Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jean Vautrin

Jean Vautrin
Homme de cinéma, Jean Herman (1933- 2015) devient Jean Vautrin pour son œuvre littéraire - son premier roman paraît en 1973. Récompensé par de nombreux prix, il obtient le César du meilleur scénario pour Garde à vue en 1982, le Goncourt de la nouvelle en 1986 avec Baby-Boom et du roman en 1989 av... Voir plus
Homme de cinéma, Jean Herman (1933- 2015) devient Jean Vautrin pour son œuvre littéraire - son premier roman paraît en 1973. Récompensé par de nombreux prix, il obtient le César du meilleur scénario pour Garde à vue en 1982, le Goncourt de la nouvelle en 1986 avec Baby-Boom et du roman en 1989 avec Un grand pas vers le bon Dieu. Ce livre révèle l'artiste peintre et le dessinateur.

Avis sur cet auteur (27)

  • add_box
    Couverture du livre « Boro, Est-Ouest » de Jean Vautrin et Dan Franck aux éditions Fayard

    Emma C sur Boro, Est-Ouest de Jean Vautrin - Dan Franck

    Dix après le dernier volume des aventures de Boro reporter écrites par Dan Franck et Jean Vautrin, Dan Franck reprend le récit en solo. Un très bel avant propos rappelle l'amitié profonde qui liait les deux hommes et explique pourquoi Dan Franck a décidé de reprendre la plume.

    Voila donc à...
    Voir plus

    Dix après le dernier volume des aventures de Boro reporter écrites par Dan Franck et Jean Vautrin, Dan Franck reprend le récit en solo. Un très bel avant propos rappelle l'amitié profonde qui liait les deux hommes et explique pourquoi Dan Franck a décidé de reprendre la plume.

    Voila donc à nouveau notre cher Boro embarqué dans les folles aventures de ce siècle bouleversé et bouleversant au début des années 60. Ce volume est consacré à la guerre froide et l'apparition du mur de Berlin et en parallèle à la guerre d'indépendance de l'Algérie.

    De nouveau personnages viennent compléter la "famille" de l'agence Alpha presse alors que la disparition d'autres laisse une trace indélébile dans le coeur du reporter.

    Défi relevé pour ce nouvel opus, toujours aussi bien documenté et parfaitement écrit.
    Le "à suivre" de la dernière page, nous tient encore une fois en haleine.

  • add_box
    Couverture du livre « Boro, Est-Ouest » de Jean Vautrin et Dan Franck aux éditions Fayard

    Nicolemotspourmots sur Boro, Est-Ouest de Jean Vautrin - Dan Franck

    Retrouver Boro c'est comme renouer avec mes jeunes années et me remémorer les quelques trente-cinq ans qui séparent la publication du premier tome, La dame de Berlin de celui-ci, surprise inespérée. Dans une préface émouvante et pudique, Dan Franck retrace l'histoire du compagnonnage qui noua sa...
    Voir plus

    Retrouver Boro c'est comme renouer avec mes jeunes années et me remémorer les quelques trente-cinq ans qui séparent la publication du premier tome, La dame de Berlin de celui-ci, surprise inespérée. Dans une préface émouvante et pudique, Dan Franck retrace l'histoire du compagnonnage qui noua sa plume à celle de Jean Vautrin décédé il y a quelques années, et créa un troisième écrivain baptisé Franck & Vautrin. Les aventures de Boro, reporter photographe devaient occuper 5 tomes, c'était sans compter la richesse de la période à traiter et sans doute l'enthousiasme des deux hommes pour leur créature. C'est donc seul que Dan Franck a entrepris de continuer, plus de dix ans après la parution du huitième volet (La dame de Jérusalem). Pourtant, l'influence de Vautrin est bien là, sa présence plane en creux et teinte d'une certaine nostalgie ces retrouvailles avec un Boro qui vient de passer le cap du demi-siècle. Et qui lui aussi a perdu un être cher.

    Nous sommes en 1960, dans une France secouée par les vélléités d'indépendance de l'Algérie et dans un monde marqué par la Guerre froide. Les reporters ne chôment pas, Boro est bien sûr aux premières loges avec une collection d'appareils photo qui a eu le temps de grandir. Avec lui nous serons partie prenante de l'opération menée par les Israéliens en Argentine pour enlever Eichmann, nous reviendrons sur la triste année 1956 et l'écrasement de la révolte hongroise à Budapest par l'armée russe qui coûtera la vie à Maryicka, nous assisterons aux violentes répressions des manifestations pour l'Algérie par la police française et à l'incroyable opération d'édification du mur de Berlin en 1961. Dans les pas d'un Boro toujours décidé à se battre pour la liberté, et toujours sidéré de constater que l'horreur et la violence sont toujours là, réinventées à chaque nouvel épisode du désordre mondial. Un nouveau personnage fait son apparition en la personne de Jolan, jeune résistant hongrois ramené par Boro en 1956 et qui rappelle beaucoup ce que lui-même était à vingt ans. Y compris dans ses emballements amoureux.

    J'ai trouvé cet épisode très réussi, avec toujours cette faculté de traiter les grands événements du 20ème siècle à la manière des grands romans d'aventures du 19ème siècle. On tremble pour le destin de ces personnages attachants et on revisite des moments clés de notre histoire sans aucune complaisance. Je me souviens encore de la violence des Noces de Guernica (tome 3), un livre qui m'avait beaucoup éclairée sur les enjeux de la guerre d'Espagne à l'époque. La façon dont sont relatées ici, sous les yeux de nos héros reporters, les violences policières du 17 octobre 1961 fait froid dans le dos. Tout comme le récit de l'opération d'enfermement de tout un peuple à Berlin en août de la même année. Les enjeux se sont déplacés vers une logique d'affrontement des blocs est-ouest mais le parti-pris narratif permet de mettre tout ceci en rapport avec ce qui a précédé depuis les années 30 et tous les événements dont Boro et ses confrères ont été témoins et partie prenantes. C'est habilement fait, à la fois pour permettre de renouer en douceur avec le petit monde de Boro et pour œuvrer à la compréhension des évolutions du monde.

    A la fin, la mention "à suivre" indique que Dan Franck n'en a pas fini avec Boro et les désordres du monde. J'espère qu'il ne faudra pas attendre dix ans pour le tome 10... surtout dans la position dans laquelle nous devons laisser notre héros. Vite, la suite !

    (chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)

  • add_box
    Couverture du livre « Le cri du peuple » de Jean Vautrin et Jacques Tardi aux éditions Casterman

    Bernault Jean-Serge sur Le cri du peuple de Jean Vautrin - Jacques Tardi

    Un véritable roman-feuilleton. La qualité du dessin de Tardi associée à la plume de Vautrin s'allient à merveille.

    Un véritable roman-feuilleton. La qualité du dessin de Tardi associée à la plume de Vautrin s'allient à merveille.

  • add_box
    Couverture du livre « L'homme qui assassinait sa vie » de Jean Vautrin aux éditions Le Livre De Poche

    casimircas sur L'homme qui assassinait sa vie de Jean Vautrin

    "Noir, c'est noir. Et, il n'y a plus d'espoir..."


    Jean Vautrin ( prix Goncourt pour " Un grand pas vers le bon Dieu) a réalisé dans une autre vie, sous le nom de Jean Herman: " Adieu l'ami" avec Alain Delon et Charles Bronson.


    Dans ce livre, FFF, sorti après 3 ans de prison, suite à...
    Voir plus

    "Noir, c'est noir. Et, il n'y a plus d'espoir..."


    Jean Vautrin ( prix Goncourt pour " Un grand pas vers le bon Dieu) a réalisé dans une autre vie, sous le nom de Jean Herman: " Adieu l'ami" avec Alain Delon et Charles Bronson.


    Dans ce livre, FFF, sorti après 3 ans de prison, suite à des malversations financières, dit "adieu à sa vie"...


    C'est un roman noir:
    avec les thèmes chers aux romans policiers de la " Série Noire".


    Le héros : quel héros ?
    " Sa vie? Dégueue. Un vrai bourbier"...
    Un ex taulard qui n'a plus rien à perdre, croise un détective privé, fauché comme les blés, et la route d'un gros flic teigneux.


    La femme: Jenny, l'ex femme de FFF, elle meurt très vite, de plusieurs balles, dans le bas ventre...


    La ville: Bordeaux, une ville dégueulasse, sous une pluie sale. Elle pue le cafard et la poisse...
    " Les junkies dealent sous les néons. le vice renifle les ados dans les coins. La banalité lancinante du ciel grisâtre obsède les proxénètes. Il pleut..."


    La violence: ça défouraille!
    FFF tire dès qu'il peut! Il se venge et tue sans vergogne, ceux qui le gênent, comme ceux qu'il recherche. Il manque de peu de tirer sur un clébard, puis se ravise...


    Jean Vautrin le déclare: " Gigolettes, rebuts, transfuges, paumés, otages, beurettes, obèses, negros exportés-Boeing, junkies, funkies, prolos... C'est l'homme qui m'intéresse !


    Suivez FFF, et ces épaves jusqu'au bout de la nuit. Il n'y aura pas d'aurore!