieurs pistes pour une meilleure intégration des immigrés, d’autant que, avec le changement climatique, d’autres personnes arriverons chez nous.

    Surtout, il faut contrecarrer l’extrême et l’ultra droite pour une réconciliation et un vivre ensemble enrichissant et apaisé. Chercher systématiquement l’oppo

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    Couverture du livre « La révolution que l'on attendait est arrivée » de Jean Viard aux éditions Editions De L'aube

    DUPREZ sur La révolution que l'on attendait est arrivée de Jean Viard

    que dit jean viard : nous avons changé , la maladie , la mort, la solitude , la peur du chomage et le désir de transformer nos vies sont partout
    nous avons vécu une période de tension et d action extreme
    nous avons compris que l humain n est pas possesseur de la nature
    le travail a changé...
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    que dit jean viard : nous avons changé , la maladie , la mort, la solitude , la peur du chomage et le désir de transformer nos vies sont partout
    nous avons vécu une période de tension et d action extreme
    nous avons compris que l humain n est pas possesseur de la nature
    le travail a changé avec l arrivée du teletravail et du lien numérique. la sciennce a retrouvé ses lettres de noblesse , la politique de ka santé est redevenue primordiale
    l agriculture a tenu un role central, l importance de l ecole, de la jeunesse estg revenue au centre des débat " il est temps de penser a ce que nous ferons apres, divorcer, changer de metier, tout casser ? " l auteur propose 12 utopies pour reenraciner la démocratie et reenchenter le territoire. Changer la démocratie dans les territoires ; confions aux régions le role de chef de file du bloc local ' regions, departements ) inventions de nouvelles gouvernances au plus pres des individus
    et réorganisons les attributions de logements sociaux, tout un rpogramme en ce temps de campagne éléectorale présidentiellle. On peut rever, cela ne coute rien